Mirai Nikki - Closed Beta
Par : Relinus
Genre : Fantastique , Sentimental
Status : Terminée
Note :
Chapitre 12
Publié le 06/09/13 à 15:50:51 par Relinus
Le préavis de Dead End. Deus avait averti les propriétaires de journaux lors de la réunion, ils devaient à tout prix éviter le Dead End.
Vu que je n’avais pas de journal, une marque de mort avait été apposée nulle part ailleurs que sur ma main.
J’étais terrifié, d’une part parce que cette marque c’était une condamnation, un premier pas vers la mort. Mais pas seulement…
Je devais changer de tactique. Je ne pouvais pas l’affronter, cela me précipiterait vers ma propre perte, et ce n’est pas la tâche sur ma main droite qui confirmerait le contraire. Il fallait que j’y aille à la conciliante, ne serais-ce que pour gagner un peu de temps.
Une vague idée m’est venue. C’était une mince issue, mais il fallait que ça marche. Le tout était de savoir si Ally allait coopérer…
« Okay, Paris. T’as raison, j’ai pris peur et je n’aurais pas dû.
-C’est ça ouais ! Vas y, continue, je me marre !
-Je suis sérieux Paris. Ally… »
Je me suis retourné vers la jeune fille. Elle se tenait debout sur ma droite, la robe couverte de terre et les genoux tremblants. Elle avait cédée à l'angoisse, son regard s’était perdu dans la direction de notre poursuivant, et se dents s’entrechoquaient. Je n’arrivais pas à la regarder en face : je ne me serais jamais douté que j’aurais autant de remords à me servir d’elle.
Bon sang, il fallait que ça marche, il fallait qu’elle le fasse !
« Ally, va rejoindre de Paris, s’il te plaît…
-Que….n… » Aie. C’est ce que je craignais. La confusion a gagné son regard, ses yeux sont humides.
« Ally….regarde moi. » Dernier essai. Je me concentre pour lui faire comprendre du mieux que je peux à l’aide d’un regard.
« Très bien… » fit elle dans un sanglot imperceptible.
Sans même que j’ai eu besoin d’attraper son poignet, elle avait ressenti ma confiance, la confiance dont elle avait besoin pour se jeter ainsi dans la gueule du loup.
Et moi, le fait qu’elle m’obéisse presque aveuglement, ça m’a vraiment rassuré.
Ally avança lentement vers le garçon aux grenades, à pas feutrés et hésitants.
« Qu’est ce que ça veux dire, Joey ? Tu me l’offres sur un plateau maintenant ?
-Ce n’est pas ce que tu voulais, toi ?! Vas-y, tu peux lui faire ce que tu veux, cela m’indiffère. »
La jeune fille s’arrêta net, le front baissé. Je n’arrivais pas à voir, mais ses sanglots commençaient à s’accentuer…
« Pourquoi tu l’as aidé elle ?!
-Je ne l’ai pas aidé. »
Paris changea alors d’attitude. Il y avait toujours une certaine tension dans sa voix, mais la colère semblait s’être estompée en quelques secondes…
« Alors tu vas m’aider ? Tu vas m’aider à le trouver tous, c’est ça ? » Il souriait, il avait un sourire sur son visage en prononçant ces paroles, le salaud !
« Non. »
L’air grave de Paris revint aussi soudainement qu’il avait disparu. Il fallait que je tente le tout pour le tout avant qu’il ne perde à nouveau son sang froid.
« Et pourquoi, mon « pote » ?
-Parce que ce n’est pas mon ami que j’aiderais, mais un assassin.
-Qu’est ce que tu racontes ?!
-Regarde devant toi Paris. »
A peine un mètre en face de lui, Ally s’était arrêtée, les pieds liés par la terreur. Prise en tenaille, elle venait de craquer. Elle versa finalement une lourde larme. Paris suivit sa trajectoire de ses yeux jusque sur le sable, sans un mot. Puis, il redressa la tête, car Ally en versa une autre, avant que celle-ci ne redresse la face vers son bourreau.
Je ne sais pas si elle n’exagérait pas un peu, mais je n’en attendais pas moins d’elle en tout cas.
