Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

The Red Day


Par : Bronks
Genre : Action, Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3 : La cage aux folles ( premiere partie )


Publié le 02/05/2011 à 16:32:04 par Bronks

Le vent était devenu glacial bien que la pluie avait cessé de tomber pour laisser place a un magnifique soleil. Cette brise hivernale nous introduisait la venue de petit flocons sous peu. La neige ne tarda d'ailleurs pas en cet saison hivernale car elle apparut quelques jours plus tard recouvrant ainsi le bitume d'un épais manteau blanc laissant là apparaitre une sorte de paradis sur terre même en cet ville meurtrière et dégradée du Bronx.

Dans une petite rue se trouvait un véhicule à l'arrêt . A l'intérieur se trouvait l'agent Bronks. Sa radio était allumée et le chauffage était presque au maximum. Il était complètement plongé dans ses pensées, une personne aurait pu passer par là, toquer à sa fenêtre ,qu'il n'aurait rien remarqué. Ça lui arrivait souvent de s'arrêter sur le bord d'une rue et de se mettre à penser à choses étranges, Bronks était un homme étrange en soi . Bien que son ami chouchou soit une grande folle hystérique, il y avait peut-être plus fou que lui en ce monde.

Il aimait imaginer un âne comportant de grandes ailes et se tenant sur le haut d'une colline avec un air dominateur. Il l'imaginait se prenant pour Mufasa, un roi lion en pleine Mongolie, munit d'une carotte dans sa gueule puante qui asphyxiait l'atmosphère déjà pesante, un âne dans un endroit aux étendues désertiques. Voila peut-être de quoi rêvait Bronks.

L'agent Bronks n'était pas très sociable. Il n'avait d'ailleurs que deux amis. L'un d'eux était Chouchou, une sorte de gay suivant l'agent partout comme une sorte de Pikachu dérangeant et collant dont on ne peut se séparer. L'autre, était l'inspecteur Boust, mais l'amitié que l'inspecteur et l'agent liait ne le réjouissait guère. Il préfèrais d'ailleurs son "chouchou" plutot que petit vieux de Boust. En plus, Bronks rêvait qu'il s'étouffe avec sa pipe un jour ou l'autre. il aurait bien l'air con ( bien que ça ne change pas de d'habitude en fait ). Un vieux étalé sur le bitume de Time Square,voila ce qu'il aurait préféré.

Bronks alluma le contact de la voiture et se mit en quête d'aventure. Il coupa la radio et commença à guetter chaque trottoir,de gauche à droite. Aucun agresseur n'échappait à ses yeux de lynx. Il se mit en quête d'en trouver un car il n'oubliait pas dans quelle genre de ville il se trouvait. Fuir les ennuis étais son objectif secondaire. Son objectif principal « extraire la poule de son poulailler » disait Bronks en coupant le contact. Il prit sa veste noire posée sur le siège passager et vérifia qu'il avait bien son carnet et son paquet de cigarette. Il jeta un dernier regard sur le rétroviseur central. Il passa sa main droite sous le siège et prit son arme. Il était maintenant prêt à descendre du véhicule. Il ouvra la portière et instantanément le vent glacial lui irrita la peau. Une grimace pouvait se lire sur son visage, il plia même légèrement les yeux ,ceux ci étant accablés par l'air froid. Il leva la tête un instant et vit que l'immeuble en face de lui était grand et imposant, un titan encré au le sol.

Bronks baissa les yeux et mit sa main devant sa tête pour se protéger du froid et se en même temps dirigeant d'un pas pressé vers l'entrée du bâtiment. Mais soudainement quelque chose l'arrêta dans son élan. Une étrange voix émanant d'un homme maigre et tremblant l'interpella. Il était habillé comme s'il provenait d'un camp de réfugié ou bien de la ville de prypiat qui avait été touchée par les émanation radioactive de l'explosion de la centrale de Tchernobyl .Il avait l'air pâle et semblait malade. L'homme avait trente ans à vue d'oeil. Il avais la barbe de trois jours.... en rajoutant soixante jour et Bronks n'avais guère envie de discuter avec un descendant de ben laden.

L'homme tendit sa main vers l'agent d'un air désespéré. Il était assis sur un vieux cartons usé qui devait être là depuis longtemps. Tout autour, une montagne de déchet était posée là et en regardant bien on apercevait quelques revues pornographiques qui trainait ici et là. La rue n'est pas un endroit vivable pour un homme et Bronks s'étonna que les forces de l'ordre puissent toléré une tel situation.

