Projet Source Rouge
Par : picsou_riche
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 11
Pour l’amour, ne soit pas la mort.
Publié le 13/06/15 à 11:34:27 par picsou_riche
Un mort-vivant vêtu d’un pull et d’un jean nous bloquait la rue. Ashlea s’avançât en l’invitant à se dégager de là enfin de nous laisser passer mais il lui répondit en la frappant. Surprise Ashlea n’eut pas le temps de réagir et finit au sol, le mort-vivant en profitât pour se ruer vers moi et me pris par la main. Il sortit un couteau de sa poche et tenta de le placer sur mon crane. Fort heureusement Ashlea réussit à intervenir à temps car je n’étais pas en mesure de pouvoir le vaincre sur le moment.
- Lâche-là sale connard, lâche-là !
Ashlea frappait le mort-vivant mais il était bien trop fort pour nous, et il put facilement se dégager d’Ashlea. Il revint alors vers moi.
- Alice va-t’en d’ici, c’est toi qu’il veut tuer. Pars s’il te plaît !
Me hurlait Ashlea alors qu’elle était par terre, à mes pieds. Elle se leva pour se mettre face à moi et me répéter sa demande.
- Hors de question Ash’ je ne te laisserais pas ici, lui répondis-je fermement.
- Je ne veux pas qu’il te fasse du mal.
- Moi non plus je ne veux pas qu’il t’en fasse alors ferme-là. Je reste ici que tu le veuilles ou non !
- Il… Il veut te tuer Ali…
Ashlea n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le mort-vivant la pris par les cheveux avant de lui planter son couteau dans la gorge. Elle écarquilla les yeux, du sang coula de sa gorge et inonda son t-shirt de rouge. Elle tenta de prononcer un mot, ses lèvres bougèrent sans qu’elle ne parvienne à émettre un son. Elle tomba à terre, même si ça ne pouvait pas la tuer ce genre de blessure était grave même pour un mort-vivant. Mais l’homme me regarda froidement droit dans les yeux. Il frappa Ashlea deux fois à la tête de son pied, si fort que j’entendis un os se briser. Elle cria et j’étais impuissante, paralysée par la peur. Il la frappa une troisième. Il se fichait pas mal d’elle en effet car il me regardait sans relâche, mais y ayant vu un obstacle pour me tuer moi, il avait décidé de l’éliminer.
- Espèce de pourriture !
- Désolé pour ta compagne. Pauvre fille… C’est de notre faute Alice. Ce que tu es, et ce que je suis devenu. Je te préviens. Je suis l’un des scientifiques qui travaillent sur le projet que tu es, le Projet Source Rouge. Cette chose était une stupide erreur scientifique. Quelle idée nous avons eu, ça semblait sympa sur le papier mais dans la réalité c’était plus qu’horrible. Et quand tu t’es réveillée, que tu as filé dans la nature et que tu nous as apporté tout ça, ces morts-vivants… Que j’en suis devenu un aussi. En fait j’ai compris que je devais réparer cette erreur que nous avions faite avec toi. Devine qui a tué tous les scientifiques travaillant sur le projet ? Le Docteur y compris… Que tu aies quitté il y a quelque secondes n’est-ce pas ? Votre conversation m’a donné des infos intéressantes à ton sujet. Si je veux détruire tous les mort-vivants pourquoi ne pas commencer avec toi, projet Source Rouge ?
- Ne m’appelez pas comme ça.
- Sinon quoi Source Rouge ? C’est ton véritable nom après tout. Alice ? Savais-tu que chacun des scientifiques ont décidés de comment tu serais… Et moi j’ai décidé ton prénom, le prénom de ma chérie, ma fille…
- Et donc ?
- Elle est morte. Et je t’ai donné le prénom de ma fille. Je pensais que tu serais une belle chose pour la science mais tu es une erreur Source Rouge !
- Taisez-vous !
Je pris l’homme au cou et le frappa sur la tête à multiples reprises. Il me repoussa et repris son couteau que je réussis alors à retourner contre lui avant de le poignarder plusieurs fois. Je devrais remercier Ashlea qui m’a appris à me battre. Mais il parvint tout de même à me blesser en me taillant largement le bras et pris la fuite. Il était bien trop affaibli après une quinzaine de trous dans l’estomac et pris la fuite en titubant et proférant des menaces.
Je me jetais sur Ashlea que je pris dans mes bras.
- Ashlea… Ash’ allez, s’il te plaît, réveille-toi !
