Opal and Onyx
Par : Star_How
Genre : Fantastique , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Confrontation
Publié le 08/10/13 à 00:32:30 par Star_How
Je n’en croyais pas mes oreilles. J’allais enfin utiliser mes pouvoirs ! J’étais vraiment heureux. Seulement cette joie était courte. Prax était sorti depuis un petit moment déjà, quand tout à coup trois assassins entrèrent dans la salle d’entrainement. Je les regardais de haut en bas, ils étaient membres de l’équipe d’élite, une unité spéciale composée de 8 membres, chacun spécialisé dans une arme bien précise. Ils n’avaient strictement aucun ressentiment, aucun remords dans l’exécution de leur contrat ; ils le faisaient sans poser de question.
L’un des trois referma la porte et la bloqua, les deux autres avançaient vers moi, d’un air mauvais, l’un d’eux dit alors :
_Alors c’est toi le « double-sang » ? Si un jour on m’avait dit que la relève de la fraternité était assurée par un merdeux comme toi, je l’aurais vraiment pas cru.
_Laissez-moi tranquille. Dis-je à voix basse.
_Ne rêve pas trop petit. Sais-tu qui était l’homme que ton père a tué lors de la dernière réunion ?
Je hochais la tête négativement.
_Non bien sûr que tu ne sais pas. Cet homme était un membre de notre unité. Et il est mort par ta faute ! Alors tu vas payer pour lui le monstre !
Le deuxième m’attrapa par derrière et m’immobilisait les bras. Puis l’autre s’approcha de moi et me décocha un phénoménal coup de poing dans le ventre. J’avais le souffle coupé, mais il ne s’arrêtait pas et m’envoya un autre coup dans le visage. Un filet de sang coulait de ma bouche, mais je pouvais quand même parler :
_Alors tu te sens mieux ? Tu frappes un homme plus jeune, et sans défense. Ça te pose pas de problèmes de conscience ?
Il lâchait un petit rire avant de m’envoyer un crochet dans la mâchoire. Le craquement qui s’en suivait me souleva une douleur atroce. J’étais vraiment mal. Tout à coup il souleva mon bras gauche, et regarda mon bracelet noir. Il sourit et dit
_Il parait que le double-sang ne peut survivre si son équilibre est rompu. Et si on testait cette théorie ?
_A…Arrête…. Tu pourrais…. le regretter…amèrement….Je parlais faiblement.
Il se mit à rire, puis tira le bracelet. Mais il ne cédait pas. Son sourire s’effaça, et il se mit à tirer de toutes ses forces, quitte à m’embarquer le bras avec. Ses veines gonflaient sur ses tempes, mais le bracelet tenait bon. Il décida de changer de tactique, et sortit un pistolet-mitrailleur, comme un Tec 9, mais il l’avait tellement modifié qu’il n’était pas reconnaissable.
_On va tenter comme ça, et si tu tiens encore, je te tuerai moi-même d’une balle entre les deux yeux ! Sa colère grandissait après son échec ; et il se mit en posture pour une balle à effet. Mais quelque chose clochait, sa pose était différente de celle que je connaissais. Et je compris vite. A peine lancé il tira une rafale de balles, mais toutes se dirigeaient vers un point précis de mon bracelet : la maille de jonction. Malheureusement l’entrave noire ne résista pas. Mon bras se mit à scintiller d’un éclat blanc avant de se métamorphoser. Je sentais la force découler de mon bras, et me retirai sans effort de l’entrave de l’assassin derrière moi. Il était vraiment apeuré, et moi j’esquissais un sourire. Je saisis mon Glock blanc que mon père venait de m’offrir, mais dès que je le saisis, il se mit à briller lui aussi. L’énergie blanche circulait de mon bras vers mon arme, ce qui avait pour effet de faire briller l’intérieur du canon de plus en plus fort. Je tentais de contrôler cette puissance, mais tout comme le sang noir, elle me submergea vite.
J’étais de retour dans ce « monde intérieur spirituel », mais cette fois tout était blanc. Une forme blanche se dessina, et me dit d’une voix chaleureuse
_Bienvenue Alexeï.
_Tu es ce qui s’apparente à mon sang blanc je présume ? Cette fois-ci j’avais moins peur.
_C’est exact. L’entrave démoniaque étant brisée, je peux enfin te parler. J’ai attendu cela depuis bien longtemps.
_Je sais que tu risques de me submerger et de me tuer. Alors je t’en prie évite de te déchainer. Ne serait-ce que pour toi
_Je ne contrôle pas ma puissance, je n’en suis que l’incarnation. Le seul qui puisse la contrôler, c’est toi. Tu dois te contrôler pour ne pas mourir calciné par les feux célestes.
