Le Contrat
Par : Conan
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 2
Publié le 22/08/13 à 16:51:26 par Conan
La Ford Mustang rugit sur le bitume. Roulant le long de la côte, les trois hommes à l'intérieur fixent la route devant eux. La mer reflète les milles lumières de la ville. Malgré la nuit tombée, l'atmosphère reste chaude et agréable. Dans les rues, les gens entrent et sortent dans les nightclubs et dans les bars. La soirée ne fait que débuter.
Visiblement intriguées et intéressées par les trois gaillards à l'intérieur de leur monstrueux stock-car, les filles sur les trottoirs affichent de grands sourires, leurs font des gestes, des signes de la main. Les acolytes leurs sourient en retour. Le conducteur klaxonne même quelques fois, provocant l'allégresse des fêtards admirant son bolide rutilant. Si seulement avaient-ils la moindre idée de ce que ces trois hommes s'apprêtent à faire, d'ailleurs eux-même semblant peu marqués, ni même dérangés par la besogne qu'ils vont accomplir ce soir.
Une fois le centre-ville et son cortège de jeunes gens amusés passé, l'ambiance redevient lourde à l'intérieur de l'habitacle. Le chauve baisse les yeux sur sa montre. 21H08. La salle de sport de Joachim vient de fermer ses portes. Comme tous les soirs, il va s'enfermer dans son bureau, au fond du plateau de musculation, pour « faire ses comptes » à grands coups de poudreuse dans les narines.
La voiture s'arrête sur le parking situé devant le club de remise en forme, maintenant déserté de tout véhicule, hormis l'excentrique voiture de sport vert pomme de Ziff.
Le chauve détache sa ceinture, retire sa chemisette et tourne la tête vers ses deux camarades :
« J'y vais seul. Si dans dix minutes vous ne me voyez pas revenir, vous vous faites la malle. »
Clôturant ces paroles, il enfile sa cagoule et descend de la voiture. Le blond et l'Arabe le regardent s'éloigner vers le petit bâtiment carré à un étage, balançant ses larges épaules au rythme de son pas rapide. Il traverse la route et disparaît derrière la voiture de Ziff. Trente secondes se sont écoulées.
Il pousse la porte d'entrée. Par chance, elle n'a pas encore été fermée. Le voilà au niveau du hall d'entrée et du comptoir d'accueil aux murs blancs, affichant des posters d'hommes quasiment nus aux poses érotiques et des statues de la même nature.
Il avance dans le couloir rose, avec tout du long des boites de protéine posées sur des présentoirs.
Le voilà au niveau de l'espace cardio-fitness, avec ses vélos, ses tapis de course et ses steppers.
Il continue d'avancer, lentement, guettant, à l’affût du moindre bruit. Il arrive au plateau musculation. A une dizaine de mètres face à lui, entre deux miroirs reflétant son allure inquiétante et barbare, une porte, frappée d'une affiche « privé ».
En avançant, il saisit un disque de quatre kilos posé sur le sol. Sa main s’enroule autours de la poignée qu'il tire. Fermé.
Où peut-il bien être ? La salle est ouverte et sa voiture est encore garée devant.
Il n'a pas le temps de se retourner lorsqu'il entend une voix efféminée mais forte retentir derrière lui.
-Hé Loulou ! C'est fermé hein !
Le tueur se retourne et se retrouve face à face avec Ziff, en polo et short rose, qui a un mouvement de stupeur et de recul lorsqu'il s’aperçoit que son invité surprise porte une cagoule.
-T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?
Ses yeux de biche fixent ceux froids et dur du tueur qui tient de le poids de toutes ses forces. « Il est costaud. Si ça doit partir au clash, faudra pas que je me loupe.