« Tu veux la tuer, Paris ? Vas y alors, brise lui la nuque, brise leur tous la nuque si ça te chante !
-Ce n’est qu’un jeu…
-Tu n’es qu’un monstre ! »
Je fis un pas résolu vers l’adolescent.
« Tu crois que cela n’a aucune importance, mais moi je ne pourrais pas supporter une telle boucherie !
-Mais tu es l’arbitre !
-Non ! Je suis ton ami, et je ne vais pas te laisser t’en aller les mains couvertes de sang ! » Criai-je dans un dernier effort.
Paris fut comme touché en pleine poitrine.
Il baissa les yeux et vis le canif sur sa ceinture, et les grenades dans ses mains, et la larme sur le sol. Il se contempla un instant comme face à face avec lui-même.
On dirait que ça a marché.
Et Ally aussi, elle a compris que j’avais réussi à raisonner notre poursuivant.
« Tu…je...je ne suis pas un meurtrier.
-Tu vois ! On ne va pas salir notre conscience pour gagner ce jeu débile !
-Oui mais… » Paris retourna soudainement son visage. C’était comme s’il avait enfin saisi quelque chose, mais qu’il en avait honte… Ses bras s’appuyèrent sur son front, comme pour contenir ses réflexions contradictoires…
« Il faut bien un vainqueur, sinon on va tous y passer !
-Il doit y avoir une solution…
-Si je ne me bat pas et si je ne deviens pas un dieu, je suis mort !
-Ne…
-Je pourrais ressusciter cette fille quand ce sera fini si tu veux !
-Que… » Ma coéquipière avança d’un pas, voyant que Paris se perdait dans la confusion de ses pensées.
-Qu’est ce que tu racontes encore ?!
-Moi je ne vois qu’une solution… » .
Paris me fixa brusquement, le regard noir et le visage alerte.
« Ally !
-Bouge pas toi ! »
Paris dégaina son couteau et attrapa la jeune fille par le bras avant de lui saisir l'épaule avec la main gauche. Menaçant sa gorge avec son arme, il se mit à hurler avec véhémence :
« Il y a une solution mais aussi plusieurs problèmes. Et le problème principal, Joey, c’est toi !»
Vu que je n’avais pas de journal, une marque de mort avait été apposée nulle part ailleurs que sur ma main.
J’étais terrifié, d’une part parce que cette marque c’était une condamnation, un premier pas vers la mort. Mais pas seulement…
Je devais changer de tactique. Je ne pouvais pas l’affronter, cela me précipiterait vers ma propre perte, et ce n’est pas la tâche sur ma main droite qui confirmerait le contraire. Il fallait que j’y aille à la conciliante, ne serais-ce que pour gagner un peu de temps.
Une vague idée m’est venue. C’était une mince issue, mais il fallait que ça marche. Le tout était de savoir si Ally allait coopérer…
« Okay, Paris. T’as raison, j’ai pris peur et je n’aurais pas dû.
-C’est ça ouais ! Vas y, continue, je me marre !
-Je suis sérieux Paris. Ally… »
Je me suis retourné vers la jeune fille. Elle se tenait debout sur ma droite, la robe couverte de terre et les genoux tremblants. Elle avait cédée à l'angoisse, son regard s’était perdu dans la direction de notre poursuivant, et se dents s’entrechoquaient. Je n’arrivais pas à la regarder en face : je ne me serais jamais douté que j’aurais autant de remords à me servir d’elle.
Bon sang, il fallait que ça marche, il fallait qu’elle le fasse !
« Ally, va rejoindre de Paris, s’il te plaît…
-Que….n… » Aie. C’est ce que je craignais. La confusion a gagné son regard, ses yeux sont humides.
« Ally….regarde moi. » Dernier essai. Je me concentre pour lui faire comprendre du mieux que je peux à l’aide d’un regard.
« Très bien… » fit elle dans un sanglot imperceptible.
Sans même que j’ai eu besoin d’attraper son poignet, elle avait ressenti ma confiance, la confiance dont elle avait besoin pour se jeter ainsi dans la gueule du loup.
