Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Publié le 18/11/14 à 15:31:07 par Tarse
Elle avait 14 ans, et son anniversaire aurait été dans deux jours. Je pleurais maintenant à chaudes larmes, en pensant à tous les moments que j'avais et que j'aurais pu encore passer avec elle. C'étaient des larmes de haine.
...
C'était visiblement la fin de la nuit, et les soldats étaient partis se coucher dans deux grandes tentes vertes. Il fallait que je me casse de là. Plus loin, dans la forêt, je pouvais entendre deux ou trois bêtes grogner ou faire des bruits bizarres. Le feu n'allait plus tenir longtemps, et alors là, ce ne serait pas le froid qui me tuerait.
Je ne me souvenais que de deux manières pour pouvoir se détacher de deux menottes sans avoir les clés et tout en étant attaché. La première: Se casser le pouce. La seconde: Se sectionner le pouce. Il fallait que je fasse un choix. Mais de toute manière, ce pouce n'en ressortirait pas indemne.J'étais terrifié à l'idée de me briser le pouce et de le retourner par moi même, rien que d'y penser me donnait envie de vomir... Le couper était moins effrayant, pour moi.
Je me saisis du vieux bout de taule qui se trouvait derrière moi, à portée de mains. Il était désormais dans ma main gauche, puisque j'étais droitier, ça me semblait le meilleur choix. Puis "l'opération" commença: Après avoir pris le bout de taule du côté non-coupant de la main droite, je l'enfonçai d'abord lentement entre le pouce et l'indexe de ma main gauche. La douleur fut horrible, vraiment horrible. Je poussais quelques grognements inhumains, me retenant de couper, puis j’accélérai le mouvement, pressé de terminer. "Pour ma sœur," me dis-je. "Pour ma sœur."
Après avoir passé la peau, le muscle, l'os, et tout le reste, le pouce était coupé. Sans lui, je pus enlever ma menotte gauche en forçant un peu, puis je m'extirpai, tentant d’ignorer la douleur et mon pouce resté là ou il était. Les soldats avaient laissé le reste de leur ragoût de poulet près du feu, juste à côté de mes habits. Je les enfilais rapidement, en enroulant ma main dans un tissu, puis dévorait les restes comme l'animal affamé que j'étais. Il y en avait partout, cela faisait des jours que je n'avais pas mangé de réel repas.
Et maintenant, j'allais tuer tous ces enculés de soldats.
Celui qui avait fait ça à ma sœur était dans la première tente, celle la plus à gauche de moi. Je dû réfléchir que quelques secondes avant que j'en arrive à une conclusion navrante: Je ne pourrais éliminer que les soldats d'une tente, si je tenais à m'enfuir d'ici, et vivant. "Et sans laisser aucune autre partie de mon corps," me dis-je.
Après avoir cherché un peu, je me saisis d'une branche qui traînait dans le coin, celle qui brûlerait le mieux, selon mes estimations. Mon plan était simple: foutre le feu à la tente de l'enfoiré, et me barrer en courant. L'enculé n'aurait plus qu'à mourir, comme l'ordure qu'il était. Déterminé, je m'approchais de la tente d'un pas lent, veillant à ne pas trop faire craquer les feuilles mortes qui jonchaient le sol. S'ils se réveillaient, mon plan tomberait à l'eau.
Puis, le cœur empli de haine, je jetai la torche enflammée dans une des ouvertures de la tente.
...
C'était visiblement la fin de la nuit, et les soldats étaient partis se coucher dans deux grandes tentes vertes. Il fallait que je me casse de là. Plus loin, dans la forêt, je pouvais entendre deux ou trois bêtes grogner ou faire des bruits bizarres. Le feu n'allait plus tenir longtemps, et alors là, ce ne serait pas le froid qui me tuerait.
Je ne me souvenais que de deux manières pour pouvoir se détacher de deux menottes sans avoir les clés et tout en étant attaché. La première: Se casser le pouce. La seconde: Se sectionner le pouce. Il fallait que je fasse un choix. Mais de toute manière, ce pouce n'en ressortirait pas indemne.J'étais terrifié à l'idée de me briser le pouce et de le retourner par moi même, rien que d'y penser me donnait envie de vomir... Le couper était moins effrayant, pour moi.
Je me saisis du vieux bout de taule qui se trouvait derrière moi, à portée de mains. Il était désormais dans ma main gauche, puisque j'étais droitier, ça me semblait le meilleur choix. Puis "l'opération" commença: Après avoir pris le bout de taule du côté non-coupant de la main droite, je l'enfonçai d'abord lentement entre le pouce et l'indexe de ma main gauche. La douleur fut horrible, vraiment horrible. Je poussais quelques grognements inhumains, me retenant de couper, puis j’accélérai le mouvement, pressé de terminer. "Pour ma sœur," me dis-je. "Pour ma sœur."
Après avoir passé la peau, le muscle, l'os, et tout le reste, le pouce était coupé. Sans lui, je pus enlever ma menotte gauche en forçant un peu, puis je m'extirpai, tentant d’ignorer la douleur et mon pouce resté là ou il était. Les soldats avaient laissé le reste de leur ragoût de poulet près du feu, juste à côté de mes habits. Je les enfilais rapidement, en enroulant ma main dans un tissu, puis dévorait les restes comme l'animal affamé que j'étais. Il y en avait partout, cela faisait des jours que je n'avais pas mangé de réel repas.
Et maintenant, j'allais tuer tous ces enculés de soldats.
Celui qui avait fait ça à ma sœur était dans la première tente, celle la plus à gauche de moi. Je dû réfléchir que quelques secondes avant que j'en arrive à une conclusion navrante: Je ne pourrais éliminer que les soldats d'une tente, si je tenais à m'enfuir d'ici, et vivant. "Et sans laisser aucune autre partie de mon corps," me dis-je.
Après avoir cherché un peu, je me saisis d'une branche qui traînait dans le coin, celle qui brûlerait le mieux, selon mes estimations. Mon plan était simple: foutre le feu à la tente de l'enfoiré, et me barrer en courant. L'enculé n'aurait plus qu'à mourir, comme l'ordure qu'il était. Déterminé, je m'approchais de la tente d'un pas lent, veillant à ne pas trop faire craquer les feuilles mortes qui jonchaient le sol. S'ils se réveillaient, mon plan tomberait à l'eau.
Puis, le cœur empli de haine, je jetai la torche enflammée dans une des ouvertures de la tente.
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