Ma cousine, une bombe
Par : Bay
Genre : Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 93
Publié le 21/03/14 à 12:28:22 par Bay
Chapitre 92
Je me levais, me mis dos la fenêtre grande ouverte avant d'allumer une cigarette. Les autres firent de même, comme pour faire une pause à ce jeu stupide. Cependant, Laura commença à se diriger vers moi, le regard perçant. Une fois suffisamment près, elle commença à fermer les yeux, rapprochant doucement ses lèvres contre les miennes avant de les poser délicatement. Ses mains bras étaient pendus dans le vide, avant que je ne les lui tienne, sous les yeux étonnés des autres. Ce baiser était différent de celui échangé avec Mélanie, il semblait plus sincère, et surtout plus charnel. Après quelques secondes de bonheur, je sentis Laura ouvrir délicatement ses lèvres, puis frotter légèrement sa douce langue contre la mienne.
Cette sensation était étrange. Jamais un baiser ne m'avait perturbé à ce point. D'habitude, je prends les devants, je commande, c'est moi qui me charge mener la danse et de donner le rythme du baiser. C'est un peu le rôle de l'homme, dans un certain sens. Cependant là, j'étais comme absent. Absent de ce moment présent que je n'aurais jamais cru arriver, un peu comme le moment où la fille enlève le bas pour te faire décrocher ta première fois. Même pour mon premier baiser, alors que je ne savais absolument pas comment faire, je me sentais plus entreprenant et serein.
Ce baiser, je l'avais attendu depuis des mois. J'en rêvais, je le fantasmais secrètement, un peu honteux. Et là, je sentais ses douces lèvres contre les miennes, à me faire partager ce moment intime comme un couple amoureux. Je n'en revenais pas, et c'était sûrement à cause de ça que je restais un peu passif et que je la laissais prendre les devants. Quand on attend quelque chose depuis longtemps, et qu'il arrive soudainement, on reste stupéfait à se demander si c'est réel ou non. C'était exactement l'état d'esprit dans lequel j'étais.
Les autres continuaient de nous regarder, mais je n'y faisais pas attention. Je sentais juste leur regard , et le blanc qui s'était installé me confortait dans cette hypothèse. Nous nous décrochions l'un de l'autre, puis elle m'adressa un petit regard avant de l'accompagner d'un sourire complice. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire, alors je me contentai d'en faire de même.
Ben voilà mon p'tit Vincent, c'était pas compliqué lança Benjamin, à l'évidence bourré. Bon, on continue ?
Non, il est chiant ce jeu.
Mélanie ne semblait pas avoir apprécié. Il était déjà 3h du matin, et la soirée repris sur des bases plus classiques. Nous parlions simplement, de tout, de rien, mais je n'y prêtais pas attention. Cassandra et Benjamin étaient ceux qui parlaient et rigolaient le plus, se rapprochant un peu plus. Mais je n'en avais que faire, ça ne m'intéressant, elle ne m'intéressait pas, lui encore moins. Non, je ne prêtais attention qu'à Laura, qui occupait toute mes pensées, et je ne pouvais m'empêcher de me poser ces mêmes questions que je me posais depuis des moins.
Cependant, elles prenaient plus de sens après ce qui s'était passé. Y avait-il un sens à ses actes ? M'avait elle embrassée pour une raison autre que pour le jeu ? Y avait-il une signification particulière ? Je n'arrivais pas à y voir clair, et à chaque fois que je croyais voir un signe, j'essayais de me raisonner « Non, non, bien sûr que non, si jamais ça voulait dire quelque chose, elle en l'aurait jamais fait en public, comme ça, elle connaît très bien notre situation » ce qui me mettais dans une profonde tristesse. Mais je pouvais pas m'empêcher de garder ce petit espoir, cet espoir de toujours voir le positif avec une fille même quand ça semble mort, cet espoir qui te fait toujours beaucoup plus de mal que de bien.
-Je vais me coucher, je suis fatigué.
- Oui, je vais en faire de même, bonne nuit.
Mélanie et Laura allèrent se coucher. Il était tard, tout le monde était fatigué, et bourré de surcroît. Elles n'avaient jamais tenu l'alcool, ce n’était pas étonnant. Tout le monde décidait d'en faire de même, et arrivait 4h du matin, il était temps de dormir. Après avoir rangé le bordel et préparé mon « lit », je pris la direction de la porte histoire d'être au calme et faire le point sur mes idées. C'est toujours quand on est couché, avant de dormir, qu'on est le plus apte à réfléchir sur sa situation et ses problèmes. Cependant, je fus vite interrompu, et quelqu'un vint frappé à ma porte.
