Chloe et moi
Par : 5xBan
Genre : Sentimental , Horreur
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 51
Mes nouveaux amis
Publié le 07/10/15 à 21:18:41 par 5xBan
Je ne me souviens plus réellement de ce qu'il s'est passé a ce moment la, il y avait ce chauffeur et après ça c'est le vide intégral. Il y a longtemps que je ne m’étais plus retrouvé dans le noir total comme cela.
On pourrait croire qu'on finit par s'y habituer mais c’était toujours aussi désagréable, j'avais eu raison de douter du taxi dans le fond.
Comprenant un peu tard que le chauffeur m'avait mentis, je fus traîné malgré moi vers une destination inconnue, combien de temps s'est écoulé par après ? Ça, je l'ignore complètement. Toujours est-il que je finis par émerger petit a petit. La tête encore endolorie je ne compris pas tout de suite ou j’étais, ce n'est que lorsque ma vue se stabilisa que je commençai a reconnaître des éléments tel qu'un bureau, ou une étagère et ce genre de chose. Me frottant l'endroit ou je m’étais pris le coup, je poussai un gémissement, celui qui m'avait frappé ne m'avait pas raté. Je n’étais pas ligoté ou attaché a une chaise, c’était un peu cliché mais c'est ce a quoi je me serais attendu sachant que je venais littéralement de me faire enlever par je ne sais qui. J’étais couché sur un sofa en cuir bien plus agréable que mon fauteuil miteux, le sofa produisit un petit couinement a chacun de mes mouvements. Me mettant en position assis, je jetai un coup d’œil autour de moi. La pièce était plus bien aménagée, pas de cave sordide ou de hangar a torture. Je devrais plutôt m'en réjouir plutôt que de me plaindre, mais la réalité était la, quelqu'un m'avait kidnappé. Pour quoi et dans quel but je n'en avais aucune idée. A cote du sofa quelqu'un avait laissé un petit plateau avec un verre de coca et quelques biscuits, a mon égard sûrement, bien que la tentation était forte, je ne trouvais pas cela très intelligent de manger quelque chose qui pourrait très bien contenir de la drogue.
Contrairement au cabinet de Clayden, la pièce était éclairé, la seul particularité était le fait qu'il n'y avait aucune fenêtre, c’était une pièce uniquement composé de mur et éclairé par des lampes en tous genres.
C’était bien presque l'une des première fois que je voyais cela. J’étais encore trop faible pour me déplacer alors je restai assis réfléchissant déjà a un moyen de sortir d'ici, je n'eus pas a réfléchir longtemps cependant car l'unique porte d'entrée finit par s'ouvrir. Un jeune homme d'une trentaine d'années a vue d’œil pénétra a l’intérieur et un sourit en me voyant debout.
- Ah, je me disais bien que tu allais te réveiller. Dit-il tout joyeux.
Le ton de sa voix était amical et doux, il parlait comme si nous étions des amis de toujours, visiblement il y avait beaucoup plus de psychopathes dans cette ville que je ne le pensais. Pour ma part je ne dis rien, l'observant se rapprocher j’étais prêt a agir, seulement dans mon état je ne pourrais rien faire de bien fameux. Le jeune homme me voyant assis sur le sofa alla chercher la chaise se trouvant derrière le bureau et la traîna devant moi avant de s'asseoir dessus. Puis me fixant du regard il ne dit rien s'attendant sûrement a me voir dire quelque chose, cependant face a mon silence de pierre il finit par se lancer.
- Bon, je me doute que je ne fais pas bonne figure en ce moment.
Je ne répondis pas, ce gars n’était pas net, il était sûrement souriant en ce moment même mais qui sait ce qu'il allait faire bientôt ? Le mieux était de le laisser parler sans rien dire, je n'avais rien a lui dire, malheureusement je n’étais pas vraiment en position de force et lui tenir tête ne m'avancerai.
Baissant son regard vers le verre et l’assiette il déclara :
- Tu peux en manger si tu veux ils sont pour toi.
Ne me voyant pas bouger il ajouta ensuite :
- Non ? Eh bien ils sont pour moi je suppose.
En piochant un, il le porta a sa bouche avant de mordre dedans.
Ça voulait dire que les biscuits n’étaient réellement pas empoisonnés.
Non, c’était sûrement un stratagème pour me mettre a l'aise, il y en avait quelqu'un ne contenant pas de drogue ou de poison et il avait fait exprès de prendre celui la. Je ne devais pas me laisser amadouer. Ce gars était bizarre, malgré son age apparent il avait des mimiques et la gestuelle d'un jeune adolescent, j'avais l'impression de voir un ado qui aurait oublié de prendre en maturité en grandissant. Il portait un t-shirt bleu ainsi qu'une veste noir par dessus, il avait choisit deux couleurs n'allant pas très bien ensemble, mais pourquoi je pensais a ça moi ? J’étais retenu captif contre mon gré et j’étais en train de faire des commentaires sur son foutu style vestimentaire.
