Vies Croisées
Par : Pain
Genre : Réaliste , Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
La Part du Lion III
Publié le 19/07/14 à 19:19:20 par Pain
01h30
"Bon garçon, va falloir lui faire sa fête à ce couillon."
Johnny, ce chère Captain Obvious. J'avais pas l'intention de lui faire des pattes carbo' à l'autre con. Bien sûr, ça allait être encore moi qui me coltinerai le sale boulot, avec deux trois gugusses du "clan". En perspective, de l'action et beaucoup de sang répendu.
"Hé, le muet !"
O'Hard grogna, assit au fond de la salle remplie d'ombres.
"Viens avec moi, on va faire valser le pédé."
Nouveau grognement.
Oh oui, on était parti pour bien s'amuser. Quittant Johnny et son début de ventre à bière, nous descendîmes au second étage, chercher un peu de matos. L'armurie n'était pas très fournie, il y trônait des râteliers et de grandes boites contenant tout et n'importe quoi, de l'arme de poing aux deux RPG-7 en passant par des FN plus ou moins usés. De quoi faire de l'art abstrait, de belles peintures murales. O'Hard ne se gêna aucunement à prendre un vieux pétard de chasse, canon cillé, munitions pour sanglier en bandoulière, sale. Et pour ne pas manquer à sa réputation, il me sortit sous mon nez son vieux couteau de chasse, cranté. Il était tout sourire le gosse. Il fout la frousse ce type, sévère. Me chargeant de mon Galil, quatres chargeurs de 5,56, nous repartîmes chercher notre dernier gusse.
Un type à la gueule amochée se joignit à nous dans le hall d'entrée, ledernier clampin de notre joyeux groupe. Gunther, un type lambda en apparence, à part la baladre qui partait du haut de son crâne et s'arrêtant en dessous de son oreille droite.
"T'es venu les mains vide Gunth ? Lui lançais-je.
_Halt die klappe petit kinder. Me répondit-il, en me montrant ses chicots pourris dans une parodie de sourire. On prend ma voiture, j'ai tout ce qu'il faut dedans."
Gunther, c'est notre spécialiste: bombe et mines artisanales, C4, semtex, lance-grenade en de rares occasions, un mec qui voit tout comme un futur feu d'artifice. Il allait être utile pour faire des gros trous dans le plafond.
Nous partîmes dans une vieille merco, ressemblant plus à un déchet ambulant qu'à une voiture de tueurs. Pendant les 45 minutes (à verifier via google Nanterre => Pigalle) de trajet, j'entendais O'Hard aiguiser inlassablement son couteau de chasse, le crissement en était devenu insupportable.
Mais on finîmes par arriver à Pigalle, où l'autre con d'Uther avait posé ses affaires. Son repère était illuminé de néons, un bon vieux club de Strip-tease. On resta 15 minutes dans la voiture, attendant mon bon vouloir pour faire irruption dans ce bouiboui. Les mains dans les poches, je réfléchissait tranquillement et à coté de moi, Gunther, la clope au bec, s'amusait avec un détonateur, casse couilles.
"Gunther, va chercher ton matos dans l'coffre. Puis dans deux minutes, fait diversion devant la boite, fait en sorte de te tailler et de revenir nous chercher dans 10 mins. Si on est pas là, c'est qu'on est mort." Le balafré ecrasa sa clope dans le cendar, s'extirpa de son sière pour aller chercher quelques joujous amusants dans le double fond de son coffre. De mon coté, je sortis du bolide, O'Hard me suivant de près.
Je fis signe au muet de rester tranquille, puis nous partîmes chercher la porte de derrière. Celle-ci était accessible par une ruelle jonché d'ordures, l'odeur était insoutenable. O'Hard grogna lorsqu'il aperçut un grand black gardant la porte. Nous passâmes notre chemin pour trouver un coin dans l'ombre, attendant la diversion de ce chère Gunth'.
Et elle ne tarda pas. Une grosse explosion ébranla la façade du night-club, le garde à la porte n'eut pas le temps de réagir qu'il se prenait une vastos de chasse. Son tronc explosa, dévoilant quelques côtes fracassés par l'impact. Rechargeant, il s'avança dans le couloir sombre, menant au coeur du club.