Je me levais, me mis dos la fenêtre grande ouverte avant d'allumer une cigarette. Les autres firent de même, comme pour faire une pause à ce jeu stupide. Cependant, Laura commença à se diriger vers moi, le regard perçant. Une fois suffisamment près, elle commença à fermer les yeux, rapprochant doucement ses lèvres contre les miennes avant de les poser délicatement. Ses mains bras étaient pendus dans le vide, avant que je ne les lui tienne, sous les yeux étonnés des autres. Ce baiser était différent de celui échangé avec Mélanie, il semblait plus sincère, et surtout plus charnel. Après quelques secondes de bonheur, je sentis Laura ouvrir délicatement ses lèvres, puis frotter légèrement sa douce langue contre la mienne.
Cette sensation était étrange. Jamais un baiser ne m'avait perturbé à ce point. D'habitude, je prends les devants, je commande, c'est moi qui me charge mener la danse et de donner le rythme du baiser. C'est un peu le rôle de l'homme, dans un certain sens. Cependant là, j'étais comme absent. Absent de ce moment présent que je n'aurais jamais cru arriver, un peu comme le moment où la fille enlève le bas pour te faire décrocher ta première fois. Même pour mon premier baiser, alors que je ne savais absolument pas comment faire, je me sentais plus entreprenant et serein.
Ce baiser, je l'avais attendu depuis des mois. J'en rêvais, je le fantasmais secrètement, un peu honteux. Et là, je sentais ses douces lèvres contre les miennes, à me faire partager ce moment intime comme un couple amoureux. Je n'en revenais pas, et c'était sûrement à cause de ça que je restais un peu passif et que je la laissais prendre les devants. Quand on attend quelque chose depuis longtemps, et qu'il arrive soudainement, on reste stupéfait à se demander si c'est réel ou non. C'était exactement l'état d'esprit dans lequel j'étais.
Les autres continuaient de nous regarder, mais je n'y faisais pas attention. Je sentais juste leur regard , et le blanc qui s'était installé me confortait dans cette hypothèse. Nous nous décrochions l'un de l'autre, puis elle m'adressa un petit regard avant de l'accompagner d'un sourire complice. Je ne savais pas ce qu'il voulait dire, alors je me contentai d'en faire de même.
Ben voilà mon p'tit Vincent, c'était pas compliqué lança Benjamin, à l'évidence bourré. Bon, on continue ?
Non, il est chiant ce jeu.
Mélanie ne semblait pas avoir apprécié. Il était déjà 3h du matin, et la soirée repris sur des bases plus classiques. Nous parlions simplement, de tout, de rien, mais je n'y prêtais pas attention. Cassandra et Benjamin étaient ceux qui parlaient et rigolaient le plus, se rapprochant un peu plus. Mais je n'en avais que faire, ça ne m'intéressant, elle ne m'intéressait pas, lui encore moins. Non, je ne prêtais attention qu'à Laura, qui occupait toute mes pensées, et je ne pouvais m'empêcher de me poser ces mêmes questions que je me posais depuis des moins.
Cependant, elles prenaient plus de sens après ce qui s'était passé. Y avait-il un sens à ses actes ? M'avait elle embrassée pour une raison autre que pour le jeu ? Y avait-il une signification particulière ? Je n'arrivais pas à y voir clair, et à chaque fois que je croyais voir un signe, j'essayais de me raisonner « Non, non, bien sûr que non, si jamais ça voulait dire quelque chose, elle en l'aurait jamais fait en public, comme ça, elle connaît très bien notre situation » ce qui me mettais dans une profonde tristesse. Mais je pouvais pas m'empêcher de garder ce petit espoir, cet espoir de toujours voir le positif avec une fille même quand ça semble mort, cet espoir qui te fait toujours beaucoup plus de mal que de bien.
-Je vais me coucher, je suis fatigué.
- Oui, je vais en faire de même, bonne nuit.
Mélanie et Laura allèrent se coucher. Il était tard, tout le monde était fatigué, et bourré de surcroît. Elles n'avaient jamais tenu l'alcool, ce n’était pas étonnant. Tout le monde décidait d'en faire de même, et arrivait 4h du matin, il était temps de dormir. Après avoir rangé le bordel et préparé mon « lit », je pris la direction de la porte histoire d'être au calme et faire le point sur mes idées. C'est toujours quand on est couché, avant de dormir, qu'on est le plus apte à réfléchir sur sa situation et ses problèmes. Cependant, je fus vite interrompu, et quelqu'un vint frappé à ma porte.
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