-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action , Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 34
Intense pouvoir
Publié le 26/10/13 à 16:37:48 par Misaki-Senpai
La pression qui nous maintenait en vie, hors d'état de folie, se manifestait pendant notre intense effort. Nous partagions nos forces pour donner vie à un immense pouvoir. De magnifiques couleurs planaient autours de nos corps, rendant l'atmosphère plaisante et agréable. Saria cita le « pouvoir de l'Amitié », mais en aucun cas elle nous révéla ses effets...
«- Misaki, tiens-toi prêt, c'est à toi d'utiliser toute l'utilité de ce pouvoir, dit-elle dans le vacarme assourdissant des nuées colorées.
- Oui, mais pourrai-je savoir quels sont ses effets ?!
- Bien sûr : le principe est tout de même assez complexe à décrire. Nous pouvons, grâce à ce pouvoir particulier, extirper l'âme de la victime, pour ensuite l'arracher, ou dans notre cas la replacer.
- Oui, ça pourrait fonctionner. Je vois ce que tu veux dire. Allez, essayons ! »
Une fois cette brève discussion achevée, je me mis en tête de réussir ma manœuvre, de réussir mon but secondaire : laisser mon ennemie en vie... Saria termina alors en enclenchant une lueur verte, qui vint alors se stocker dans cet amas lumineux. Elle me dit alors que le « sort » était prêt à être mis en œuvre. Je suivis ses instructions à la lettre, puis me plaçai devant la sorcière, et prononçai une phrase.
« Je ne suis pas venu ici pour vous tuer, malgré votre avis. Je ne suis pas non plus venu ici pour vous voler le bouclier miroir. Mon geste n'est pas anodin : il vise à sauver le monde, votre monde, le monde d'Hyrule... Malgré ma vie, qui en aurait décidée autrement, je suis ici. Je ne pense pas que le destin ai eu tord de m'avoir envoyé ici... Alors dans l'instant qui suivra, je vous extirperai le bouclier, vous laisserai en vie, et l'utiliserai pour la bonne cause ! »
Je ne pus attendre d'avantage : je fonçai paume en arrière sur la fusion, puis plaçai le résultat éclatant sur l'abdomen de mon adversaire. Celle-ci voulue se débattre du mieux qu'elle le put, mais malheureusement sans grand résultat. Ma main perça sans dégât le corps de la sorcière élémentaire, et je sentis une substance immatérielle sous le joug de ma paume. Était-ce grâce au pouvoir... que je pouvais sentir cela ?... Certainement. Je ne pris pas le temps de ressentir ou encore de pouvoir toucher d'avantage cette âme fragile, mais j'essayai du mieux que je le pus de l’extraire de son enveloppe charnelle sans la briser, ni l'égratigner, et encore moins la retirer complètement.
Au fil du temps qui s'écoulait avec panache, la sorcière poussa un violent cri, un cri tortueux, qui me fit comprendre que c'était le moment : le moment de passer à l'action.
«- Saria ! Et maintenant, que suis-je censé faire ?
- Il faut commencer à couper quelque peu l'âme, et ainsi, le bouclier apparaîtra !
- O.K., mais que va-t-il se passer pour elles si je fais ça ?
- Elle ne sentira rien si tu replace l'âme dans son corps après, ne t'en fais pas !
- Bien... »
Je pris solidement ma précieuse lame, Excalibur, avec attention et angoisse : je ne savais ce qui se passerai une fois son âme égratignée. Je ne préférais ne pas y penser. Une fois mon esprit sain et libre de toute question, je tranchai légèrement la surface blanchâtre de l'âme ennemie. Un long cri affreux, ou inhumain sortit de sa bouche, prouvant la cruauté de mon acte... Je ne pus continuer, ainsi mon épée légendaire tomba lourdement sur le sol.
«- Misaki, mais que fais-tu ? demanda fortement Link.
- Désolé, mais... mais je ne peux pas faire ça, je ne supporte pas la torture !
- Alors préfères-tu la tuer ? renchérit Nabooru.
- Je... non...
- Voilà, les jeux sont fait.
- Misaki..., souffla Saria, désemparée.
- Je... je vais continuer... »
Je regardais fixement le « reste » de mon ennemie. Elle gisait ici-bas, debout mais complètement vide, vivante mais complètement inerte. Je devais conclure cette manœuvre le plus rapidement possible. Je replongeais ma main, et extirpai l'âme de plus en plus, puis réitérai : je sortis mon épée, et tranchai faiblement le tissu de son âme. Une lueur rouge commença à apparaître, sortant à petit feu de son âme. Le bouclier miroir ?!... Oui, c'était ça ! Je ne perdais pas espoir, et continuai à couper lentement. La lumière s'intensifia, m'aveugla, et fini par se matérialiser à mes côtés. À lueur de ma main s'arrêta net. Je décidai donc de remettre l'âme dans le corps de son propriétaire. Malheureusement, je ne pouvais la renfermer dans cet état... Je décidai donc d'utiliser une photosynthèse partielle, que cela fonctionne ou pas.