Et moi, le fait qu’elle m’obéisse presque aveuglement, ça m’a vraiment rassuré.
Ally avança lentement vers le garçon aux grenades, à pas feutrés et hésitants.
« Qu’est ce que ça veux dire, Joey ? Tu me l’offres sur un plateau maintenant ?
-Ce n’est pas ce que tu voulais, toi ?! Vas-y, tu peux lui faire ce que tu veux, cela m’indiffère. »
La jeune fille s’arrêta net, le front baissé. Je n’arrivais pas à voir, mais ses sanglots commençaient à s’accentuer…
« Pourquoi tu l’as aidé elle ?!
-Je ne l’ai pas aidé. »
Paris changea alors d’attitude. Il y avait toujours une certaine tension dans sa voix, mais la colère semblait s’être estompée en quelques secondes…
« Alors tu vas m’aider ? Tu vas m’aider à le trouver tous, c’est ça ? » Il souriait, il avait un sourire sur son visage en prononçant ces paroles, le salaud !
« Non. »
L’air grave de Paris revint aussi soudainement qu’il avait disparu. Il fallait que je tente le tout pour le tout avant qu’il ne perde à nouveau son sang froid.
« Et pourquoi, mon « pote » ?
-Parce que ce n’est pas mon ami que j’aiderais, mais un assassin.
-Qu’est ce que tu racontes ?!
-Regarde devant toi Paris. »
A peine un mètre en face de lui, Ally s’était arrêtée, les pieds liés par la terreur. Prise en tenaille, elle venait de craquer. Elle versa finalement une lourde larme. Paris suivit sa trajectoire de ses yeux jusque sur le sable, sans un mot. Puis, il redressa la tête, car Ally en versa une autre, avant que celle-ci ne redresse la face vers son bourreau.
Je ne sais pas si elle n’exagérait pas un peu, mais je n’en attendais pas moins d’elle en tout cas.
« Tu veux la tuer, Paris ? Vas y alors, brise lui la nuque, brise leur tous la nuque si ça te chante !
-Ce n’est qu’un jeu…
-Tu n’es qu’un monstre ! »
Je fis un pas résolu vers l’adolescent.
« Tu crois que cela n’a aucune importance, mais moi je ne pourrais pas supporter une telle boucherie !
-Mais tu es l’arbitre !
-Non ! Je suis ton ami, et je ne vais pas te laisser t’en aller les mains couvertes de sang ! » Criai-je dans un dernier effort.
Paris fut comme touché en pleine poitrine.
Il baissa les yeux et vis le canif sur sa ceinture, et les grenades dans ses mains, et la larme sur le sol. Il se contempla un instant comme face à face avec lui-même.
On dirait que ça a marché.
Et Ally aussi, elle a compris que j’avais réussi à raisonner notre poursuivant.
« Tu…je...je ne suis pas un meurtrier.
-Tu vois ! On ne va pas salir notre conscience pour gagner ce jeu débile !
-Oui mais… » Paris retourna soudainement son visage. C’était comme s’il avait enfin saisi quelque chose, mais qu’il en avait honte… Ses bras s’appuyèrent sur son front, comme pour contenir ses réflexions contradictoires…
« Il faut bien un vainqueur, sinon on va tous y passer !
-Il doit y avoir une solution…
-Si je ne me bat pas et si je ne deviens pas un dieu, je suis mort !
-Ne…
-Je pourrais ressusciter cette fille quand ce sera fini si tu veux !
-Que… » Ma coéquipière avança d’un pas, voyant que Paris se perdait dans la confusion de ses pensées.
-Qu’est ce que tu racontes encore ?!
-Moi je ne vois qu’une solution… » .
Paris me fixa brusquement, le regard noir et le visage alerte.
« Ally !
-Bouge pas toi ! »
Paris dégaina son couteau et attrapa la jeune fille par le bras avant de lui saisir l'épaule avec la main gauche. Menaçant sa gorge avec son arme, il se mit à hurler avec véhémence :
« Il y a une solution mais aussi plusieurs problèmes. Et le problème principal, Joey, c’est toi !»
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