Pas de réponses… Je la pris dans mes bras et continua ma route vers l’hôpital. Pas celui des vivants non, le nôtre. J’espérais qu’elle n’en meurt pas, mais c’était peine perdue… Du moins c’est ce que je croyais quand ses lèvres remuèrent.
- Alice… Merci.
- Ashlea ?
- … Merci.
Elle ferma les yeux aussitôt. Elle avait besoin de repos.
Ashlea semblait à bout, les morts-vivants ont tout de même une résistance limitée à la douleur et aux blessures même si ils ne peuvent pas en mourir, même si elle est supérieure à celle des vivants. Je devais la tenir pour qu’elle arrive à marcher aussi bien qu’elle le pouvait avec peine. Quand nous étions enfin arrivées à l’hôpital les autres étaient venus nous poser des questions pour savoir qu’elle était le problème, alors je leur avais expliqué la rencontre avec l’autre mort-vivant qui avait voulu me tuer et qui avait blessé Ashlea.
- Il faut tout de suite amener Ash’ à l’infirmerie elle est trop faible, criais-je.
- Je vais l’amener, laisse-moi faire. Toi va te reposer, me dit Justine calmement.
J’acquiesçais cette idée.
- Je viens avec toi Alice, renchérit Jodie.
Jodie m’accompagna donc jusque ma chambre. Là elle s’occupa rapidement de moi en nettoyant le sang de mon corps et bandant mes blessures qui étaient plus légères que celles d’Ashlea. J’espérais qu’elle puisse s’en sortir.
- Alice, d’après ce que j’ai compris de ton histoire cet homme était l’un des scientifiques qui sont à ton origine c’est ça ?
- Oui. Il voulait tuer tous les mort-vivants et toutes traces de ce projet. Il me jugeait… comme une erreur scientifique.
- Pour moi tu es on ne peut plus humaine, dit Jodie en me souriant.
- Tu es gentille Jodie. Mais il n’a pas tort. Regarde le monde maintenant… C’est épouvantable. A cause de ça des personnes comme toi sont mortes. Et sans compter aux familles qui sont derrières. Je pense que parfois on pense trop au défunt mais on oublie surtout ce que sa mort entraîne… la tristesse des amis, de la famille. Le défunt après tout il est mort. Il ne peut rien regretter, rien ressentir.
- C’est vrai mais dans notre cas nous avons toujours des sentiments.
- Oui. Après je ne sais pas si ça plait vraiment de savoir que son proche soit un mort-vivant.
- Je n’ai jamais revu ma famille Alice. Je ne sais pas pourquoi on ne le ferait pas ?
- Parce que les vivants sont plutôt hostiles aux mort-vivants. La culture populaire avec le cinéma comme The Walking Dead par exemple… ben les mort-vivants, les zombies, ce n’est pas vraiment gentils ! Et puis il ne faut pas oublier que nous avons un petit moment de tuerie nous aussi quand nous sommes mort-vivants.
- Je l’ai vécu mais grâce à toi je n’ai tué personne. Je t’en suis reconnaissante… c’était tellement horrible. Je ne sais pas comment Ashlea arrive à supporter l’idée qu’elle ait tuée plusieurs personnes.
- Elle le cache bien mais elle en souffre aussi. Et n’oublies pas que c’est moi qui est tué Ashlea.
- Toi je vois que tu en souffres. Tu ne le caches pas. Mais ton problème c’est que tu as ce désir de tuer qui revient assez souvent.
- Je dois garder le contrôle sur ce que je devrais réellement être. Moi je ne suis pas humaine, pas entièrement du moins, au fond.
- Bref pour revenir à ce mort-vivant, qu’est-ce qu’il compte faire ?
- Je pense qu’il va chercher à tuer des mort-vivants. Alors soyez sur vos gardes car il est dans les parages. N’oublie pas que notre point faible c’est notre cerveau, sans cerveau personne ne peut vivre même un mort-vivant. Ensuite il va sans doute détruire toutes les traces de l’expérience. Et je suis dans doute l’une de ses cibles prioritaire.
- On fera en sorte de te protéger et…
Jodie venait d’arrêter de parler quand Justine entra dans la chambre. Elle nous regardait d’un air plutôt dépité et néfaste. Ce qui se confirma quand elle m’annonça qu’Ashlea était dans un état vraiment très grave, plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Je tombais en larme avant de faire une crise de colère.
- Alice ? S’étonna Justine.
- Mais non ! Vous ne pouvez pas la soigner ? Justine, vous n’y arrivez pas ? Vous n’êtes pas fichus de réussir à la soigner ? C’est ça ? Je veux pas qu’elle meurt, je ne veux pas qu’elle ne puisse pas se relever. Soignez là bon sang !