« Rha, ça se doit de fonctionner ! »
J'usai de tout mon pouvoir restant pour tenter de refermer une blessure d'impact psychique. Ma concentration parvenais à refermer quelques coupures, mais sans plus... Je m'efforçai d'avantage à faire fonctionner le sortilège, jusqu'à épuisement. Je poussai un violent hurlement d'harassement en guise de résultat. Je crus les vies de ces femmes perdues quand soudain...
«- Misaki, n'abandonne pas ! Je vais t'aider...
- Ah... ah... merci... »
... Quand soudain Saria vint m'aider à secourir la vie de notre ennemie. Son âme se reconstituait lentement, mais elle était sauve. Saria soignait du mieux qu'elle le pouvait. Le corps de la sorcière se mit à trembler, à convulser, puis tomba au sol...
«- Mais qu'est-ce qu'il se passe, exactement ? proposai-je.
- Elle n'a pas dû supporter le choc que nous avons fait subir à son âme...
- Alors tu veux dire qu'elle...
- Oui, je crois...
- Mais, non... Après tout ce que nous avons fait, après tous ce que j'ai fait pour la sauver... Je ne peux pas accepter ça !...
- C'est comme ça, nous ne pouvons rien faire pour elle, à présent...
- Je ne peux pas croire ça ! »
J'accourus vers le corps en question, m'agenouillai et tapai férocement des deux poings sur le sol... Je ne pouvais la laisser mourir après les efforts dont j'avais fait preuve auparavant. Je décidai donc de la guérir en lui communiquant mon pouvoir du Courage, une partie de moi. J'enlevai soigneusement l'anneau m'entravant de toute tentative de sortilège lié à mon pouvoir. J'apposai ensuite mes mains sur la poitrine de la femme mourante. Un déferlement de magie jaune s'infiltra dans la partie blanche de son âme, le reconstituant à une vitesse folle. Je fis entrer son essence, son âme en sa coquille, sa partie charnelle... Suite à ceci, je ne pouvais voir correctement, mon corps ne pouvait tenir de lui-même. Une forte nausée apparut, et je régurgitai suite à cela. Je tentai de me relevai, mais tombai malheureusement sur le dos...
Ma vue baissa petit à petit, jusqu'à s'éteindre. Mes sens ne fonctionnaient plus, et ma parole baissait à petit feu... Je fis tout de même parvenir quelques mots hésitant à mes amis.
« Merci, les... amis. N'oubliez... pas... de prendre... le b... bouclier... en sortant..., dis-je douloureusement, un crachat de sang s'éjectant de ma gorge, et tombant sur le sol ancien. »
«- Misaki, tiens-toi prêt, c'est à toi d'utiliser toute l'utilité de ce pouvoir, dit-elle dans le vacarme assourdissant des nuées colorées.
- Oui, mais pourrai-je savoir quels sont ses effets ?!
- Bien sûr : le principe est tout de même assez complexe à décrire. Nous pouvons, grâce à ce pouvoir particulier, extirper l'âme de la victime, pour ensuite l'arracher, ou dans notre cas la replacer.
- Oui, ça pourrait fonctionner. Je vois ce que tu veux dire. Allez, essayons ! »
Une fois cette brève discussion achevée, je me mis en tête de réussir ma manœuvre, de réussir mon but secondaire : laisser mon ennemie en vie... Saria termina alors en enclenchant une lueur verte, qui vint alors se stocker dans cet amas lumineux. Elle me dit alors que le « sort » était prêt à être mis en œuvre. Je suivis ses instructions à la lettre, puis me plaçai devant la sorcière, et prononçai une phrase.
« Je ne suis pas venu ici pour vous tuer, malgré votre avis. Je ne suis pas non plus venu ici pour vous voler le bouclier miroir. Mon geste n'est pas anodin : il vise à sauver le monde, votre monde, le monde d'Hyrule... Malgré ma vie, qui en aurait décidée autrement, je suis ici. Je ne pense pas que le destin ai eu tord de m'avoir envoyé ici... Alors dans l'instant qui suivra, je vous extirperai le bouclier, vous laisserai en vie, et l'utiliserai pour la bonne cause ! »
Je ne pus attendre d'avantage : je fonçai paume en arrière sur la fusion, puis plaçai le résultat éclatant sur l'abdomen de mon adversaire. Celle-ci voulue se débattre du mieux qu'elle le put, mais malheureusement sans grand résultat. Ma main perça sans dégât le corps de la sorcière élémentaire, et je sentis une substance immatérielle sous le joug de ma paume. Était-ce grâce au pouvoir... que je pouvais sentir cela ?... Certainement. Je ne pris pas le temps de ressentir ou encore de pouvoir toucher d'avantage cette âme fragile, mais j'essayai du mieux que je le pus de l’extraire de son enveloppe charnelle sans la briser, ni l'égratigner, et encore moins la retirer complètement.