- Bon, tu t'attendais sûrement a autre chose je parie. Déclara-il
Sur ce point au moins, il avait raison.
- Vous êtes qui ? Lui dis-je d'un ton sec
En me voyant parler pour la première fois, il eut un sourire de soulagement et déclara d'un ton presque ironique.
- Je me disais bien que tu savais parler.
- Je vais répéter, vous êtes qui ?
C’était une approche dangereuse, je ne savais rien de ce type et de ce qu'il pourrait me faire mais il fallait impérativement que je garde une position de force, je ne pouvais pas céder a la peur ou il pourrait en tirer profit.
- Je suis un ami voyons, tu peux m'appeler, Marc. Dit-il en me tendant la main
Je me contentai de l'ignorer mais voyant qu'il ne semblait pas baisser sa main je me laissai bêtement tenter et la lui serrai en retour. Marc avait une vrai poigne de fer, c’était une vrai poignée de main de bonhomme comme on pourrait le dire. Piochant parmi les biscuits il m'en tendit un en souriant. Je ne le refusai pas mais je ne croquai pas dedans pour autant. Cela ne sembla pas le déranger car il prit alors la parole.
- Honnêtement, j'aurais aimé pouvoir me passer du coup sur la tête, mais je ne pouvais pas prendre le risque de te laisser voir l'emplacement de cette demeure. Dit-il d'un ton posé.
- C'est pour cette raison qu'il n'y a pas de fenêtre ? Murmurai-je
- Exactement, la vérité c'est que nous ne sommes pas ennemis.
Sa remarque me fit doucement rire, c’était assez drôle a entendre venant de l'homme qui m'avait fait enlever en pleine journée. Marc avait l'air d’être un type de confiance mais il était clair qu'il était dans un rôle. Il n'allait sûrement plus tarder a dévoiler ses vrais motivations. Pour l'instant il était courtois a mon plus grand bonheur, mais il n'allait sûrement pas le rester bien longtemps, je redoutai ce moment.
- Dites moi directement qui vous êtes bon sang. Lui dis-je exaspéré par sa manie de tourner autour du pot.
- Droit au but, sympa, bon c'est très simple, tu as quelque chose qui nous intéresse, arrange toi pour nous le donner et en échange on te rendra nous même un grand service.
De quoi pouvait-il bien parler ? Je voyais mal ce qu'un gars comme moi pourrait bien d'assez précieux que pour justifier un enlèvement. A la manière dont Marc l'avait dit tout semblait indiquer qu'il s'agissait d'un bien matériel et j'avais beau réfléchir je n'avais rien de valeur. Je lui posai alors la question conscient que coopérer me serait plus bénéfique.
- Je vois pas mal ce que je pourrais bien avoir d'aussi précieux.
- En fait, je me suis peut être mal exprimé, celle que nous recherchons tu la connais mieux sous le nom d'Aëlita.
Aëlita ? Alors ce n’était pas d'un objet dont il était question mais d'une personne ? Mais pourquoi voulait-il tant avoir Aëlita ? Ce qui me marquai également fut la fin de sa phrase « sous le nom d'Aëlita »
Comme si elle avait plusieurs prénoms, il aurait du dire « Elle s'appelle Aëlita » tout simplement mais non il l'avait bien dit comme ça.
- Pourquoi elle ? Demandai-je
- J'ai mes raisons de lui courir après. Déclara Marc en détournant le regard
Ce n’était pas de la colère que j'avais vu dans son regard a l'instant non, on aurait plus dit de la déception et de la fatigue. Je me serais attendu a le voir devenir rouge mais il avait eut une réaction étrangement plus modéré. J'avais besoin d'en apprendre plus avant qu'il ne se referme complètement.
- Et pourquoi moi ?
- Tu est la seul personne que je vois a survire plus d'une journée a ses cotes et ça en dit beaucoup sur l'affection qu'elle te porte.
- Je ne comprend pas.
- Et tu n'as pas besoin de comprendre, je te demande simplement de m'aider a mettre la main dessus, livre nous Aëlita et je saurais me montrer reconnaissant.
- Pourquoi j'accepterai de livrer une amie ?
- Parce que j'ai moi aussi quelque chose de crucial qui t'aidera beaucoup.
Il avait piqué ma curiosité, il était hors de question de vendre Aëlita mais je voulais entendre sa proposition alors je le laissai continuer.
- Et c'est quoi ?
- Aëlita n'a que des indices sur son emplacement, mais moi je sais ou se trouve Mars.
Quand il prononça cette phrase j'en eus presque le souffle coupé.
Durant un instant, le temps sembla geler autour de moi. Marc avait bien dit ce qu'il avait dit mais j'avais l'impression d’être dans un rêve. Ça ne pouvait pas être vrai, il était forcement en train de me mentir. Personne ne pouvait savoir ça, il ne me disait pas la vérité, il savait cependant ce qui était le plus important pour moi. Ma poursuite de Mars. Il fallait que je relativise, ce type était en train de me mentir.