"Bon garçon, va falloir lui faire sa fête à ce couillon."
Johnny, ce chère Captain Obvious. J'avais pas l'intention de lui faire des pattes carbo' à l'autre con. Bien sûr, ça allait être encore moi qui me coltinerai le sale boulot, avec deux trois gugusses du "clan". En perspective, de l'action et beaucoup de sang répendu.
"Hé, le muet !"
O'Hard grogna, assit au fond de la salle remplie d'ombres.
"Viens avec moi, on va faire valser le pédé."
Nouveau grognement.
Oh oui, on était parti pour bien s'amuser. Quittant Johnny et son début de ventre à bière, nous descendîmes au second étage, chercher un peu de matos. L'armurie n'était pas très fournie, il y trônait des râteliers et de grandes boites contenant tout et n'importe quoi, de l'arme de poing aux deux RPG-7 en passant par des FN plus ou moins usés. De quoi faire de l'art abstrait, de belles peintures murales. O'Hard ne se gêna aucunement à prendre un vieux pétard de chasse, canon cillé, munitions pour sanglier en bandoulière, sale. Et pour ne pas manquer à sa réputation, il me sortit sous mon nez son vieux couteau de chasse, cranté. Il était tout sourire le gosse. Il fout la frousse ce type, sévère. Me chargeant de mon Galil, quatres chargeurs de 5,56, nous repartîmes chercher notre dernier gusse.
Un type à la gueule amochée se joignit à nous dans le hall d'entrée, ledernier clampin de notre joyeux groupe. Gunther, un type lambda en apparence, à part la baladre qui partait du haut de son crâne et s'arrêtant en dessous de son oreille droite.
"T'es venu les mains vide Gunth ? Lui lançais-je.
_Halt die klappe petit kinder. Me répondit-il, en me montrant ses chicots pourris dans une parodie de sourire. On prend ma voiture, j'ai tout ce qu'il faut dedans."
Gunther, c'est notre spécialiste: bombe et mines artisanales, C4, semtex, lance-grenade en de rares occasions, un mec qui voit tout comme un futur feu d'artifice. Il allait être utile pour faire des gros trous dans le plafond.
Nous partîmes dans une vieille merco, ressemblant plus à un déchet ambulant qu'à une voiture de tueurs. Pendant les 45 minutes (à verifier via google Nanterre => Pigalle) de trajet, j'entendais O'Hard aiguiser inlassablement son couteau de chasse, le crissement en était devenu insupportable.
Mais on finîmes par arriver à Pigalle, où l'autre con d'Uther avait posé ses affaires. Son repère était illuminé de néons, un bon vieux club de Strip-tease. On resta 15 minutes dans la voiture, attendant mon bon vouloir pour faire irruption dans ce bouiboui. Les mains dans les poches, je réfléchissait tranquillement et à coté de moi, Gunther, la clope au bec, s'amusait avec un détonateur, casse couilles.
"Gunther, va chercher ton matos dans l'coffre. Puis dans deux minutes, fait diversion devant la boite, fait en sorte de te tailler et de revenir nous chercher dans 10 mins. Si on est pas là, c'est qu'on est mort." Le balafré ecrasa sa clope dans le cendar, s'extirpa de son sière pour aller chercher quelques joujous amusants dans le double fond de son coffre. De mon coté, je sortis du bolide, O'Hard me suivant de près.
Je fis signe au muet de rester tranquille, puis nous partîmes chercher la porte de derrière. Celle-ci était accessible par une ruelle jonché d'ordures, l'odeur était insoutenable. O'Hard grogna lorsqu'il aperçut un grand black gardant la porte. Nous passâmes notre chemin pour trouver un coin dans l'ombre, attendant la diversion de ce chère Gunth'.
Et elle ne tarda pas. Une grosse explosion ébranla la façade du night-club, le garde à la porte n'eut pas le temps de réagir qu'il se prenait une vastos de chasse. Son tronc explosa, dévoilant quelques côtes fracassés par l'impact. Rechargeant, il s'avança dans le couloir sombre, menant au coeur du club.
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