A ECOUTER JUSQU'A L'IMAGE.



Le lendemain matin au camp, on est remis de la défaite d’hier. On s’est vraiment fait prendre par surprise sur le coup. Je suis allongé sur mon lit dans la tente et ma section vaque a ses occupations, discussions sur les tadjiks, musculation, etc.. Le lieutenant Vassiliovitch rentre dans la tente et nous demande notre attention. Notre chef de section prend donc la parole.

“-Messieurs, on va décamper ce soir donc préparez vos bagages..
-Déjà ? l'interrompt un soldat. On est arrivé avant hier !
-Je sais, mais les forces tadjikes connaissent notre position et on va aller rejoindre le camp Koursk a l’ouest de notre position.
-Le camp Koursk, c’est pas celui de la 21ème de reconnaissance ?
-Si soldat.
-C’est eux qui ont ouvert le feu accidentellement sur des soldats Kirghizes ? demande un soldat
-Euh… Il me semble oui. répond Vassiliovitch
-Ah la reco, ils sont plus bleus que nos berets. Vraiment des pédales ces types la, ils tirent jamais et quand il faut tirer, ils tirent sur des alliés.
Toute la tente rigole suite a ce qu’a dit le soldat.

-Bon, préparez vos affaire, et habillez vous bien si vous voulez impressioner ces tapettes de la reco.
-DA LEÏTENANT ! répondirent tout les soldats de la tente en coeur.

Une fois le Lieutenant sorti les discussions reprennent :
“Vassili, t’en pense quoi du fait qu’on change de camp ?
-Je sais pas, j’aimerais bien qu’on montre a ces tapettes de la reco, qui on est.
-On est des putains de paras mec ! On va leur montrer nos berets bleus et ils fermeront leurs gueules.
-T’as raison Ivan.”




-QUELQUES HEURES PLUS TARD-


La voix du pilote retentit dans les hauts parleurs de l’hélico :
“-Tout le monde est a l’interieur ?
-Oui !
-On décolle direction le camp Koursk.”

Après quelques minutes de vol, le caporal en face de moi, Vitali, me demande :
“-Vassili ? La chanson de l’américain sur le vietnam, elle s’appelle comment déja ?
-Heu, quel américain ?
-Machin McDonalds je crois.
-Joe McDonalds ? Ah c’est I’m feel like i’m fixing quelque chose je crois. dis-je en rigolant.
-Et c’est quoi l’air déja ?
-Attends, laisse moi retrouver..”
Après un peu d’hésitation je me lance, me disant que ça redonnera le sourire aux hommes dans l’hélico, qui ont tous l’air très serieux.

“-Well come on all of you big strong men, uncle sam needs your help again, he got himself in a terrible jam, way down yonder Viet Nam so, put down your books and pick up a gun, we’re gonna have a whole lot of fun !”
Vitali et quelques autres soldats me suivent en rythme sur le refrain
“And it’s one two three, what are we fighting for, don’t ask me I don’t give a damn, next stop is Viet Nam ! And it’s five six seven, open up the pearly gates, well ain’t no time to wonder why WHOOPEE ! we’re all gona die !”

La plupart de l’hélico se met a chanter, diverses chansons jusqu’a l’arrivée au camp Koursk.