- C'est impossible, Mars a disparu durant l’enquête de police.
- Oh non crois moi, il est toujours la, et bien vivant. Déclarai Marc en souriant.
Cette aisance dans son regard, c’était insupportable, le simple fait de me dire qu'il savait quelque chose qui pourrait m’être crucial était impossible a supporter. Et désormais j'avais un doute horrible planant en moi.
Et si Marc savait réellement ou trouver Mars ? Coïncidence d'ailleurs avec son prénom qui n’était différent que d'une seule lettre avec celui de Mars.
Le seul soucis dans tout cela, c’était les termes du contrat. Est-ce que j’étais prêt a vendre Aëlita bêtement comme ça sans raison ?
Ça serait complètement stupide de ma part, cependant, il y avait cette info, et cette simple info a elle toute seule était suffisamment importante que pour me faire douter. Aëlita était solide et rusé, elle pourrait sûrement s'en sortir même si elle venait a être prise, d'ailleurs Marc ne voulait peut être même pas la tuer ou quelque chose du genre, il n'avait encore rien dit a ce sujet. J'avais besoin d'en savoir plus, ce n’était pas suffisant.
- Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
- C'est simple, tu est la seule personne en qui Aëlita a confiance, je veux que tu l'attire a un endroit ou elle ne se doutera de rien, a partir de la mes gars et moi on s'occupera du reste.
Marc foulai alors dans sa poche et en extirpa un GSM dernier modèle flambant neuf avant de me le tendre. Hésitant légèrement, je le saisis touchant l’écran comme si il s'agissait de la peau d'un nouveau né.
- Vois ça comme un petit cadeau pour te prouver mes bonnes intentions, j'y ai également inscrit un numéro spécial, tu n'auras qu'a le composer quand tu jugeras le moment venu et on sera la avant que tu ne puisse t'en rendre compte.
Ça semblait irréel, j'avais l'impression d’être un agent secret partant en mission, il y avait absolument tous les clichés. Pourtant c’était bien la réalité. J’étais face a un homme détenant peut être ma seul chance de pouvoir enfin me venger et en échange il voulait que je condamne Aëlita.
- Pourquoi moi, pourquoi ne pas envoyer vos hommes ? Lui dis-je
- J'ai déjà essayé cette alternative, mais cette fille est un monstre, a chaque fois, personne n'est revenu vivant pour me faire part de la situation, cette fille est horriblement redoutable comme tu as pu le constater par toi-même.
A cet instant, un doute s'insinua en moi, et les paroles de Marc ne firent que les confirmer, des hommes, la traque d'Aëlita, un monstre,..
- C’était vous a la soirée ! Déclarai-je en me levant d'un bon et renversant le plateau.
Le verre éclata sur le sol déversant tout son contenu sur le sol, Marc baissa la tête et observa le liquide se répandre sans dire un mot puis releva finalement la tête vers moi. Son sourire avait disparut mais il semblait toujours être aussi calme.
- J'admire ton audace, mais pour il serait préférable pour ton propre bien que tu ne t'imagine pas intouchable. Dit-il d'un ton calme mais pourtant si effrayant.
Face a son regard je fus comme tétanisé et lui obéit sans même y réfléchir une seconde fois, j'avais juste agis a l'instinct en quelques sortes. Me voyant me rasseoir, Marc respira un grand coup semblant se détendre.
- Me calmer ? Vous savez combien de mort vous avez fait ce jour la ?
- C'est certes très triste mais c’était nécessaire, cette fête était l’occasion rêvé pour éliminer Aëlita.
- De quel droit vous vous permettez de prendre la vie d’innocents comme ça ? Lui dis-je contenant ma colère sachant très bien que ça ne ferait qu'empirer la situation
- Et toi Joëlle, pourquoi avoir tué ces jeunes ? Rétorqua Marc d'un air presque indifférent
Je fus cloué sur place, comment pouvait-il savoir pour cela ? J’étais le seul présent dans la salle et encore conscient, a mes souvenirs il n'y avait pas non plus de camera alors comment ? Comment avait-il su ?
Si il savait cela alors je n'avais plus aucune crédibilité dans mes dires, il venait de marquer un point important que je ne pourrais sûrement plus rattraper, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il avait gagné. Contrairement a lui, je n'avais pas massacré et condamné des jeunes a une mort ignoble et douloureuse tout ça pour avoir une seule personne, c’était Marc la personne a blâmer pas moi.
- J'avais mes raisons de faire cela. Répondis-je sachant très bien que mon excuse ne faisait aucun sens.
- Tout comme j'ai mes raisons d'en vouloir a Aëlita. Répondît-il
- Vous aviez milles et une occasions de l'avoir avant cela, sans parler du fait que vos hommes ont également tentés de me tuer moi aussi. Affirmai-je
J'allais mentionner la maison d'Aëlita mais je me ravisai au dernier moment. Peut être n’était-il pas au courant pour cet endroit ?
