Apocalypse ЯUSSE
Par : Tarse
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 5
Publié le 16/11/14 à 21:06:10 par Tarse
CHAPITRE 5
Ma tête percuta quelque chose, et je m'évanouis sur le coup.
Ma respiration saccadée, incapable de bouger mon corps, il n'y a qu'une seule chose que je pouvais toujours sentir: mes oreilles. Le froid qui avait pu s'engouffrer dans la voiture fracassée se fit, lentement, ressentir dans tout le reste de mon corps. D'abord mon visage, puis la brûlure du froid se fit ressentir jusque mes jambes et mordait enfin mes orteils. Très vite, je pus bouger de nouveau mes membres engourdis.
J'essayai de bouger mon bras droit, apparemment enclavé entre la portière et mon siège. Je n'avais pas encore ouvert les yeux, ayant trop peur de ce que j'aurais pu voir.
- Papa, maman... ? appelai-je, triste. Aucune réponse.
J'ouvris enfin les yeux. Ma tête encore enfoncée contre le tableau de bord de la voiture, je la dégageais pour voir en face de moi le pare-brise explosé de la voiture.
- Papa ? Appelai-je de nouveau en regardant mon père à côté de moi.
Il avait la tête enfoncée sur le volant, le tout recouvert de sang désormais coagulé.
- Papa ! Papa, répond ! hurlai-je alors qu'une larme coulait sur ma joue. PAPA ! J'avais libéré mon bras gauche que j'utilisais désormais pour le secouer. Il n'émettait aucun signe de vie. Aucun. Je le secouais de plus belle. Toujours rien.
Je regardai tant bien que mal derrière moi. Personne. Ma mère et ma sœur, qui étaient là auparavant avaient disparu, ne laissant derrière eux que quelques traces de sang. J'entrepris de détacher ma ceinture, légèrement bloquée, et qui m'avait certainement sauvée la vie. Non pas sans mal, j'étais parvenu à sortir du véhicule. Aucune trace de ma mère ni de ma sœur à l'extérieur. J'allumai mon portable et y regardait la date: le 4 Décembre, 9h16 du matin. J'étais évanouis depuis 2 jours. Comment avais-je pu survivre ? Je n'aurais pas dû pouvoir survivre. Pas avec ce froid.
En parlant de froid, celui-ci était tellement glacial que je ne parvenais que difficilement à bouger. Si je ne me réchauffais pas vite, j'aurai des séquelles, ou je mourrai. C'était sûr. C'est en partant de ce raisonnement que j'enfilai les vêtements de mon père, mort, couverts de sang, que je venais de lui enlever. C'était ça, ou je mourais. J'avais toujours eu de mauvaises relations avec lui, mais je n'aurais jamais pensé faire ça un jour... Les prochaines étapes de la liste mentale que je m'était faite étaient simples: Boire, manger, et me réchauffer.
C'est ainsi que j'entrepris de visiter cette forêt brumeuse. On ne pouvait, réellement, rien voir à plus de 15 mètres. Cela pouvait être un avantage, tout comme un désavantage. Je guettais le moindre bruit, qu'il soit animal ou humain. Mais je ne pus entendre aucun des deux. Sauf peut-être un rat et un oiseau.
Plus d'une heure était passée. J'étais à bout de forces. Le seul point positif était que le froid avait réussi engourdir tous les bleus que l'accident m'avait fait. A quelques pas de moi, je trouvai enfin un lac. Grand, autant couvert de brume que la forêt ne l'était. Je m'approchai rapidement, assoiffé, lorsque j'entendis:
- Hey, c'est qui ?! J'ai entendu un bruit, je sais qu'il y a quelqu'un ! Montre toi !
Ma tête percuta quelque chose, et je m'évanouis sur le coup.
Ma respiration saccadée, incapable de bouger mon corps, il n'y a qu'une seule chose que je pouvais toujours sentir: mes oreilles. Le froid qui avait pu s'engouffrer dans la voiture fracassée se fit, lentement, ressentir dans tout le reste de mon corps. D'abord mon visage, puis la brûlure du froid se fit ressentir jusque mes jambes et mordait enfin mes orteils. Très vite, je pus bouger de nouveau mes membres engourdis.
J'essayai de bouger mon bras droit, apparemment enclavé entre la portière et mon siège. Je n'avais pas encore ouvert les yeux, ayant trop peur de ce que j'aurais pu voir.
- Papa, maman... ? appelai-je, triste. Aucune réponse.
J'ouvris enfin les yeux. Ma tête encore enfoncée contre le tableau de bord de la voiture, je la dégageais pour voir en face de moi le pare-brise explosé de la voiture.
- Papa ? Appelai-je de nouveau en regardant mon père à côté de moi.
Il avait la tête enfoncée sur le volant, le tout recouvert de sang désormais coagulé.
- Papa ! Papa, répond ! hurlai-je alors qu'une larme coulait sur ma joue. PAPA ! J'avais libéré mon bras gauche que j'utilisais désormais pour le secouer. Il n'émettait aucun signe de vie. Aucun. Je le secouais de plus belle. Toujours rien.
Je regardai tant bien que mal derrière moi. Personne. Ma mère et ma sœur, qui étaient là auparavant avaient disparu, ne laissant derrière eux que quelques traces de sang. J'entrepris de détacher ma ceinture, légèrement bloquée, et qui m'avait certainement sauvée la vie. Non pas sans mal, j'étais parvenu à sortir du véhicule. Aucune trace de ma mère ni de ma sœur à l'extérieur. J'allumai mon portable et y regardait la date: le 4 Décembre, 9h16 du matin. J'étais évanouis depuis 2 jours. Comment avais-je pu survivre ? Je n'aurais pas dû pouvoir survivre. Pas avec ce froid.
En parlant de froid, celui-ci était tellement glacial que je ne parvenais que difficilement à bouger. Si je ne me réchauffais pas vite, j'aurai des séquelles, ou je mourrai. C'était sûr. C'est en partant de ce raisonnement que j'enfilai les vêtements de mon père, mort, couverts de sang, que je venais de lui enlever. C'était ça, ou je mourais. J'avais toujours eu de mauvaises relations avec lui, mais je n'aurais jamais pensé faire ça un jour... Les prochaines étapes de la liste mentale que je m'était faite étaient simples: Boire, manger, et me réchauffer.
C'est ainsi que j'entrepris de visiter cette forêt brumeuse. On ne pouvait, réellement, rien voir à plus de 15 mètres. Cela pouvait être un avantage, tout comme un désavantage. Je guettais le moindre bruit, qu'il soit animal ou humain. Mais je ne pus entendre aucun des deux. Sauf peut-être un rat et un oiseau.
Plus d'une heure était passée. J'étais à bout de forces. Le seul point positif était que le froid avait réussi engourdir tous les bleus que l'accident m'avait fait. A quelques pas de moi, je trouvai enfin un lac. Grand, autant couvert de brume que la forêt ne l'était. Je m'approchai rapidement, assoiffé, lorsque j'entendis:
- Hey, c'est qui ?! J'ai entendu un bruit, je sais qu'il y a quelqu'un ! Montre toi !
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