<h1>Noelfic</h1>

Bloc-notes de Lasfa


Par : MrLasfatal

Genre : No-Fake , Réaliste

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 3

L'interview

Publié le 08/04/12 à 22:10:18 par MrLasfatal

Il devait être 23 heures quand Igor est venu me chercher pour m'accompagner jusqu'à ma voiture, il devait faire très froid vu son grand mentaux polaires.

- Monsieur, il est l'heur de rentrer, je vous conseille de mettre une veste vu le temps qu'il fait dehors.
- Merci Igor, très bon conseille.

Puis, une fois ma veste décrochée du porte-mentaux, et une fois enfilée sur mes épaules, mon garde du corps m'accompagna et m'ouvrit toute les portes qui se dressaient devant moi.

- Je pense que la foule ne vous intéresse guère pour changer.

Ceux que j'aimais chez Igor, c'était son professionnalisme, puis, son petit accent russe me faisait rire à chaque fois, ça mettait de la bonne humeur entre nous.

- Vous avez tout compris, je vous demande donc de les repousser.

Il ouvrit la porte vitrée, je pouvais déjà apercevoir quelques personnes, équipées d'appareil photos et de caméras. J'entendais mon nom dans des cris bizarre, du russe en somme. Puis, une voix féminine se dégagea des autres:

<< Fabien, Fabien ! Une question pour la télé Suisse ! >>

C'était une fille de chez moi... Comment refuser un interview francophone. Mais Igor, la poussa de sa grosse main, et l'écarta de mon chemin, je m’arrêta quand même, et lui proposa de me téléphoner pour conclure une date pour un futur entretien. Je lui tendis une carte avec un numéro de téléphone privée que mon agent m'avait fait faire pour ce genre de situation. Une fois la marche finis, et ma voiture atteinte, Igor m'ouvrit la porte et me demanda de sa voix roque:

<< Pourquoi elle et pas une autre monsieur ? >>

- Tout simplement par-ce qu'elle vient de chez moi.

Enfin, c'était une excuse comme une autre, elle me plaisait beaucoup également, alors pourquoi pas.

Le lendemain, mon téléphone sonna très tôt.

- Monsieur Petterson ?
- Oui ?
- C'est Charline Charlet, la journaliste de hier soir.
- Ah, oui, et donc, vous avez réfléchie à une date ?
- Pourquoi pas tout de suite ? Si cela ne vous dérange pas.
- Je vous attends donc.

J'étais encore en boxer, à moitié endormis, et ma jambe toute endolorie me faisait encore mal à cause de la charge de hier. De plus, mon appart n'était pas vraiment ranger, quelques coupes de champagne dissimulées un peu partout, mes habits qui traînaient sur le sol, des cendriers plein...
Autant dire que mon appart était limite un dépotoirs, et que ce n'était pas l'endroit parfait pour inviter une fille. Je venais juste de finir d'enfiler une chemise qu'on sonna à la porte. C'était elle, une petite blonde vêtu d'un bloc-notes et d'un stylo rose glissé très joliment sur son oreille droite.

- Entrez je vous pris.
- Merci.

Elle avait une fois merveilleuse, et des yeux bleus d'une beauté rare.

- Je vous laisse vous installez sur mon canapé, puis je répondrais volontiers à vos questions. Je vous sert quelque-chose ?
- Cela dépend de ce que vous avez dans votre frigo.
- Je vous propose un cocktail fait maison, dont je suis l'un des seuls à connaître le secret.
- Alors volontiers !

Elle s'installa tranquillement sur mon canapé en cuir noir, et croisa ses jambes d'une manière très sexy. Moi, de mon côté, avec ma chemise ma boutonnée, et mon pantalon en couture qui comportait de nombreux plies, je préparé ce fameux cocktail. Je finis de secouer le shaker et servit les deux verres.

- Alors commençons monsieur Petterson.
- Appelé moi Fabien.
- Oui, alors Fabien, tout d'abord, pourquoi la Russie ? Et pourquoi le CSKA Moscou comme club ?
- Tout simplement car mon entraîneur, Slava Bykov m'a convaincu de venir, et puis, une offre de ce calibre ne se refuse pas. Quand un club vous propose près de cinq millions par années pour une durée de contrat de trois ans dans l'un des clubs les plus prestigieux de cette ligue, je ne voit pas comment refuser. De plus, je suis tombé amoureux de la Russie, ce pays, je le trouve magnifique.
- Cela fait maintenant sept que vous jouez pour le CSKA, le Russe n'est pas trop dur à apprendre ?
- J'ai eu de la peine au début, étant une langue très complexe, mais avec le temps, et beaucoup de cours j'ai réussie à me retrouver un peu dans tout ça, même si les autres joueurs, mis à part Nikita, me parlent encore en anglais.
- Vous parliez de Nikita, qui est-ce ?
- Nikita ? C'est Nikita Filatov, mon meilleur ami en Russie, et sans doute le meilleur joueur du club, il est notre capitaine, et il ne doit pas être beaucoup plus âgées que moi.
- Parlons d'âge, vous êtes jeunes, vous allez fêter vos dix-sept ans, pourquoi partir si tôt ?
- Vous m'avez pas l'air plus vieille, donc je vous repose la même question.
- Si cela vous intéresse, je suis né en Russie, et j'ai dix-huit ans.
- Oui, mais je sais que vous n'avez pas vécu ici.
- Bon, donc vous pouvez répondre à ma question ?
- Oui, donc je disais, j'étais très autonome de toute manière, et puis l'envie de partir me plaisait plus qu'autre chose, alors quand j'ai eu une occasion, j'ai sauté dessus.
- Et avec votre famille ? Le contact est-il rare ?
- Mon père regarde chaque matche que je joue à la télé, et je leur téléphone chaque soir. Ma petite soeur m'a rendu visite récemment.
- Vous êtes donc proche de votre famille ?
- Oui très.

Elle continua avec ses questions, toutes aussi original qu'un simple: Salut, ça va. Mais, la dernière question ne suivait pas du tout les autres.

- Et une fiancée en vue ?
- Comment ça ?
- Vos fan féminines aimeraient le savoir, est-ce que Fabien Petterson est casé.
- Alors écoutez Charline, pour le moment, je n'y ai pas pensé, avec le hockey je n'ai vraiment pas le temps, mais si vous acceptez de me revoir pour cette fois-ci un vrai rendez-vous, peut-être que mon statut changerais.

Elle me regarda d'un doux sourire, et d'une jolie rousseurs sur ses joues.

- Pourquoi pas, je vous laisse donc mon numéro.
- Soit, pourquoi pas un restaurant lundi soir, je n'ai rien de prévu.
- Avec joie.

Elle finit son verre d'une traite, et me remercia pour mon accueil, je la raccompagna jusqu'à ma porte. Elle me tendis la main en gage d’au revoir, mais, charmeur comme je suis, je pris sa main et l'embrassa.

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