Ça semblait improbable mais je ne pouvais pas prendre le risque de dévoiler la cachette d'Aëlita si c’était le cas.
- C'est la que tu fais erreur Joëlle, est-ce que tu as vu mes hommes s'en prendre directement a toi ne serait ce qu'une fois ?
Il y a bien le premier, mais il est vrai qu'il n'avait fait que me pousser certes violemment mais il m'avait simplement poussé, j'ai moi même cru qu'il allait s'en prendre a moi mais Aëlita la tué avant que je puisse vérifier. Le deuxième quand a lui s’était directement jeté sur Aëlita et ne s'en était pris a moi que parce que je l'avais attaqué. Non, Marc disait vrai sur ce coup la.
- Notre objectif a toujours été Aëlita, pas toi, cependant toi, tu n'as pas hésité un seul instant a tuer une bande de jeunes sur un simple coup de tête
- Je trouve ça assez drôle venant de l'homme qui a provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes.
- Bon sang écoute moi. Hurla Marc en se levant d'un coup.
Il tapa dans sa chaise qui s'envola au fond de la pièce, sa réaction fut si soudaine et son changement d'humeur si brusque que je sursautai légèrement en espérant qu'il ne l'avait pas vu.
- Tu ne connais rien de cette fille ni de qui elle est vraiment, je n'ai aucun regret a avoir sacrifié tout ces gens, je serais prêt a en tuer 1000 si ça pouvait m'aider a avoir Aëlita.
Je l'avais prévu, Marc n'avait plus rien d'aimable. Je m’étais également trompé a son sujet, il avait bel et bien une haine voué envers Aëlita.
Mais pourquoi un homme de plus de 30 ans en voudrait a une jeune fille ?
Il était hors de question de vendre Aëlita a un taré pareil, ma décision était prise, sa soi-disant info sur Mars n’était sûrement qu'un ramassis de mensonge, je ne me ferais pas avoir avec cela. Mais j’étais bien conscient que je ne pouvais pas refuser comme cela sans que ça ne fasse réagir Marc.
J’étais bloqué entre deux chaises, je voulais cet info mais pas au prix d'Aëlita, ni même de Chloé d'ailleurs. Il était hors de question de mettre la vie de mes proches en danger, j'avais fais preuve d’égoïsme par le passé mais c’était quelque chose que je ne pouvais pas accepter.
- Je vois. Dis-je calmement en espérant que ma phrase serait suffisante pour calmer Marc qui semblait être sur le point de ravager la pièce.
- On se reverra encore ne t'en fais pas. Déclara-il reprenant peu a peu son attitude initial.
- Le numéro je sais.
-Retiens bien une chose Joëlle, nous ne sommes pas une organisation criminelle international et je ne suis pas un baron de la drogue ou que sais-je encore, ce n'est pas un film, je pense cependant que toi et moi sommes dans le même camp, j'ai remarqué que tu avais tendance a pas mal rejeter Aëlita ces derniers temps, tu nous conduis vers elle, et on t'en débarrasse. Aussi simple que ça.
Rêve toujours vieillard, je n'ai pas l'intention de t'appeler, il fallait que je met Aëlita en garde des que je la reverrai mais pour cela il allait falloir que je redouble de prudence, Marc allait sans aucun doute me faire surveiller pour être sur que je respecte les termes de mon contrat. Non ça ne faisait aucun sens, alors pourquoi me donner un numéro si ils étaient toujours proche ? Je saurais sûrement quoi faire.
- Je vais y réfléchir. Lui dis-je en tentant de paraître sur de moi.
- Ça j'en suis persuadé, il est temps de nous dire au revoir, malheureusement, je ne peux pas te laisser voir le chemin. Déclara Marc en souriant
A l'instant ou il prononça ses paroles une sorte de violent choc électrique me traversa la colonne vertébrale et je me réveilla en sursautant dans mon canapé. Ce n’était plus le sofa, c’était bel et bien mon vieux canapé.
J’étais de retour dans mon appartement, tournant la tête vers les fenêtres je constatai qu'il faisait soir. Est-ce que j'aurais rêvé tout cela ? Ce n’était pas la première fois que j’étais victime d'une telle chose mais j’étais toujours aussi choqué me demandant si j’étais réellement réveillé. Non, c’était différent, j'avais déjà eu des hallucinations, mais cette fois ci quelque chose était différent. J’étais sur la frontière entre le réel et le rêve, alternant entre les deux, mes yeux étaient ouverts mais j’étais encore dans un état de semi-conscience sentant mes yeux se refermer de par eux-mêmes. Il fallait que je bouge avant de me rendormir. L'instant ou je posai un pied au sol quelque chose de lourd chuta au sol. Baissant la tête je vis un objet brillant que je ne reconnus pas tout de suite. Le prenant en main je du coller mes yeux juste en face et attendre que ma vue s'adapte pour pouvoir enfin le reconnaître.
