J'arrivai devant le collège. Pile à l'heure, la cloche de sortie se mit à sonner. Je me demandai comment faire, comment réagir... Je m'apprêtai à sortir de la rue quand j'aperçus une voiture de police. L'occasion de s'amuser un peu. J'étais encore énervé.
- Je veux que les passagers de la voiture de police aient une grosse chiasse
J'attendis quelque secondes. 3 flics sortirent en courant de leur véhicule et se mirent à tambouriner comme des fous aux portes des maisons alentours. Les occupants de ces mêmes maisons avaient une drôle de tête quand il ouvraient leurs portes aux policiers.

Après m'être vissé une grosse casquette sur le crâne (c'était plus drôle que de se rendre invisible ), je traversai la route me séparant du trottoir où se trouvait la sortie de l'école. J'arrivai devant le portail d'où commençait à sortir tous les collégiens. Puis je l'aperçus enfin. Un sourire traversa mon visage brièvement. Je commençai à m'avancer. Avant de m'arrêter aussitôt. J'avais un point lumineux sur ma poitrine.
Je levai les yeux et aperçut sur le toit de l'un des bâtiments un homme avec un fusil sniper à visée laser.

Bordel, mais c'est moi qu'il vise !

Sans même prononcer un mot je fit une roulade sur le côté. Une détonation retentit. Mais c'est qu'il avait tiré quand même, ce con ! Tout le monde se mit à paniquer et courir dans tout les sens.
Mon énervement faillit m'empêcher de raisonner. Je pouvais le battre ce type ! Avant j'aurais été terrorisé comme tout le monde mais maintenant...
D'abord choisir une arme. Je n'arrivai pas à me décider. Et puis en fait, qu'est-ce qu'il faisait là ce gars ? Un attentat ? Au sniper ?! Il voulait peut-être faire planer un sentiment d'insécurité ? Ou il était fou ?
Plus je réfléchissais et plus je me doutais qu'il venait pour moi. Mais c'était à mon avis impossible.

J'avais beau être soupçonné de 4 meurtres, on envoyait pas un tireur descendre un tueur ! Mes pouvoirs alors ? Non j'avais tout fait pour être discret. Oh et puis merde ! (
- Je veux une batte de base-ball.
Une batte apparut dans ma main.
- Je veux être téléporté dans le dos du tireur.
Je changeai instantanément de décor pour me retrouver derrière lui. J'abattis mon arme improvisé violemment dans son dos. Il s'écroula.

Quelques minutes plus tard...

Le tireur se retrouvait ligoté dans le plus grand salon de mon palais souterrain. Et pour le fun j'avais accroché son fusil au-dessus de mon lit, dans ma chambre. J'étais toujours dans un état de stress.
- Je veux qu'il reprenne connaissance. lâchai-je.
Le tireur d'élite se réveilla. Il regarda autour de lui d'un air ahuri (enfin surtout moi )
- ? siaçnarF elas ,énemme ut-sa'm ùO. dit-il.
Qu... queu-wah ??? Qu'est-ce qu'il m'avait dit ???
- Je... je n'ai pas compris...
- uT en dnerpmoc sap ? eJ siav riovuop retlusni't srola !
Le temps qu'il déblatère un flot incompréhensible de paroles inconnues pour moi, je dis :
- Je veux qu'il parle français à la place de ... cette ... langue.
Et d'un coup il se mit à parler français (avec un sacré accent quand même) :
- ... petit enfoiré de merde, va te faire enc**er par ta mère ! Je te...
- Hmmm, hmmmmm...
- Quoi ? Je parle français ?!
- Oui et quelque chose me dit que j'aurais pas dû te le permettre