Sa voix était plus chaleureuse que mon démon, mais ses propos faisaient quand même froid dans le dos.
_Est-ce que tu m’aideras ?
_Je ne peux rien faire, tu dois trouver la force de nous contrôler tous les deux par ta seule force de volonté, sache juste que lui comme moi, nous pouvons te submerger, et faire plus de dégâts que n’importe qui dans ce monde. Je peux enrayer le mal comme il peut me contrer, mais ce combat ne sera pas éternel. L’un de nous prendra forcément le dessus, et tu en paieras les conséquences.
_Je vois. Par contre, dans le cas présent tu pourrais m’aider un peu ?
_Je veux bien te montrer ce dont tu es capable en m’utilisant. Mais n’en abuses pas.
Je reprenais le contrôle de mon corps, j’avais mon pistolet à la main, en joue sur la tête de l’assassin qui m’avait paralysé, il était tétanisé. J’avais le contrôle absolu sur mon bras, mais le sang blanc en avait volontairement diminué la puissance ; je pouvais tuer, et je le savais. Mais je ne le ferais pas, cela m’était impossible. Ma soif de curiosité pour mes pouvoirs grandissait, mais je ne pouvais les tester comme ça. Même si ces deux hommes étaient des salauds et qu’ils me considéraient comme le pire des monstres, je ne pouvais pas les tuer. Je me contenterai de leur tirer dans les bras, histoire de leur donner une leçon. Je pressais la gâchette, un rayon blanc vint se loger sur l’épaule du premier, et en ressortit aussitôt. Il lâcha son pistolet-mitrailleur, et s’écroula au sol, inconscient. De la fumée s’échappait de l’impact, il avait brulé sa peau. Le deuxième eut le droit au même sort, un tir dans l’épaule. Il se tordait de douleur, mais était suffisamment conscient pour prendre son camarade et sortir de la salle. Le troisième était déjà parti, surement dès que mon bracelet avait cédé.
J’étais à nouveau seul dans la salle, je ramassais mon bracelet noir et le remis à mon poignet. Les pulsations blanches s’arrêtèrent au moment où une mince fumée noire enveloppa mon bras. Une fois disparue, il avait repris son aspect normal.
Une petite voix dans ma tête me glaça le sang. Cette voix je la reconnaissais, c’était le démon. Il me dit :
_Tu es faible. Tu devais les tuer ! Ils ne méritaient que ça.
Je baissais les yeux, presque honteux. Malheureusement, je ne pouvais pas lui donner tort…
L’un des trois referma la porte et la bloqua, les deux autres avançaient vers moi, d’un air mauvais, l’un d’eux dit alors :
_Alors c’est toi le « double-sang » ? Si un jour on m’avait dit que la relève de la fraternité était assurée par un merdeux comme toi, je l’aurais vraiment pas cru.
_Laissez-moi tranquille. Dis-je à voix basse.
_Ne rêve pas trop petit. Sais-tu qui était l’homme que ton père a tué lors de la dernière réunion ?
Je hochais la tête négativement.
_Non bien sûr que tu ne sais pas. Cet homme était un membre de notre unité. Et il est mort par ta faute ! Alors tu vas payer pour lui le monstre !
Le deuxième m’attrapa par derrière et m’immobilisait les bras. Puis l’autre s’approcha de moi et me décocha un phénoménal coup de poing dans le ventre. J’avais le souffle coupé, mais il ne s’arrêtait pas et m’envoya un autre coup dans le visage. Un filet de sang coulait de ma bouche, mais je pouvais quand même parler :
_Alors tu te sens mieux ? Tu frappes un homme plus jeune, et sans défense. Ça te pose pas de problèmes de conscience ?
Il lâchait un petit rire avant de m’envoyer un crochet dans la mâchoire. Le craquement qui s’en suivait me souleva une douleur atroce. J’étais vraiment mal. Tout à coup il souleva mon bras gauche, et regarda mon bracelet noir. Il sourit et dit
_Il parait que le double-sang ne peut survivre si son équilibre est rompu. Et si on testait cette théorie ?
_A…Arrête…. Tu pourrais…. le regretter…amèrement….Je parlais faiblement.
Il se mit à rire, puis tira le bracelet. Mais il ne cédait pas. Son sourire s’effaça, et il se mit à tirer de toutes ses forces, quitte à m’embarquer le bras avec. Ses veines gonflaient sur ses tempes, mais le bracelet tenait bon. Il décida de changer de tactique, et sortit un pistolet-mitrailleur, comme un Tec 9, mais il l’avait tellement modifié qu’il n’était pas reconnaissable.