Un téléphone.
On pourrait croire qu'on finit par s'y habituer mais c’était toujours aussi désagréable, j'avais eu raison de douter du taxi dans le fond.
Comprenant un peu tard que le chauffeur m'avait mentis, je fus traîné malgré moi vers une destination inconnue, combien de temps s'est écoulé par après ? Ça, je l'ignore complètement. Toujours est-il que je finis par émerger petit a petit. La tête encore endolorie je ne compris pas tout de suite ou j’étais, ce n'est que lorsque ma vue se stabilisa que je commençai a reconnaître des éléments tel qu'un bureau, ou une étagère et ce genre de chose. Me frottant l'endroit ou je m’étais pris le coup, je poussai un gémissement, celui qui m'avait frappé ne m'avait pas raté. Je n’étais pas ligoté ou attaché a une chaise, c’était un peu cliché mais c'est ce a quoi je me serais attendu sachant que je venais littéralement de me faire enlever par je ne sais qui. J’étais couché sur un sofa en cuir bien plus agréable que mon fauteuil miteux, le sofa produisit un petit couinement a chacun de mes mouvements. Me mettant en position assis, je jetai un coup d’œil autour de moi. La pièce était plus bien aménagée, pas de cave sordide ou de hangar a torture. Je devrais plutôt m'en réjouir plutôt que de me plaindre, mais la réalité était la, quelqu'un m'avait kidnappé. Pour quoi et dans quel but je n'en avais aucune idée. A cote du sofa quelqu'un avait laissé un petit plateau avec un verre de coca et quelques biscuits, a mon égard sûrement, bien que la tentation était forte, je ne trouvais pas cela très intelligent de manger quelque chose qui pourrait très bien contenir de la drogue.
Contrairement au cabinet de Clayden, la pièce était éclairé, la seul particularité était le fait qu'il n'y avait aucune fenêtre, c’était une pièce uniquement composé de mur et éclairé par des lampes en tous genres.
C’était bien presque l'une des première fois que je voyais cela. J’étais encore trop faible pour me déplacer alors je restai assis réfléchissant déjà a un moyen de sortir d'ici, je n'eus pas a réfléchir longtemps cependant car l'unique porte d'entrée finit par s'ouvrir. Un jeune homme d'une trentaine d'années a vue d’œil pénétra a l’intérieur et un sourit en me voyant debout.
- Ah, je me disais bien que tu allais te réveiller. Dit-il tout joyeux.
Le ton de sa voix était amical et doux, il parlait comme si nous étions des amis de toujours, visiblement il y avait beaucoup plus de psychopathes dans cette ville que je ne le pensais. Pour ma part je ne dis rien, l'observant se rapprocher j’étais prêt a agir, seulement dans mon état je ne pourrais rien faire de bien fameux. Le jeune homme me voyant assis sur le sofa alla chercher la chaise se trouvant derrière le bureau et la traîna devant moi avant de s'asseoir dessus. Puis me fixant du regard il ne dit rien s'attendant sûrement a me voir dire quelque chose, cependant face a mon silence de pierre il finit par se lancer.
- Bon, je me doute que je ne fais pas bonne figure en ce moment.
Je ne répondis pas, ce gars n’était pas net, il était sûrement souriant en ce moment même mais qui sait ce qu'il allait faire bientôt ? Le mieux était de le laisser parler sans rien dire, je n'avais rien a lui dire, malheureusement je n’étais pas vraiment en position de force et lui tenir tête ne m'avancerai.
Baissant son regard vers le verre et l’assiette il déclara :
- Tu peux en manger si tu veux ils sont pour toi.
Ne me voyant pas bouger il ajouta ensuite :
- Non ? Eh bien ils sont pour moi je suppose.
En piochant un, il le porta a sa bouche avant de mordre dedans.
Ça voulait dire que les biscuits n’étaient réellement pas empoisonnés.
Non, c’était sûrement un stratagème pour me mettre a l'aise, il y en avait quelqu'un ne contenant pas de drogue ou de poison et il avait fait exprès de prendre celui la. Je ne devais pas me laisser amadouer. Ce gars était bizarre, malgré son age apparent il avait des mimiques et la gestuelle d'un jeune adolescent, j'avais l'impression de voir un ado qui aurait oublié de prendre en maturité en grandissant. Il portait un t-shirt bleu ainsi qu'une veste noir par dessus, il avait choisit deux couleurs n'allant pas très bien ensemble, mais pourquoi je pensais a ça moi ? J’étais retenu captif contre mon gré et j’étais en train de faire des commentaires sur son foutu style vestimentaire.
- Bon, tu t'attendais sûrement a autre chose je parie. Déclara-il
Sur ce point au moins, il avait raison.