- Calme-toi Alice ! Pourquoi tu t’énerves contre Justine ?!
- Parce que Ashlea… on est… on est ensemble. C’est ma copine.
- Quoi ?! Pourquoi tu n’as rien dit à personne ?!
- Je ne voulais pas que ça se sache, pas encore du moins.
Elles semblaient assez choquaient de cette révélation, pourtant il était certain qu'elle s'en doutait déjà un peu auparavant. Elle ne répondirent rien par la suite accepta cela comme de vraies amies. Justine m'invita à me lever de mon lit pour la suivre jusque l'infirmerie. Une fois là-bas après avoir traversé quelques couloirs et quelques salles avec des regards curieux braqués sur moi je rejoignais Ashlea qui était allongée sur le brancard. Amy lui tenait la main tandis que ma copine avait ses yeux encore fermés.
Une fois là-bas après avoir traversé quelques couloirs et quelques salles avec des regards curieux braqués sur moi je rejoignais Ashlea qui était allongée sur le brancard. Amy lui tenait la main tandis que ma copine avait ses yeux encore fermés. Cette fois il n'y aura sans doute pas de nouveaux miracles comme la dernière fois. Cette journée où nous avions combattu la milice et qu'elles avaient survécus à une balle dans la tête. Mais comment se faisait-il qu'elles n'étaient pas mortes de ça si c'est le point faible des morts-vivants ? Si c'est notre seule issue vers une mort définitive ?
- Les filles, vous vous souvenez du jour où n'êtes pas mortes d'une balle dans la tête avec la milice ? Je me disais... Peut-être devrais-je allez revoir le docteur afin qu'il me donne une explication.
- C'est vrai. On n'est pas mortes de ça et c'est ce qui aurait dut nous tuer. Je pense que tu devrais y allez maintenant pour lui parler d'Ashlea aussi, renchérit Justine. Nous on reste pour veiller sur elle d'accord ?
- Oui vous avez raison je ne peux rien faire de plus pour Ashlea. La voir comme ça ne me fais que du mal... Amy je t'en supplie...
Amy ne répondit rien mais elle compris où je voulais en venir. De plus il n'était pas compréhensible qu'Ashlea soit dans un état si faible, malgré ses blessures graves et même si nous avions une limite à la résistance elle aurait déjà dut être debout ou au moins réveillé depuis un moment. De plus son état semblait s'aggraver plutôt qu'autre chose.
Je partis alors tout de suite en ville, en dépit de ne pouvoir rien faire pour elle, seulement me briser le cœur. Au fond j'avais préférer fuir.
- Lâche-là sale connard, lâche-là !
Ashlea frappait le mort-vivant mais il était bien trop fort pour nous, et il put facilement se dégager d’Ashlea. Il revint alors vers moi.
- Alice va-t’en d’ici, c’est toi qu’il veut tuer. Pars s’il te plaît !
Me hurlait Ashlea alors qu’elle était par terre, à mes pieds. Elle se leva pour se mettre face à moi et me répéter sa demande.
- Hors de question Ash’ je ne te laisserais pas ici, lui répondis-je fermement.
- Je ne veux pas qu’il te fasse du mal.
- Moi non plus je ne veux pas qu’il t’en fasse alors ferme-là. Je reste ici que tu le veuilles ou non !
- Il… Il veut te tuer Ali…
Ashlea n’eut pas le temps de finir sa phrase. Le mort-vivant la pris par les cheveux avant de lui planter son couteau dans la gorge. Elle écarquilla les yeux, du sang coula de sa gorge et inonda son t-shirt de rouge. Elle tenta de prononcer un mot, ses lèvres bougèrent sans qu’elle ne parvienne à émettre un son. Elle tomba à terre, même si ça ne pouvait pas la tuer ce genre de blessure était grave même pour un mort-vivant. Mais l’homme me regarda froidement droit dans les yeux. Il frappa Ashlea deux fois à la tête de son pied, si fort que j’entendis un os se briser. Elle cria et j’étais impuissante, paralysée par la peur. Il la frappa une troisième. Il se fichait pas mal d’elle en effet car il me regardait sans relâche, mais y ayant vu un obstacle pour me tuer moi, il avait décidé de l’éliminer.
- Espèce de pourriture !
