-~ The Return of Evil ~-
Par : Misaki-Senpai
Genre : Action , Fantastique
Status : Terminée
Note :
Chapitre 25
Imprévus nocturnes
Publié le 25/10/13 à 14:29:25 par Misaki-Senpai
Une fois le ciel crépusculaire ayant donné place au firmament étoilé, nous nous reposâmes près de la tente abandonnée, suite au combat le plus intense de tout temps, de toute ma périlleuse aventure ici, à Hyrule. Pendant ma veillée nocturne, je pensai à un quelconque moyen de rentrer chez moi, pour revoir le visage de mes proches, de mon père, ma famille... mais je ne savais en aucun cas comment faire. Désormais, deux longues années m'emprisonnaient ici, me privant de toute tentative de fuite vers mon univers, mon monde. Mes pensées emplissaient mon esprit conscient de vagues de désespoir total.
En tentant d'oublier ceci, je me levai précipitamment pour établir des points de repères afin de revenir ici une fois mon entraînement terminé. Je m'éloignai du groupe quand soudainement un guerrier lézard plus grand, plus armé et plus développé qu'un Lizalfos me surprit en apparaissant vélocement. J'attrapai alors mon épée et mon bouclier, puis me préparai ainsi à combattre. Ce monstre avait l'air redoutable, d'autant plus que ses armes le montraient ! Celles-ci se façonnaient de manière brutale : une gigantesque épée d'au moins un mètre vingt de long, et d'une quinzaine de centimètre de largeur... Il la prit alors dans sa main. De plus, ce mélange entre monstre et guerrier était également admirablement bien protégé.
Dans sa main gauche prenait place un grand écu circulaire, constitué uniquement d'acier trempé, décoré de multiples signes complexes. Le reste de son corps était recouvert par une côte de maille, suivit de nombre de morceaux métalliques composant son armure bestiale... Deux épaulières le protégeant également, d'un magnifique gris émettant une jolie lueur argentée sur les nombreuses lumières des astres lointains... Et enfin, sa gueule s'apparentait à celle d'un dinosaure : sur le sommet de son crâne se positionnaient plusieurs cornes, d'une dizaine de centimètres au maximum. Leurs pointes étaient d'un tranchant incomparable. Il ouvrit sa gueule pour laisser s'échapper un cri de guerre. Ses yeux jaune orangés, s'éveillèrent en une sombre couleur, puis leurs pupilles se rétractèrent...
À en voir sa posture, son physique, ainsi que l'équipement qu'il portait, je compris rapidement : cette monstruosité était un Dinolfos, tirant son nom de son apparence de démon écaillé préhistorique... Je m'élançai alors vélocement vers celui-ci puis tentai une roulade vers la gauche. Ce geste fut juste et me servis d'esquive à son puissant coup de lame. Pendant que l'épée de mon adversaire resta plantée dans le sol, je lui assénai une violente attaque, et ce dans son dos. Le monstre poussa un hurlement long et vif, puis il se retourna pour essayer de me blesser sérieusement le bras gauche. Qu'importait : mon bouclier en protégeait la totalité.
Ce fut une grave erreur de ma part, car le monstre écaillé s'était servi de cette feinte pour mordre énergiquement mon mollet droit. Instinctivement, je poussai un hurlement, apparemment interminable – c'est ce que je crus – avant de placer un large coup d'épée vers le monstre encore sur ma jambe, atteignant une nouvelle fois la partie dorsale du monstre humanoïde. Une traînée de liquide pourpre gicla alors ça et là au sol. Duquel de nous deux ce sang appartenait ?... Je ne pouvais le deviner. Tout ce que je savais, c'était que mon sang coulait de ma jambe, et rendait une partie de mon pantalon écarlate. La douleur m'était supportable, mais celle du Dinolfos ne l'était sûrement beaucoup moins, d'après ses cris.
J'entendis mon prénom au loin, et je me retournai vivement pour observer d'où venaient ces paroles. Ce fut Saria qui courait vers moi, voulant me parler. Elle vint à mes côtés, s'appuya sur mon épaule, souffla et s'empressa de commencer sa phrase, et par la même occasion la discussion.
«- Misaki, ne t'éloigne pas tout seul ! On avait pourtant dit qu'il fallait que l’on reste en groupe, me sermonna-t-elle.
- Oui, je sais, mais je voulais m'entraîner quand je suis tombé sur... ça.
- C'est un Dinolfos, il est réputé pour sa dangerosité, il va falloir se battre sérieusement.