_On va tenter comme ça, et si tu tiens encore, je te tuerai moi-même d’une balle entre les deux yeux ! Sa colère grandissait après son échec ; et il se mit en posture pour une balle à effet. Mais quelque chose clochait, sa pose était différente de celle que je connaissais. Et je compris vite. A peine lancé il tira une rafale de balles, mais toutes se dirigeaient vers un point précis de mon bracelet : la maille de jonction. Malheureusement l’entrave noire ne résista pas. Mon bras se mit à scintiller d’un éclat blanc avant de se métamorphoser. Je sentais la force découler de mon bras, et me retirai sans effort de l’entrave de l’assassin derrière moi. Il était vraiment apeuré, et moi j’esquissais un sourire. Je saisis mon Glock blanc que mon père venait de m’offrir, mais dès que je le saisis, il se mit à briller lui aussi. L’énergie blanche circulait de mon bras vers mon arme, ce qui avait pour effet de faire briller l’intérieur du canon de plus en plus fort. Je tentais de contrôler cette puissance, mais tout comme le sang noir, elle me submergea vite.
J’étais de retour dans ce « monde intérieur spirituel », mais cette fois tout était blanc. Une forme blanche se dessina, et me dit d’une voix chaleureuse
_Bienvenue Alexeï.
_Tu es ce qui s’apparente à mon sang blanc je présume ? Cette fois-ci j’avais moins peur.
_C’est exact. L’entrave démoniaque étant brisée, je peux enfin te parler. J’ai attendu cela depuis bien longtemps.
_Je sais que tu risques de me submerger et de me tuer. Alors je t’en prie évite de te déchainer. Ne serait-ce que pour toi
_Je ne contrôle pas ma puissance, je n’en suis que l’incarnation. Le seul qui puisse la contrôler, c’est toi. Tu dois te contrôler pour ne pas mourir calciné par les feux célestes.
Sa voix était plus chaleureuse que mon démon, mais ses propos faisaient quand même froid dans le dos.
_Est-ce que tu m’aideras ?
_Je ne peux rien faire, tu dois trouver la force de nous contrôler tous les deux par ta seule force de volonté, sache juste que lui comme moi, nous pouvons te submerger, et faire plus de dégâts que n’importe qui dans ce monde. Je peux enrayer le mal comme il peut me contrer, mais ce combat ne sera pas éternel. L’un de nous prendra forcément le dessus, et tu en paieras les conséquences.
_Je vois. Par contre, dans le cas présent tu pourrais m’aider un peu ?
_Je veux bien te montrer ce dont tu es capable en m’utilisant. Mais n’en abuses pas.
Je reprenais le contrôle de mon corps, j’avais mon pistolet à la main, en joue sur la tête de l’assassin qui m’avait paralysé, il était tétanisé. J’avais le contrôle absolu sur mon bras, mais le sang blanc en avait volontairement diminué la puissance ; je pouvais tuer, et je le savais. Mais je ne le ferais pas, cela m’était impossible. Ma soif de curiosité pour mes pouvoirs grandissait, mais je ne pouvais les tester comme ça. Même si ces deux hommes étaient des salauds et qu’ils me considéraient comme le pire des monstres, je ne pouvais pas les tuer. Je me contenterai de leur tirer dans les bras, histoire de leur donner une leçon. Je pressais la gâchette, un rayon blanc vint se loger sur l’épaule du premier, et en ressortit aussitôt. Il lâcha son pistolet-mitrailleur, et s’écroula au sol, inconscient. De la fumée s’échappait de l’impact, il avait brulé sa peau. Le deuxième eut le droit au même sort, un tir dans l’épaule. Il se tordait de douleur, mais était suffisamment conscient pour prendre son camarade et sortir de la salle. Le troisième était déjà parti, surement dès que mon bracelet avait cédé.
J’étais à nouveau seul dans la salle, je ramassais mon bracelet noir et le remis à mon poignet. Les pulsations blanches s’arrêtèrent au moment où une mince fumée noire enveloppa mon bras. Une fois disparue, il avait repris son aspect normal.
Une petite voix dans ma tête me glaça le sang. Cette voix je la reconnaissais, c’était le démon. Il me dit :
_Tu es faible. Tu devais les tuer ! Ils ne méritaient que ça.
Je baissais les yeux, presque honteux. Malheureusement, je ne pouvais pas lui donner tort…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire