Chapitre seconde : Broutage de prépuce anorexique




Une secousse me réveilla.
J' ouvrais doucement les yeux, en me remémorant ce qu' il s' était passé.
Je venais de m' évanouir, ou plutôt j' avais été assommé, par un type étrange qui avait jailli dans la salle de bain et qui...
Oh mon dieu, il avait tué Thierry d' une manière absolument horrible...
Mais Thierry était bizarre, il était gravement blessé et m' avais attaqué...
Je ne comprenais vraiment rien a cette situation.
Que pouvait il bien se passer?


Je fus tirés de ma réflexion par une baffe.
C' était l' homme de tout a l' heure, qui avait froidement éliminé Thierry.
J' étais apparemment dans la ville, dans une ruelle.

-Enfin il se réveille !
Putain un petit coup dans la tronche et tu pionce trois pige ?

-Hein ?
Mais, euh...
Que se passe t' il ?
Qu' est-ce que je fais ici?
Et pourquoi vous m' avez agressé, et tué... tué...

-Ah le vieux ?
Bah c' était "un peu" un zombie, et t' as peut-être pas rodé mais il semblait très intéressé par le fait de te dévorer tes parties charnues.
Et le reste aussi d' ailleurs.
Je m' baladais sur les toits et j' ai vu quelqu' un dans une douche a travers une fenêtre.
J' ai été voir, avec un peu de chance c' était une bonasse qui prend sa douche.
Mais en fait c' était qu' une merde avec un pénis.
Enfin, c' était toi.
Pis j' ai vu un type rentrer, je m' attendais a un truc style porno gay, mais j' ai vus qu' il tentai de te bouffer.
Et mon petit fantasme est de tuer les zombies avec des objets insolites.
Donc j' ai foncé et ai chopé une brosse a dent et... "floutch" le cerveau.
Ensuite, excité par le sang, j' ai voulus te buter.
Mais comme t' avais l' air tout fragile je me suis dit que c' était pas drôle de buter une merde, alors finalement je t' ai sauvé.
Je me sentais seul avant, j' avais personne a qui parler et j' aime pas parler tout seul, ça fait fait revenir les voix dans ma tête.
Enfin bref, je t' ai trainé jusqu' a un coin tranquille et je t' ai foutus des tartes pour te réveiller, je vais pas non plus te trainer jusqu' au bout du monde.

-Hein ?
Mais je comprends rien!
Vous avez parlé de zombies ?
Mais ça existe pas!

-Bah depuis hier soir ca existe.
Et ca se répand vite.
Tant mieux, ca fait pas mal de frags en perspective...

-Mais...Mais je...

Je ne pus me retenir et fondis en larmes.
J' espérais de tout mon c?ur que tout cela n' ait été qu' un cauchemar, mais je savais bien que non, c' était tout ce qu' il y a de plus réel.

Soudain, je repensais a Manon, ma chére et tendre Manon.
Qu' était il advenu d' elle ?
Je reniflais et demanda :

-Euh..Monsieur...Dans la maison, en repartant, vous avez pas vus une fille de mon age?
J' espère qu' elle n' est pas devenue...

-Ouai, je crois.
Elle avait l' air sacrement bonne alors j' ai voulus la violer, mais elle est partie en courant parceque une zombie lui courrait aprés et essayait de la bouffer.
Vu que je te trainais, je l' aie laissée se démerder.

-Alors elle est encore vivante !
Il faut aller la sauver !

-Pourquoi?
Tu veux abuser d' elle ?
Je l' aie vu d' abord alors...

-Mais non, c' est ma petite amie !
Je l' aime et je dois l' aider !

-Bon...
Moi, tant que je tue des zombies ça me va.
Pis avec un peu de chance elle sera crevée; comme ça ça sera même plus un viol, juste de la nécrophilie...

Un filet de bave coulait le long de son menton, mais je n'y fit pas attention.

-Mais vous ?
Vous parlez comme si vous aviez toujours vécus avec des zombies, on dirait que vous êtes habitués a les occire.

-Bah j' ai toujours vécus dans la violence.
Mon père as essayé de me bouffer un coup.

Il m' avais dit ça avec un grand sourire, comme si ca ne le rendait pas triste du tout.

-Oh...Je suis désolé...
Je comprends, ça doit être dur de se faire attaquer par son père devenu un... un zombie.

-Ah mais non, c' était pas un zombie!
J' avais sept ans quand il a voulus me bouffer !
Il devait avoir la dalle, et il m' as vu dans mon bain, donc il m' as imaginé en bouillon.
Il as commencé a me faire cuire; mais ma mère est arrivée et lui as mis un coup de hachoirs dans les parties.

Cette histoire était absolument horrible, pire encore que ce qui nous arrive avec les zombies.
C' était aussi très malsain...
Heureusement que sa mère l' avait sauvé de son père...

-Mais après elle as trouvée que je puait trop alors elle m' as balancé par la fenêtre, dans une poubelle 4 étages plus bas.
Sur le coup je pouvais plus bouger, je m' étais pétés quelques os, et mes parents s' étaient entretués, c' était une putain de boucherie.
Je regrette juste...
De pas avoir été la pour voir ca en direct