- Vous êtes qui ? Lui dis-je d'un ton sec
En me voyant parler pour la première fois, il eut un sourire de soulagement et déclara d'un ton presque ironique.
- Je me disais bien que tu savais parler.
- Je vais répéter, vous êtes qui ?
C’était une approche dangereuse, je ne savais rien de ce type et de ce qu'il pourrait me faire mais il fallait impérativement que je garde une position de force, je ne pouvais pas céder a la peur ou il pourrait en tirer profit.
- Je suis un ami voyons, tu peux m'appeler, Marc. Dit-il en me tendant la main
Je me contentai de l'ignorer mais voyant qu'il ne semblait pas baisser sa main je me laissai bêtement tenter et la lui serrai en retour. Marc avait une vrai poigne de fer, c’était une vrai poignée de main de bonhomme comme on pourrait le dire. Piochant parmi les biscuits il m'en tendit un en souriant. Je ne le refusai pas mais je ne croquai pas dedans pour autant. Cela ne sembla pas le déranger car il prit alors la parole.
- Honnêtement, j'aurais aimé pouvoir me passer du coup sur la tête, mais je ne pouvais pas prendre le risque de te laisser voir l'emplacement de cette demeure. Dit-il d'un ton posé.
- C'est pour cette raison qu'il n'y a pas de fenêtre ? Murmurai-je
- Exactement, la vérité c'est que nous ne sommes pas ennemis.
Sa remarque me fit doucement rire, c’était assez drôle a entendre venant de l'homme qui m'avait fait enlever en pleine journée. Marc avait l'air d’être un type de confiance mais il était clair qu'il était dans un rôle. Il n'allait sûrement plus tarder a dévoiler ses vrais motivations. Pour l'instant il était courtois a mon plus grand bonheur, mais il n'allait sûrement pas le rester bien longtemps, je redoutai ce moment.
- Dites moi directement qui vous êtes bon sang. Lui dis-je exaspéré par sa manie de tourner autour du pot.
- Droit au but, sympa, bon c'est très simple, tu as quelque chose qui nous intéresse, arrange toi pour nous le donner et en échange on te rendra nous même un grand service.
De quoi pouvait-il bien parler ? Je voyais mal ce qu'un gars comme moi pourrait bien d'assez précieux que pour justifier un enlèvement. A la manière dont Marc l'avait dit tout semblait indiquer qu'il s'agissait d'un bien matériel et j'avais beau réfléchir je n'avais rien de valeur. Je lui posai alors la question conscient que coopérer me serait plus bénéfique.
- Je vois pas mal ce que je pourrais bien avoir d'aussi précieux.
- En fait, je me suis peut être mal exprimé, celle que nous recherchons tu la connais mieux sous le nom d'Aëlita.
Aëlita ? Alors ce n’était pas d'un objet dont il était question mais d'une personne ? Mais pourquoi voulait-il tant avoir Aëlita ? Ce qui me marquai également fut la fin de sa phrase « sous le nom d'Aëlita »
Comme si elle avait plusieurs prénoms, il aurait du dire « Elle s'appelle Aëlita » tout simplement mais non il l'avait bien dit comme ça.
- Pourquoi elle ? Demandai-je
- J'ai mes raisons de lui courir après. Déclara Marc en détournant le regard
Ce n’était pas de la colère que j'avais vu dans son regard a l'instant non, on aurait plus dit de la déception et de la fatigue. Je me serais attendu a le voir devenir rouge mais il avait eut une réaction étrangement plus modéré. J'avais besoin d'en apprendre plus avant qu'il ne se referme complètement.
- Et pourquoi moi ?
- Tu est la seul personne que je vois a survire plus d'une journée a ses cotes et ça en dit beaucoup sur l'affection qu'elle te porte.
- Je ne comprend pas.
- Et tu n'as pas besoin de comprendre, je te demande simplement de m'aider a mettre la main dessus, livre nous Aëlita et je saurais me montrer reconnaissant.
- Pourquoi j'accepterai de livrer une amie ?
- Parce que j'ai moi aussi quelque chose de crucial qui t'aidera beaucoup.
Il avait piqué ma curiosité, il était hors de question de vendre Aëlita mais je voulais entendre sa proposition alors je le laissai continuer.
- Et c'est quoi ?
- Aëlita n'a que des indices sur son emplacement, mais moi je sais ou se trouve Mars.
Quand il prononça cette phrase j'en eus presque le souffle coupé.
Durant un instant, le temps sembla geler autour de moi. Marc avait bien dit ce qu'il avait dit mais j'avais l'impression d’être dans un rêve. Ça ne pouvait pas être vrai, il était forcement en train de me mentir. Personne ne pouvait savoir ça, il ne me disait pas la vérité, il savait cependant ce qui était le plus important pour moi. Ma poursuite de Mars. Il fallait que je relativise, ce type était en train de me mentir.
- C'est impossible, Mars a disparu durant l’enquête de police.