- Ouais, je veux bien te croire, mais je suis blessé, maintenant.
Elle regarda ma blessure, appliqua sa main dessus, avant que le monstre lance son épée vers nous. Nous reculâmes, puis ma comparse fini alors rapidement son sort. Ma blessure était à moitié guérie, mais il fallait tout de même que je sois très prudent... Puis Saria continua la discussion pendant que nous parions les nombreux coups de notre ennemi.
- Tu sais que je me suis inquiétée ?
- Oui... la prochaine fois, je te préviendrai.
- ... Merci. Bon, concentrons-nous sur le combat ! »
Je l'écoutai, puis affinai mes sens pour mieux anticiper les mouvements brusques du monstre. Il poussa un cri strident et nous asséna un violent combo de coups, que je parai, néanmoins très difficilement. Saria dévoila alors la puissance qu'elle avait acquise, et de manière brillante. Une aura verte flottait autour de mon amie, puis ses yeux prirent la même couleur : un vert feuille. Elle se déchaîna à coups de poing contre le monstre, qui ne pouvait riposter... Je restai immobile face à un pareil spectacle. Le monstre tomba.
«- Voilà, ce n'est pas un Dinolfos qui va me tenir tête, dit-elle en prenant un air supérieur.
- Oui, mais tu es effrayante parfois, dis-je à vois basse.
- Allons rejoindre les autres.
- Ce n'est pas de refus.
Une dernière fois, je regardai l'allure du monstre, pour ne plus me faire surprendre à l'avenir. Mais l'impensable suivit : le monstre écaillé se releva et me fonça dessus, aucune riposte, aucune feinte et aucune parade n'était possible. Mon instinct me guida. Je plaçai donc mes deux mains sur les épaulières du Dinolfos, puis tentai de passer au-dessus de lui. Malhabile, je fis tomber ses épaulières, puis il m’attrapa par les bras et m'éclata au sol. Ma tête me faisait horriblement mal, et je peinai à me relever. Une fois ceci fait, je pris appuis sur l'épais bouclier du monstre, m'élançai au dessus de celui-ci, et tranchai le haut de son crâne de mon épée... Je retombai derrière lui et finis par lui trancher le dos pour la dernière fois. Il s'écrasa au sol, puis explosa...
- Cette fois, c'est fini...
- Merci Misaki, dit Saria en me faisant un énorme sourire.
- De rien, répondis-je moi aussi par un sourire. »
Elle me soutint jusqu'à rejoindre la tente, puis nous nous posâmes et soufflâmes. Sa bouche s'ouvrit pour lancer quelques doux mots à mon oreille. Ces doux mots étaient...
«- Misaki, je...
En tentant d'oublier ceci, je me levai précipitamment pour établir des points de repères afin de revenir ici une fois mon entraînement terminé. Je m'éloignai du groupe quand soudainement un guerrier lézard plus grand, plus armé et plus développé qu'un Lizalfos me surprit en apparaissant vélocement. J'attrapai alors mon épée et mon bouclier, puis me préparai ainsi à combattre. Ce monstre avait l'air redoutable, d'autant plus que ses armes le montraient ! Celles-ci se façonnaient de manière brutale : une gigantesque épée d'au moins un mètre vingt de long, et d'une quinzaine de centimètre de largeur... Il la prit alors dans sa main. De plus, ce mélange entre monstre et guerrier était également admirablement bien protégé.
Dans sa main gauche prenait place un grand écu circulaire, constitué uniquement d'acier trempé, décoré de multiples signes complexes. Le reste de son corps était recouvert par une côte de maille, suivit de nombre de morceaux métalliques composant son armure bestiale... Deux épaulières le protégeant également, d'un magnifique gris émettant une jolie lueur argentée sur les nombreuses lumières des astres lointains... Et enfin, sa gueule s'apparentait à celle d'un dinosaure : sur le sommet de son crâne se positionnaient plusieurs cornes, d'une dizaine de centimètres au maximum. Leurs pointes étaient d'un tranchant incomparable. Il ouvrit sa gueule pour laisser s'échapper un cri de guerre. Ses yeux jaune orangés, s'éveillèrent en une sombre couleur, puis leurs pupilles se rétractèrent...