"Mon... Monsieur..." l'homme avait du mal à parler. Il était vide de toute force et tremblait de fatigue. On aurait cru qu'il allait mourir. Il approcha sa main et toucha presque l'agent.

" Garde tes distances, junkie" dit Bronks en le regardant avec pitié et dégout à la fois. Il avait placé sa main droite à l'arrière du jean et son flingue aurait pu lui servir...au cas ou.

Bronks lui dit alors "Aucunes mains souillées par la Cam ne touchera mon habit acquis avec patience et sueur. Que me veux tu ? "

Le drogué essayait de se lever, titubant et retombant au sol plusieurs fois. Il n'allait pas tarder à laisser mourir son corps dans le coin d'une rue.

"Monsieur, il me faut ma dose, comprenez que c'est vital ! "

Le drogué voyait en l'agent Bronks un moyen de survie, il voyait en lui un homme au coeur bon et charitable qui débourserait bien quelques dollars pour sa précieuse dose. Bronks ne pouvait s'imaginer au moment même les scène tout aussi étranges l'une que l'autre que le drogué devait avoir en tête et comme à son habitude, il ne tarda pas a lui donné un surnom :un homme amaigris et dérangé voulant sa dose...SPEED était alors né, mais aussitôt crée, aussitôt détruit, SPEED commençait à trembler fortement et voyait déjà un long tunnel apparaitre sous ses yeux. Il ressentais d'ailleurs quelques sueurs froides lui traverser le corps.

Bronks le regardait, les yeux à moitié fermé par le froid mais malgré ça il arrivait quand même à le dévisager.SPEED vivait ici depuis quelques mois. Il avait réussi à mener une vie tranquille loin des gangs de rue ou des flics corrompus et surtout tout ce qui avait un rapport avec les gangs. Les fois ou l'un d'entre eux se faisait chopé,la Cam saisie repartait quelque fois vers les sinus de babylone et s'ensuivait quelques lynchages et règlement de compte. L'agent Bronks se demandait comment chouchou avais réussi à "survivre" dans ce ghetto car les folles dans son genre n'étaait pas très appréciée là-bas.

Ils se baissa au niveau des yeux de SPEED, le regardant directement droit dans les yeux.. On pouvait presque y voir la menace de mort se dessiner sur son regard. Mais contre toute attente, il sorti de son portefeuille,un peu malorganisé,une photo de sa femme "Tex" en robe de mariée, avec son magnifique buste et son sourire d'ange,la parfaite création du seigneur. Il mit le doigt sur un billet de cinquante dollars,SPEED ,voyant ça, sembla vite reprendre vie. Il était tellement heureux qu'il ne voyait plus le monde comme avant : des feux d'artifices explosaient dans le ciel laissant là apparaitre un ciel coloré, les maisons du Bronx devenait tout à coup plus belle les unes que les autres, il voyait les passants chanter et les chiens s'accoupler. Tout était devenu différent, il allait enfin revivre avec sa dose de Cam.

"Je pense que ça te sera plus utile qu'à moi, espèce de sac d'os" dit Bronks en tendant le billet de la délivrance et en pensant au vieux rire de l'inspecteur Boust, sa pipe en bouche " AHAH,une journée de plus ,un camé en plus,mais un bifton en moin dans le porte feuille,agent Bronks"

Bronks se tenait le front,s'efforçant d'oublier ce vieux jeton.

"De l'argent!! Mon bon monsieur! la chèvre est peut être moins douce et moins bruyante que le mouton égorgé le jour de l'aïd-el-kebir" SPEED n'était nullement musulman,mais son cerveau dérangé lui donnait une culture de chaque chose. Il aurait pu partager bien des connaissances avec Bronks. L'agent rangea son portefeuille et,toujours grimaçant, se releva avec à nouveau le sentiment d'avoir agis pour la bonne cause. Sans dire un mot,il s'éloigna de Speed et ce dernier ayant retrouvé une lueur d'espoir avait aussi retrouvé quelques forces. Il avait donc quitté sa place,son petit squatte misérable et puant grâce à l'agent Bronks

Toujours ce froid glacial, toujours la peau tiré par le vent, l'agent Bronks se tenait en bas du bâtiment, se préparant psychologiquement à supporter un amis d'enfance certes ,mais aussi un "homme" complètement obsédé par la cruche de Céline Dion. Oui, chouchou était bien un gay et Bronks en profita même pour lui donné un nouveau surnom "the master gay".

"AHAH" fit l'inspecteur Boust,sa pipe en bouche "je me demande ce que vous pensez des vieux jeton" Bonks se tenait la tête et d'un pas lent, entra finalement dans ce bâtiment sinistre...

:)


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