- Désolé pour ta compagne. Pauvre fille… C’est de notre faute Alice. Ce que tu es, et ce que je suis devenu. Je te préviens. Je suis l’un des scientifiques qui travaillent sur le projet que tu es, le Projet Source Rouge. Cette chose était une stupide erreur scientifique. Quelle idée nous avons eu, ça semblait sympa sur le papier mais dans la réalité c’était plus qu’horrible. Et quand tu t’es réveillée, que tu as filé dans la nature et que tu nous as apporté tout ça, ces morts-vivants… Que j’en suis devenu un aussi. En fait j’ai compris que je devais réparer cette erreur que nous avions faite avec toi. Devine qui a tué tous les scientifiques travaillant sur le projet ? Le Docteur y compris… Que tu aies quitté il y a quelque secondes n’est-ce pas ? Votre conversation m’a donné des infos intéressantes à ton sujet. Si je veux détruire tous les mort-vivants pourquoi ne pas commencer avec toi, projet Source Rouge ?
- Ne m’appelez pas comme ça.
- Sinon quoi Source Rouge ? C’est ton véritable nom après tout. Alice ? Savais-tu que chacun des scientifiques ont décidés de comment tu serais… Et moi j’ai décidé ton prénom, le prénom de ma chérie, ma fille…
- Et donc ?
- Elle est morte. Et je t’ai donné le prénom de ma fille. Je pensais que tu serais une belle chose pour la science mais tu es une erreur Source Rouge !
- Taisez-vous !
Je pris l’homme au cou et le frappa sur la tête à multiples reprises. Il me repoussa et repris son couteau que je réussis alors à retourner contre lui avant de le poignarder plusieurs fois. Je devrais remercier Ashlea qui m’a appris à me battre. Mais il parvint tout de même à me blesser en me taillant largement le bras et pris la fuite. Il était bien trop affaibli après une quinzaine de trous dans l’estomac et pris la fuite en titubant et proférant des menaces.
Je me jetais sur Ashlea que je pris dans mes bras.
- Ashlea… Ash’ allez, s’il te plaît, réveille-toi !
Pas de réponses… Je la pris dans mes bras et continua ma route vers l’hôpital. Pas celui des vivants non, le nôtre. J’espérais qu’elle n’en meurt pas, mais c’était peine perdue… Du moins c’est ce que je croyais quand ses lèvres remuèrent.
- Alice… Merci.
- Ashlea ?
- … Merci.
Elle ferma les yeux aussitôt. Elle avait besoin de repos.
Ashlea semblait à bout, les morts-vivants ont tout de même une résistance limitée à la douleur et aux blessures même si ils ne peuvent pas en mourir, même si elle est supérieure à celle des vivants. Je devais la tenir pour qu’elle arrive à marcher aussi bien qu’elle le pouvait avec peine. Quand nous étions enfin arrivées à l’hôpital les autres étaient venus nous poser des questions pour savoir qu’elle était le problème, alors je leur avais expliqué la rencontre avec l’autre mort-vivant qui avait voulu me tuer et qui avait blessé Ashlea.
- Il faut tout de suite amener Ash’ à l’infirmerie elle est trop faible, criais-je.
- Je vais l’amener, laisse-moi faire. Toi va te reposer, me dit Justine calmement.
J’acquiesçais cette idée.
- Je viens avec toi Alice, renchérit Jodie.
Jodie m’accompagna donc jusque ma chambre. Là elle s’occupa rapidement de moi en nettoyant le sang de mon corps et bandant mes blessures qui étaient plus légères que celles d’Ashlea. J’espérais qu’elle puisse s’en sortir.
- Alice, d’après ce que j’ai compris de ton histoire cet homme était l’un des scientifiques qui sont à ton origine c’est ça ?
- Oui. Il voulait tuer tous les mort-vivants et toutes traces de ce projet. Il me jugeait… comme une erreur scientifique.
- Pour moi tu es on ne peut plus humaine, dit Jodie en me souriant.
- Tu es gentille Jodie. Mais il n’a pas tort. Regarde le monde maintenant… C’est épouvantable. A cause de ça des personnes comme toi sont mortes. Et sans compter aux familles qui sont derrières. Je pense que parfois on pense trop au défunt mais on oublie surtout ce que sa mort entraîne… la tristesse des amis, de la famille. Le défunt après tout il est mort. Il ne peut rien regretter, rien ressentir.
- C’est vrai mais dans notre cas nous avons toujours des sentiments.
- Oui. Après je ne sais pas si ça plait vraiment de savoir que son proche soit un mort-vivant.
- Je n’ai jamais revu ma famille Alice. Je ne sais pas pourquoi on ne le ferait pas ?