À en voir sa posture, son physique, ainsi que l'équipement qu'il portait, je compris rapidement : cette monstruosité était un Dinolfos, tirant son nom de son apparence de démon écaillé préhistorique... Je m'élançai alors vélocement vers celui-ci puis tentai une roulade vers la gauche. Ce geste fut juste et me servis d'esquive à son puissant coup de lame. Pendant que l'épée de mon adversaire resta plantée dans le sol, je lui assénai une violente attaque, et ce dans son dos. Le monstre poussa un hurlement long et vif, puis il se retourna pour essayer de me blesser sérieusement le bras gauche. Qu'importait : mon bouclier en protégeait la totalité.
Ce fut une grave erreur de ma part, car le monstre écaillé s'était servi de cette feinte pour mordre énergiquement mon mollet droit. Instinctivement, je poussai un hurlement, apparemment interminable – c'est ce que je crus – avant de placer un large coup d'épée vers le monstre encore sur ma jambe, atteignant une nouvelle fois la partie dorsale du monstre humanoïde. Une traînée de liquide pourpre gicla alors ça et là au sol. Duquel de nous deux ce sang appartenait ?... Je ne pouvais le deviner. Tout ce que je savais, c'était que mon sang coulait de ma jambe, et rendait une partie de mon pantalon écarlate. La douleur m'était supportable, mais celle du Dinolfos ne l'était sûrement beaucoup moins, d'après ses cris.
J'entendis mon prénom au loin, et je me retournai vivement pour observer d'où venaient ces paroles. Ce fut Saria qui courait vers moi, voulant me parler. Elle vint à mes côtés, s'appuya sur mon épaule, souffla et s'empressa de commencer sa phrase, et par la même occasion la discussion.
«- Misaki, ne t'éloigne pas tout seul ! On avait pourtant dit qu'il fallait que l’on reste en groupe, me sermonna-t-elle.
- Oui, je sais, mais je voulais m'entraîner quand je suis tombé sur... ça.
- C'est un Dinolfos, il est réputé pour sa dangerosité, il va falloir se battre sérieusement.
- Ouais, je veux bien te croire, mais je suis blessé, maintenant.
Elle regarda ma blessure, appliqua sa main dessus, avant que le monstre lance son épée vers nous. Nous reculâmes, puis ma comparse fini alors rapidement son sort. Ma blessure était à moitié guérie, mais il fallait tout de même que je sois très prudent... Puis Saria continua la discussion pendant que nous parions les nombreux coups de notre ennemi.
- Tu sais que je me suis inquiétée ?
- Oui... la prochaine fois, je te préviendrai.
- ... Merci. Bon, concentrons-nous sur le combat ! »
Je l'écoutai, puis affinai mes sens pour mieux anticiper les mouvements brusques du monstre. Il poussa un cri strident et nous asséna un violent combo de coups, que je parai, néanmoins très difficilement. Saria dévoila alors la puissance qu'elle avait acquise, et de manière brillante. Une aura verte flottait autour de mon amie, puis ses yeux prirent la même couleur : un vert feuille. Elle se déchaîna à coups de poing contre le monstre, qui ne pouvait riposter... Je restai immobile face à un pareil spectacle. Le monstre tomba.
«- Voilà, ce n'est pas un Dinolfos qui va me tenir tête, dit-elle en prenant un air supérieur.
- Oui, mais tu es effrayante parfois, dis-je à vois basse.
- Allons rejoindre les autres.
- Ce n'est pas de refus.
Une dernière fois, je regardai l'allure du monstre, pour ne plus me faire surprendre à l'avenir. Mais l'impensable suivit : le monstre écaillé se releva et me fonça dessus, aucune riposte, aucune feinte et aucune parade n'était possible. Mon instinct me guida. Je plaçai donc mes deux mains sur les épaulières du Dinolfos, puis tentai de passer au-dessus de lui. Malhabile, je fis tomber ses épaulières, puis il m’attrapa par les bras et m'éclata au sol. Ma tête me faisait horriblement mal, et je peinai à me relever. Une fois ceci fait, je pris appuis sur l'épais bouclier du monstre, m'élançai au dessus de celui-ci, et tranchai le haut de son crâne de mon épée... Je retombai derrière lui et finis par lui trancher le dos pour la dernière fois. Il s'écrasa au sol, puis explosa...
- Cette fois, c'est fini...
- Merci Misaki, dit Saria en me faisant un énorme sourire.
- De rien, répondis-je moi aussi par un sourire. »
Elle me soutint jusqu'à rejoindre la tente, puis nous nous posâmes et soufflâmes. Sa bouche s'ouvrit pour lancer quelques doux mots à mon oreille. Ces doux mots étaient...
«- Misaki, je...
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