Au fil du temps qui s'écoulait avec panache, la sorcière poussa un violent cri, un cri tortueux, qui me fit comprendre que c'était le moment : le moment de passer à l'action.
«- Saria ! Et maintenant, que suis-je censé faire ?
- Il faut commencer à couper quelque peu l'âme, et ainsi, le bouclier apparaîtra !
- O.K., mais que va-t-il se passer pour elles si je fais ça ?
- Elle ne sentira rien si tu replace l'âme dans son corps après, ne t'en fais pas !
- Bien... »
Je pris solidement ma précieuse lame, Excalibur, avec attention et angoisse : je ne savais ce qui se passerai une fois son âme égratignée. Je ne préférais ne pas y penser. Une fois mon esprit sain et libre de toute question, je tranchai légèrement la surface blanchâtre de l'âme ennemie. Un long cri affreux, ou inhumain sortit de sa bouche, prouvant la cruauté de mon acte... Je ne pus continuer, ainsi mon épée légendaire tomba lourdement sur le sol.
«- Misaki, mais que fais-tu ? demanda fortement Link.
- Désolé, mais... mais je ne peux pas faire ça, je ne supporte pas la torture !
- Alors préfères-tu la tuer ? renchérit Nabooru.
- Je... non...
- Voilà, les jeux sont fait.
- Misaki..., souffla Saria, désemparée.
- Je... je vais continuer... »
Je regardais fixement le « reste » de mon ennemie. Elle gisait ici-bas, debout mais complètement vide, vivante mais complètement inerte. Je devais conclure cette manœuvre le plus rapidement possible. Je replongeais ma main, et extirpai l'âme de plus en plus, puis réitérai : je sortis mon épée, et tranchai faiblement le tissu de son âme. Une lueur rouge commença à apparaître, sortant à petit feu de son âme. Le bouclier miroir ?!... Oui, c'était ça ! Je ne perdais pas espoir, et continuai à couper lentement. La lumière s'intensifia, m'aveugla, et fini par se matérialiser à mes côtés. À lueur de ma main s'arrêta net. Je décidai donc de remettre l'âme dans le corps de son propriétaire. Malheureusement, je ne pouvais la renfermer dans cet état... Je décidai donc d'utiliser une photosynthèse partielle, que cela fonctionne ou pas.
« Rha, ça se doit de fonctionner ! »
J'usai de tout mon pouvoir restant pour tenter de refermer une blessure d'impact psychique. Ma concentration parvenais à refermer quelques coupures, mais sans plus... Je m'efforçai d'avantage à faire fonctionner le sortilège, jusqu'à épuisement. Je poussai un violent hurlement d'harassement en guise de résultat. Je crus les vies de ces femmes perdues quand soudain...
«- Misaki, n'abandonne pas ! Je vais t'aider...
- Ah... ah... merci... »
... Quand soudain Saria vint m'aider à secourir la vie de notre ennemie. Son âme se reconstituait lentement, mais elle était sauve. Saria soignait du mieux qu'elle le pouvait. Le corps de la sorcière se mit à trembler, à convulser, puis tomba au sol...
«- Mais qu'est-ce qu'il se passe, exactement ? proposai-je.
- Elle n'a pas dû supporter le choc que nous avons fait subir à son âme...
- Alors tu veux dire qu'elle...
- Oui, je crois...
- Mais, non... Après tout ce que nous avons fait, après tous ce que j'ai fait pour la sauver... Je ne peux pas accepter ça !...
- C'est comme ça, nous ne pouvons rien faire pour elle, à présent...
- Je ne peux pas croire ça ! »
J'accourus vers le corps en question, m'agenouillai et tapai férocement des deux poings sur le sol... Je ne pouvais la laisser mourir après les efforts dont j'avais fait preuve auparavant. Je décidai donc de la guérir en lui communiquant mon pouvoir du Courage, une partie de moi. J'enlevai soigneusement l'anneau m'entravant de toute tentative de sortilège lié à mon pouvoir. J'apposai ensuite mes mains sur la poitrine de la femme mourante. Un déferlement de magie jaune s'infiltra dans la partie blanche de son âme, le reconstituant à une vitesse folle. Je fis entrer son essence, son âme en sa coquille, sa partie charnelle... Suite à ceci, je ne pouvais voir correctement, mon corps ne pouvait tenir de lui-même. Une forte nausée apparut, et je régurgitai suite à cela. Je tentai de me relevai, mais tombai malheureusement sur le dos...
Ma vue baissa petit à petit, jusqu'à s'éteindre. Mes sens ne fonctionnaient plus, et ma parole baissait à petit feu... Je fis tout de même parvenir quelques mots hésitant à mes amis.
« Merci, les... amis. N'oubliez... pas... de prendre... le b... bouclier... en sortant..., dis-je douloureusement, un crachat de sang s'éjectant de ma gorge, et tombant sur le sol ancien. »
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