Pourquoi partout où je vais, il neige. Washington. Quelle magnifique ville. De plus, dans deux jours c'est Noël, et dans deux jours nous jouons enfin cette rencontre qui perdure depuis près de cent ans. Le soir du vignt-quatre décembre, deux équipes sont formées pour jouer l'une contre l'autre. Généralement, c'est une équipe composé par des joueurs nord-américain uniquement. Mais cette année, comme il y'a exactement trente ans, c'est une équipe nord-américaine, qui affronte une équipe de l'URSS, ou aujourd'hui la KHL. Je viens d'arriver à la patinoire, elle est beaucoup plus grande que mon palais des glaces russe, ou que ma patinoire suisse...

- Fabien ! Attends-moi !

C'était Nikita qui courait derrière moi, traînant son gros sac sur une seul épaule.

- Nikita ! Donne moi ton sac que je t'aides un peu.
- Tu es fou, tu crois que je ne suis pas au courant pour ton épaule ? Je sais que tu es encore blessé.
- Tu dis n'importe quoi, laisse moi au moins porter tes crosses.

Il me tendis ses deux crosse avec la main droite toute frigorifié par le vent américain.

- Où sont les autres ? Me demanda-t-il.
- Ils doivent déjà être à l'intérieur.

Après dix bonnes minutes de recherche, on trouva enfin le vestiaire qui nous était attribué. Je pris un grand soupire, et ouvrit la poignet sans trop réfléchir. Et soudain, des cris russes se propagèrent dans mes oreilles. Ils étaient tous là. On était hélas que quatre de notre club. Les autres ? Des joueurs des quatre coins de la Russie. Je pris place à côté de Ilia, notre gardien.

Il me regarda et me salua d'un grand sourire.

- Donc le suisse sera bel et bien de la partie. prokhladno !
- Ou sont mes affaires ? Le coach m'a dit que tout serais ici.
- Va voir tout au fond ! à l'endroit ou il y a les Saint-Pétersbourgeois.
- Ah ouais d'accords... sympa leurs nom n'empêche.

Je me dirigé donc au fond des douches pour voir où était mon équipement et mes crosses. Quand soudain, je m'arrêta fixement. C'était lui, le fameux trente-sept. Le défenseur de plus de deux mètres qui me brisa la clavicule... Il me regarda en souriant, et se retourna vers son coéquipier et lui dis ces mots en russe: << Tu crois que je n'ai pas tapé assez fortement ? En tout cas, il est là. >> Je baissa ma tête, et alla récupéré l'un des sacs qui était entreposé au fond de la salle. Mais lequel était le mien ? Puis, une vois fine me dit en Russe que c'était celui de droite, je répondis merci, et le pris avec moi, ainsi que mes crosses. J'ouvris le sac. La première chose que je vis, c'était mon nouveau maillot. Un maillot rouge et doré, qui ressemblait beaucoup à ceux que portait les soviètes en 1980 lors du dernier match. Devant, il y avait de gravé: KHL, mais si on regardait derrière, on pouvait voir CCCP d'écris. Etant donné que le maillot était totalement neuf, je suppose que c'était fait exprès. Derrière, Fabien vingt-deux. Alors qu'avec le CSKA, j'ai mon nom de famille derrière, mais je ne vais pas me plaindre. L'équipement enfin mis, tout le monde est prêt à aller s’entraîner. C'est notre premier entraînement ensemble. On a déjà tous joué contre. On se connait assez bien en deux saison face à eux. Mais je ressens ce stress, qui m'oblige à me poser plusieurs question. Et la plus importante, est-ce que l'on va gagner ?