<h1>Noelfic</h1>

Vies Croisées


Par : Pain

Genre : Réaliste , Action

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 1

La fin I

Publié le 16/09/13 à 00:26:16 par Pain

Va y'avoir des changements dans la fic', vous vous rendrez compte de quelques disfonctionnements, mais je ne peux pas encore arrenger ça. Pascience.




L'été s'en va,

La nuit viens,

La fenêtre se ferme.

Homme perdu dans le néant, Homme perdu qui ne reviendra pas.
La fenêtre se ferme.


Rêve irréel fuyant l'absolue, d'une fin immuable qui approche a grand pas.
La nuit viens.


Idéal jamais approché, d'une vie souhaité qui ne viendra pas.
L'été s'en va.


Homme aux rêves idéaux, se morfondant dans la noirceur de l'été mourant. Par la fenêtre, il voit la nuit s'approcher, ignorant des bonheurs arrivant,
Il attends, seul..

La Fin


"Encore un jour se lève sur la planète france, et je sors doucement des mes rêves, je rentre dans la dance."

Ptit déj', café, clope, caca. Toujours la même routine.
Costume du boulot, clefs de la bagnole, le paquet de cigarette dans la poche droite. Toujours.
Oui encore un jour se lève.

La route, morne sous la bruine, morne sous la pollution du Paris endormie. Je vois les ombres marchés sur les trottoirs, ils baissent la tête sous la pluie, ils baissent la tête devant la vie, moutons.
Embouteillage sur le périph', rien a foutre, sa donnera une excuse à mon retard.
Un motard me dépassa par la droite pour venir s'encastrer plus loin dans une voiture changeant de file.
Quel con. Ça allait encore ralentir le trafic.
Arriver à la bretelle de sortie de la porte de Montreuil, je m'engageai vers les bureaux de la BNP.
Je les regardais par la fenêtre de ma voiture, la cigarette à la main, tous ces Hommes d'affaires rentrant d'un pas pressé dans les bureaux. Bientôt je les suivrai, je marcherai d'un pas pressé vers un but. Bientôt.
Mais pour l'instant je remis le contacte et allumai le moteur. Je refis le trajet dans l'autre sens, prenant autant de temps qu'à l'aller, rien à foutre du retard.
Je revis mon motard, habillé d'un sac mortuaire, près d'une ambulance. Quel con.

Arrivé chez moi, je laissai mes clefs dans l'entré, remis mon costume sur son cintre puis me vautrai sur un canapé défoncé trônant au milieu de la pièce.
"Quel chose fantastique le boulot" la clope au bec, je regardais le monde tourné, tourné, tourné.
Ce monde qui vous tuerait, ce monde qui me tuait.

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