- Oh non crois moi, il est toujours la, et bien vivant. Déclarai Marc en souriant.
Cette aisance dans son regard, c’était insupportable, le simple fait de me dire qu'il savait quelque chose qui pourrait m’être crucial était impossible a supporter. Et désormais j'avais un doute horrible planant en moi.
Et si Marc savait réellement ou trouver Mars ? Coïncidence d'ailleurs avec son prénom qui n’était différent que d'une seule lettre avec celui de Mars.
Le seul soucis dans tout cela, c’était les termes du contrat. Est-ce que j’étais prêt a vendre Aëlita bêtement comme ça sans raison ?
Ça serait complètement stupide de ma part, cependant, il y avait cette info, et cette simple info a elle toute seule était suffisamment importante que pour me faire douter. Aëlita était solide et rusé, elle pourrait sûrement s'en sortir même si elle venait a être prise, d'ailleurs Marc ne voulait peut être même pas la tuer ou quelque chose du genre, il n'avait encore rien dit a ce sujet. J'avais besoin d'en savoir plus, ce n’était pas suffisant.
- Qu'est-ce que vous attendez de moi ?
- C'est simple, tu est la seule personne en qui Aëlita a confiance, je veux que tu l'attire a un endroit ou elle ne se doutera de rien, a partir de la mes gars et moi on s'occupera du reste.
Marc foulai alors dans sa poche et en extirpa un GSM dernier modèle flambant neuf avant de me le tendre. Hésitant légèrement, je le saisis touchant l’écran comme si il s'agissait de la peau d'un nouveau né.
- Vois ça comme un petit cadeau pour te prouver mes bonnes intentions, j'y ai également inscrit un numéro spécial, tu n'auras qu'a le composer quand tu jugeras le moment venu et on sera la avant que tu ne puisse t'en rendre compte.
Ça semblait irréel, j'avais l'impression d’être un agent secret partant en mission, il y avait absolument tous les clichés. Pourtant c’était bien la réalité. J’étais face a un homme détenant peut être ma seul chance de pouvoir enfin me venger et en échange il voulait que je condamne Aëlita.
- Pourquoi moi, pourquoi ne pas envoyer vos hommes ? Lui dis-je
- J'ai déjà essayé cette alternative, mais cette fille est un monstre, a chaque fois, personne n'est revenu vivant pour me faire part de la situation, cette fille est horriblement redoutable comme tu as pu le constater par toi-même.
A cet instant, un doute s'insinua en moi, et les paroles de Marc ne firent que les confirmer, des hommes, la traque d'Aëlita, un monstre,..
- C’était vous a la soirée ! Déclarai-je en me levant d'un bon et renversant le plateau.
Le verre éclata sur le sol déversant tout son contenu sur le sol, Marc baissa la tête et observa le liquide se répandre sans dire un mot puis releva finalement la tête vers moi. Son sourire avait disparut mais il semblait toujours être aussi calme.
- J'admire ton audace, mais pour il serait préférable pour ton propre bien que tu ne t'imagine pas intouchable. Dit-il d'un ton calme mais pourtant si effrayant.
Face a son regard je fus comme tétanisé et lui obéit sans même y réfléchir une seconde fois, j'avais juste agis a l'instinct en quelques sortes. Me voyant me rasseoir, Marc respira un grand coup semblant se détendre.
- Me calmer ? Vous savez combien de mort vous avez fait ce jour la ?
- C'est certes très triste mais c’était nécessaire, cette fête était l’occasion rêvé pour éliminer Aëlita.
- De quel droit vous vous permettez de prendre la vie d’innocents comme ça ? Lui dis-je contenant ma colère sachant très bien que ça ne ferait qu'empirer la situation
- Et toi Joëlle, pourquoi avoir tué ces jeunes ? Rétorqua Marc d'un air presque indifférent
Je fus cloué sur place, comment pouvait-il savoir pour cela ? J’étais le seul présent dans la salle et encore conscient, a mes souvenirs il n'y avait pas non plus de camera alors comment ? Comment avait-il su ?
Si il savait cela alors je n'avais plus aucune crédibilité dans mes dires, il venait de marquer un point important que je ne pourrais sûrement plus rattraper, cela ne voulait pas dire pour autant qu'il avait gagné. Contrairement a lui, je n'avais pas massacré et condamné des jeunes a une mort ignoble et douloureuse tout ça pour avoir une seule personne, c’était Marc la personne a blâmer pas moi.
- J'avais mes raisons de faire cela. Répondis-je sachant très bien que mon excuse ne faisait aucun sens.
- Tout comme j'ai mes raisons d'en vouloir a Aëlita. Répondît-il
- Vous aviez milles et une occasions de l'avoir avant cela, sans parler du fait que vos hommes ont également tentés de me tuer moi aussi. Affirmai-je
J'allais mentionner la maison d'Aëlita mais je me ravisai au dernier moment. Peut être n’était-il pas au courant pour cet endroit ?
