Histoire banale d’une vie ordinaire
Par : John94
Genre : Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 3
Publié le 25/02/10 à 18:46:09 par John94
L’écrivain leva les yeux. Il considéra le manuscrit. Il pensa que l’auteur avait un style fade avec des personnages plats. Il redemanda une autre tasse à son majordome car la sienne était vide et reprit sa lecture.
La veille de leur seconde sortie, il revint de l’université l’air abattu. Les affiches de mobilisation avaient été placardées un peu partout. Lui devait aller dès à présent à la caserne la plus proche. S’il lui arrivait malheur, elle ne s’en remettrait pas. Elle qui n’avait jamais pensé au lendemain, devait imaginer le pire. Vivre sans lui. Encore s’il s’était marié avec une autre, elle aurait pu s’en remettre, pensait-elle. Maintenant elle l’imaginait mort… Pourquoi elle ? Pourquoi eux ? Elle qui avait eu la chance d’avoir un amour réciproque, avait-elle mérité ce malheur qui s’en suivait ? Tant de questions la tourmentaient. Elle reprit le ménage, la mort dans l’âme. Elle espérait noyer sa peine dans le travail. Elle ne songeât pas à boire, trop cher et puis il n’est pas encore mort. Et puis, peut-être allait-il survivre à cette guerre, qui espérons ne durera pas longtemps. Sa journée lui sembla durer des siècles, voir des millénaires. Quand il rentra, elle lui sauta au cou, et l’obligea à prêter serment pour la voir lendemain. Bien entendu, il accepta. Elle savait que ça serait la dernière fois qu’ils pourraient se voir. Ils n’avaient pas dormi de la nuit et pourtant dès l’aube, la sonnette du vélo retentissait. Ils passèrent la plus belle journée qu’ils avaient pu espérer, toujours dans ce champ et la rivière, en admirant le coucher de soleil. La dernière journée avant longtemps. Le gouvernement leur promettait une victoire rapide. Elle n’était pas dupe, elle savait pertinemment que la guerre durerait, toutes les guerres durent. Ils assistèrent donc à un coucher de soleil, celui là avait la particularité d’être accompagné de nuages roses. Puis on ne vit plus le disque, qui avait, dans ses derniers rayons, pris la teinte du cuivre.
Sur le chemin du retour, lui était sur la selle, elle sur le porte bagage. Il vira sur la droite, dans les pavées inconfortable du centre ville. Des phares lui éblouirent la vue et une voiture les percuta. Ils tombèrent au sol. Elle eu mal. Lui moins. Il était tombé sur le porte-bagage, indemne. Elle eu moins de chance. Une ecchymose sur la cuisse. Elle espéra un instant que son bien-aimé soit suffisamment blessé pour échapper à la guerre. Mais non. Ironie du sort, mais pas lui, il avait de la chance… Peut être en aurait au front. Retour devant sa chambre de bonne, elle n’avait pas sommeil. Lui non plus.
Le matin quand elle s’éveilla, lui venait de partir. Elle se dépêcha de se préparer puis courut jusqu'à la caserne. Par chance l’entrainement n’avait pas encore commencé. Les futurs soldats devaient passer une semaine de formation avant d’aller au front… Sans permission qui serait du temps perdu.
La veille de leur seconde sortie, il revint de l’université l’air abattu. Les affiches de mobilisation avaient été placardées un peu partout. Lui devait aller dès à présent à la caserne la plus proche. S’il lui arrivait malheur, elle ne s’en remettrait pas. Elle qui n’avait jamais pensé au lendemain, devait imaginer le pire. Vivre sans lui. Encore s’il s’était marié avec une autre, elle aurait pu s’en remettre, pensait-elle. Maintenant elle l’imaginait mort… Pourquoi elle ? Pourquoi eux ? Elle qui avait eu la chance d’avoir un amour réciproque, avait-elle mérité ce malheur qui s’en suivait ? Tant de questions la tourmentaient. Elle reprit le ménage, la mort dans l’âme. Elle espérait noyer sa peine dans le travail. Elle ne songeât pas à boire, trop cher et puis il n’est pas encore mort. Et puis, peut-être allait-il survivre à cette guerre, qui espérons ne durera pas longtemps. Sa journée lui sembla durer des siècles, voir des millénaires. Quand il rentra, elle lui sauta au cou, et l’obligea à prêter serment pour la voir lendemain. Bien entendu, il accepta. Elle savait que ça serait la dernière fois qu’ils pourraient se voir. Ils n’avaient pas dormi de la nuit et pourtant dès l’aube, la sonnette du vélo retentissait. Ils passèrent la plus belle journée qu’ils avaient pu espérer, toujours dans ce champ et la rivière, en admirant le coucher de soleil. La dernière journée avant longtemps. Le gouvernement leur promettait une victoire rapide. Elle n’était pas dupe, elle savait pertinemment que la guerre durerait, toutes les guerres durent. Ils assistèrent donc à un coucher de soleil, celui là avait la particularité d’être accompagné de nuages roses. Puis on ne vit plus le disque, qui avait, dans ses derniers rayons, pris la teinte du cuivre.
Sur le chemin du retour, lui était sur la selle, elle sur le porte bagage. Il vira sur la droite, dans les pavées inconfortable du centre ville. Des phares lui éblouirent la vue et une voiture les percuta. Ils tombèrent au sol. Elle eu mal. Lui moins. Il était tombé sur le porte-bagage, indemne. Elle eu moins de chance. Une ecchymose sur la cuisse. Elle espéra un instant que son bien-aimé soit suffisamment blessé pour échapper à la guerre. Mais non. Ironie du sort, mais pas lui, il avait de la chance… Peut être en aurait au front. Retour devant sa chambre de bonne, elle n’avait pas sommeil. Lui non plus.
Le matin quand elle s’éveilla, lui venait de partir. Elle se dépêcha de se préparer puis courut jusqu'à la caserne. Par chance l’entrainement n’avait pas encore commencé. Les futurs soldats devaient passer une semaine de formation avant d’aller au front… Sans permission qui serait du temps perdu.
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