Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Je suis un ex no-life


Par : Non-Lus
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 58


Publié le 04/04/2009 à 13:32:24 par Non-Lus

Le lendemain, j’ouvrais les yeux une nouvelle fois dans le pays de l’oncle Sam. Je me levais et rejoignis mon oncle et sa famille pour prendre le petit déjeuner. Le père de mes cousins leva les yeux lorsque je pénétrai la pièce et il me dit d’une voix matinale « Aujourd’hui je vais te faire visiter l’université de Notre Dame, tu verras c’est très différent de l’Europe ! ». J’acquiesçais et m’assit sur une des chaises libres de la table en me servant un verre de jus d’orange. Mon cousin, qui parlait français me demanda si je voulais aussi visiter son école enfantine et créa un éclat de rire général. Gentil et content de voir un cousin que je n’avais jamais vu auparavant, je lui dis que si ses parents étaient d’accord, je voulais bien y passer. Le petit était aux anges, il m’aimait bien et adorait le fait que je sois là, que je vienne de loin et comprendre qu’il avait un cousin quelque part en Europe.


Quelques heures plus tard, nous montions dans une voiture en direction de cette fameuse université, au bout d’une dizaine de minutes mon oncle pointa son doigt vers un endroit de la ville avec des bâtiments et un stade et me dit le plus naturellement du monde « la voila, l’université » J’étais impressionné. Lorsque nous rejoignions l’entrée de ce complexe, des barrières automatique nous bloquèrent le passage et un policier s’avança vers la place du conducteur, il reconnu mon oncle et fit signe à ses collègues monter les barrières. Alors, la visite commença et mon oncle avait raison, je n’avais jamais vu une chose pareil auparavant. L’université comptaient de multiples secteurs gigantesques, des parcs, un lac et une bibliothèque avec sur l’un des murs une immense fresque peinte.


Mais ce n’était pas tout, il y avait un centre commercial, petit certes, mais dans une université ce n’est quand même pas rien. Des magasins commerciaux qui vendaient des habits, des livres, des films et de multiples autres choses. En plus de l’immense cafétéria, un burgerking séjournait dans un des bâtiments, près d’un casino et également d’une agence de voyage. Un stade pour football américain faisait quelques millions de dollars de bénéfice chaque année s’élevait devant moi et riait de ses petits frères tels les terrains de hockeys, volleys, tennis, basketball ou encore les piscines.


Évidemment, ce n’était pas tout, non nous sommes en Amérique, des fitness et endroit de tranquillité étaient mis à disposition pour le bien être des élèves. Après une journée entière des lieux et un petit passage dans l’école de mon cousin nous mangions tous ensemble dans un Kentucky fries chicken, délicieuse cuisses de poulet mhhh :sournois:


Les quelques jours qui suivirent, je le passais en famille histoire de mieux connaître cette partie de ma parenté que je ne pouvais pas voir souvent à cause de la distance. J’accompagnais mes cousins à leur court de tennis et de musiques. Je rencontrais les amis de mon oncle, je faisais connaissance avec les jeunes de l’université et les enfants des amis de mon oncle. Je me rendais compte d’une chose à propos des jeunes en Amérique. Jusqu’à l’âge de 16 ans, c'est-à-dire la limite légale pour avoir la voiture, les jeunes ne savent pas quoi faire ! Ils se regroupent dans des sous-sols de leurs maisons et fument ou boivent… C’est galère. Les systèmes de bus sont très mal gérer, en Amérique, si tu n’as pas dans la voiture tu peux oublier tout espoir de déplacement…quasiment.


Toutes ces journées passèrent à une vitesse folle, à la fin de mon séjour américain mon oncle m’emmena enfin vers l’endroit que je voulais à tout pris voir : la ville de Chicago. Après quelques heures de routes, nous y étions. Gratte-ciels à perte de vue, des milliers, des millions de personnes qui se promenaient à travers les rues de cette métropole. Des monuments, des spectacles, la Michigan Avenue. Tout ce paysage que je voyais habituellement dans les films se tenait maintenant devant moi, je pouvais marcher dessus et le prendre en photo… Je vivais un rêve.


Ces onze jours passèrent comme un week-end, je me retrouvais une nouvelle fois à l’aéroport de Chicago O’hare pour rentrer en France. Je serrais dans mes bras mon oncle et mes deux cousins car je savais que je ne les verrais plus pendant quelques années. J’avais passé des vacances très agréable, elles m’avaient permit de me sentir vraiment mieux, allégé et prêt enfin à vraiment rentrer. J’étais arrivé dans ce pays la tête remplit de questions, aucunes solutions ne m’étaient apparu mais tout cela devenait désormais futile. Je devais continuer ma vie. Sans regrets, je fermais les paupières et m’endormit au dessus de l’océan et les rouvris une heure ou deux avant d’arriver.


J’étais Florian, ex no-life, qui souffrait d’une peine de cœur. Je revenais simplement en Florian, reposé...


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