Ça semblait improbable mais je ne pouvais pas prendre le risque de dévoiler la cachette d'Aëlita si c’était le cas.
- C'est la que tu fais erreur Joëlle, est-ce que tu as vu mes hommes s'en prendre directement a toi ne serait ce qu'une fois ?
Il y a bien le premier, mais il est vrai qu'il n'avait fait que me pousser certes violemment mais il m'avait simplement poussé, j'ai moi même cru qu'il allait s'en prendre a moi mais Aëlita la tué avant que je puisse vérifier. Le deuxième quand a lui s’était directement jeté sur Aëlita et ne s'en était pris a moi que parce que je l'avais attaqué. Non, Marc disait vrai sur ce coup la.
- Notre objectif a toujours été Aëlita, pas toi, cependant toi, tu n'as pas hésité un seul instant a tuer une bande de jeunes sur un simple coup de tête
- Je trouve ça assez drôle venant de l'homme qui a provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes.
- Bon sang écoute moi. Hurla Marc en se levant d'un coup.
Il tapa dans sa chaise qui s'envola au fond de la pièce, sa réaction fut si soudaine et son changement d'humeur si brusque que je sursautai légèrement en espérant qu'il ne l'avait pas vu.
- Tu ne connais rien de cette fille ni de qui elle est vraiment, je n'ai aucun regret a avoir sacrifié tout ces gens, je serais prêt a en tuer 1000 si ça pouvait m'aider a avoir Aëlita.
Je l'avais prévu, Marc n'avait plus rien d'aimable. Je m’étais également trompé a son sujet, il avait bel et bien une haine voué envers Aëlita.
Mais pourquoi un homme de plus de 30 ans en voudrait a une jeune fille ?
Il était hors de question de vendre Aëlita a un taré pareil, ma décision était prise, sa soi-disant info sur Mars n’était sûrement qu'un ramassis de mensonge, je ne me ferais pas avoir avec cela. Mais j’étais bien conscient que je ne pouvais pas refuser comme cela sans que ça ne fasse réagir Marc.
J’étais bloqué entre deux chaises, je voulais cet info mais pas au prix d'Aëlita, ni même de Chloé d'ailleurs. Il était hors de question de mettre la vie de mes proches en danger, j'avais fais preuve d’égoïsme par le passé mais c’était quelque chose que je ne pouvais pas accepter.
- Je vois. Dis-je calmement en espérant que ma phrase serait suffisante pour calmer Marc qui semblait être sur le point de ravager la pièce.
- On se reverra encore ne t'en fais pas. Déclara-il reprenant peu a peu son attitude initial.
- Le numéro je sais.
-Retiens bien une chose Joëlle, nous ne sommes pas une organisation criminelle international et je ne suis pas un baron de la drogue ou que sais-je encore, ce n'est pas un film, je pense cependant que toi et moi sommes dans le même camp, j'ai remarqué que tu avais tendance a pas mal rejeter Aëlita ces derniers temps, tu nous conduis vers elle, et on t'en débarrasse. Aussi simple que ça.
Rêve toujours vieillard, je n'ai pas l'intention de t'appeler, il fallait que je met Aëlita en garde des que je la reverrai mais pour cela il allait falloir que je redouble de prudence, Marc allait sans aucun doute me faire surveiller pour être sur que je respecte les termes de mon contrat. Non ça ne faisait aucun sens, alors pourquoi me donner un numéro si ils étaient toujours proche ? Je saurais sûrement quoi faire.
- Je vais y réfléchir. Lui dis-je en tentant de paraître sur de moi.
- Ça j'en suis persuadé, il est temps de nous dire au revoir, malheureusement, je ne peux pas te laisser voir le chemin. Déclara Marc en souriant
A l'instant ou il prononça ses paroles une sorte de violent choc électrique me traversa la colonne vertébrale et je me réveilla en sursautant dans mon canapé. Ce n’était plus le sofa, c’était bel et bien mon vieux canapé.
J’étais de retour dans mon appartement, tournant la tête vers les fenêtres je constatai qu'il faisait soir. Est-ce que j'aurais rêvé tout cela ? Ce n’était pas la première fois que j’étais victime d'une telle chose mais j’étais toujours aussi choqué me demandant si j’étais réellement réveillé. Non, c’était différent, j'avais déjà eu des hallucinations, mais cette fois ci quelque chose était différent. J’étais sur la frontière entre le réel et le rêve, alternant entre les deux, mes yeux étaient ouverts mais j’étais encore dans un état de semi-conscience sentant mes yeux se refermer de par eux-mêmes. Il fallait que je bouge avant de me rendormir. L'instant ou je posai un pied au sol quelque chose de lourd chuta au sol. Baissant la tête je vis un objet brillant que je ne reconnus pas tout de suite. Le prenant en main je du coller mes yeux juste en face et attendre que ma vue s'adapte pour pouvoir enfin le reconnaître.
Un téléphone.
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