- Parce que les vivants sont plutôt hostiles aux mort-vivants. La culture populaire avec le cinéma comme The Walking Dead par exemple… ben les mort-vivants, les zombies, ce n’est pas vraiment gentils ! Et puis il ne faut pas oublier que nous avons un petit moment de tuerie nous aussi quand nous sommes mort-vivants.
- Je l’ai vécu mais grâce à toi je n’ai tué personne. Je t’en suis reconnaissante… c’était tellement horrible. Je ne sais pas comment Ashlea arrive à supporter l’idée qu’elle ait tuée plusieurs personnes.
- Elle le cache bien mais elle en souffre aussi. Et n’oublies pas que c’est moi qui est tué Ashlea.
- Toi je vois que tu en souffres. Tu ne le caches pas. Mais ton problème c’est que tu as ce désir de tuer qui revient assez souvent.
- Je dois garder le contrôle sur ce que je devrais réellement être. Moi je ne suis pas humaine, pas entièrement du moins, au fond.
- Bref pour revenir à ce mort-vivant, qu’est-ce qu’il compte faire ?
- Je pense qu’il va chercher à tuer des mort-vivants. Alors soyez sur vos gardes car il est dans les parages. N’oublie pas que notre point faible c’est notre cerveau, sans cerveau personne ne peut vivre même un mort-vivant. Ensuite il va sans doute détruire toutes les traces de l’expérience. Et je suis dans doute l’une de ses cibles prioritaire.
- On fera en sorte de te protéger et…
Jodie venait d’arrêter de parler quand Justine entra dans la chambre. Elle nous regardait d’un air plutôt dépité et néfaste. Ce qui se confirma quand elle m’annonça qu’Ashlea était dans un état vraiment très grave, plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Je tombais en larme avant de faire une crise de colère.
- Alice ? S’étonna Justine.
- Mais non ! Vous ne pouvez pas la soigner ? Justine, vous n’y arrivez pas ? Vous n’êtes pas fichus de réussir à la soigner ? C’est ça ? Je veux pas qu’elle meurt, je ne veux pas qu’elle ne puisse pas se relever. Soignez là bon sang !
- Calme-toi Alice ! Pourquoi tu t’énerves contre Justine ?!
- Parce que Ashlea… on est… on est ensemble. C’est ma copine.
- Quoi ?! Pourquoi tu n’as rien dit à personne ?!
- Je ne voulais pas que ça se sache, pas encore du moins.
Elles semblaient assez choquaient de cette révélation, pourtant il était certain qu'elle s'en doutait déjà un peu auparavant. Elle ne répondirent rien par la suite accepta cela comme de vraies amies. Justine m'invita à me lever de mon lit pour la suivre jusque l'infirmerie. Une fois là-bas après avoir traversé quelques couloirs et quelques salles avec des regards curieux braqués sur moi je rejoignais Ashlea qui était allongée sur le brancard. Amy lui tenait la main tandis que ma copine avait ses yeux encore fermés.
Une fois là-bas après avoir traversé quelques couloirs et quelques salles avec des regards curieux braqués sur moi je rejoignais Ashlea qui était allongée sur le brancard. Amy lui tenait la main tandis que ma copine avait ses yeux encore fermés. Cette fois il n'y aura sans doute pas de nouveaux miracles comme la dernière fois. Cette journée où nous avions combattu la milice et qu'elles avaient survécus à une balle dans la tête. Mais comment se faisait-il qu'elles n'étaient pas mortes de ça si c'est le point faible des morts-vivants ? Si c'est notre seule issue vers une mort définitive ?
- Les filles, vous vous souvenez du jour où n'êtes pas mortes d'une balle dans la tête avec la milice ? Je me disais... Peut-être devrais-je allez revoir le docteur afin qu'il me donne une explication.
- C'est vrai. On n'est pas mortes de ça et c'est ce qui aurait dut nous tuer. Je pense que tu devrais y allez maintenant pour lui parler d'Ashlea aussi, renchérit Justine. Nous on reste pour veiller sur elle d'accord ?
- Oui vous avez raison je ne peux rien faire de plus pour Ashlea. La voir comme ça ne me fais que du mal... Amy je t'en supplie...
Amy ne répondit rien mais elle compris où je voulais en venir. De plus il n'était pas compréhensible qu'Ashlea soit dans un état si faible, malgré ses blessures graves et même si nous avions une limite à la résistance elle aurait déjà dut être debout ou au moins réveillé depuis un moment. De plus son état semblait s'aggraver plutôt qu'autre chose.
Je partis alors tout de suite en ville, en dépit de ne pouvoir rien faire pour elle, seulement me briser le cœur. Au fond j'avais préférer fuir.
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