Sans rien répondre, il lui lance le disque de toutes ses forces. Ziff le prend en plein dans les côtes et son souffle est coupé. Le tueur en profite pour lui sauter dessus, mais Joachim esquive l'empoignade et lui assène un coup de poing au visage, que l'assassin parvient en partie à dévier avec ses avant-bras. Il frappe à son tour au niveau du foie, puis dans la mâchoire. Sonné et désorienté, Zaza recule en soufflant. Mais il a encore de la ressource. Il renverse un banc de développé-couché dans la direction du tueur, puis lui jette une petite haltère qu'il esquive à nouveau, et qui par briser la vitre derrière son prédateur.
En avançant vers sa victime, menaçant, il empoigne une barre de fer posée sur le sol et la brandit au dessus de sa tête. Malgré le stress et la fatigue, Ziff l'évite de justesse, et la barre va frapper un support métallique dans un grand bruit sourd qui résonne dans le club.
Mais il ne parvient pas à esquiver le deuxième coup que lui porte le tueur. Il le prend en plein visage.
Il tombe à terre en se tenant la bouche, des lignes de sang filent entre ses doigts. Le chauve se place au-dessus de lui et le frappe à nouveau à la face, puis à la tempe, puis sur le sommet de la tête, jusqu'à ce que son crâne s'ouvre comme une mangue et recrache toute la matière grise qu'elle renfermait, accompagné d'un horrible bruit de craquement.
Il lâche la barre suintante et rougeâtre qui retombe lourdement sur le sol à coté de la tête éclatée de sa victime et quitte la salle de sport, éteignant la lumière derrière lui.
Il regarde sa montre. Quatre minutes sont passées depuis qu'il est sorti de la voiture. Les deux autres attendent toujours dans la Mustang. Leur ami rentre à l'intérieur et retire sa cagoule, encore essoufflé par son combat.
« A croire que ce con avait un cerveau ». Lance-t-il cyniquement.
Visiblement intriguées et intéressées par les trois gaillards à l'intérieur de leur monstrueux stock-car, les filles sur les trottoirs affichent de grands sourires, leurs font des gestes, des signes de la main. Les acolytes leurs sourient en retour. Le conducteur klaxonne même quelques fois, provocant l'allégresse des fêtards admirant son bolide rutilant. Si seulement avaient-ils la moindre idée de ce que ces trois hommes s'apprêtent à faire, d'ailleurs eux-même semblant peu marqués, ni même dérangés par la besogne qu'ils vont accomplir ce soir.
Une fois le centre-ville et son cortège de jeunes gens amusés passé, l'ambiance redevient lourde à l'intérieur de l'habitacle. Le chauve baisse les yeux sur sa montre. 21H08. La salle de sport de Joachim vient de fermer ses portes. Comme tous les soirs, il va s'enfermer dans son bureau, au fond du plateau de musculation, pour « faire ses comptes » à grands coups de poudreuse dans les narines.
La voiture s'arrête sur le parking situé devant le club de remise en forme, maintenant déserté de tout véhicule, hormis l'excentrique voiture de sport vert pomme de Ziff.
Le chauve détache sa ceinture, retire sa chemisette et tourne la tête vers ses deux camarades :
« J'y vais seul. Si dans dix minutes vous ne me voyez pas revenir, vous vous faites la malle. »
Clôturant ces paroles, il enfile sa cagoule et descend de la voiture. Le blond et l'Arabe le regardent s'éloigner vers le petit bâtiment carré à un étage, balançant ses larges épaules au rythme de son pas rapide. Il traverse la route et disparaît derrière la voiture de Ziff. Trente secondes se sont écoulées.
Il pousse la porte d'entrée. Par chance, elle n'a pas encore été fermée. Le voilà au niveau du hall d'entrée et du comptoir d'accueil aux murs blancs, affichant des posters d'hommes quasiment nus aux poses érotiques et des statues de la même nature.
Il avance dans le couloir rose, avec tout du long des boites de protéine posées sur des présentoirs.
Le voilà au niveau de l'espace cardio-fitness, avec ses vélos, ses tapis de course et ses steppers.
Il continue d'avancer, lentement, guettant, à l’affût du moindre bruit. Il arrive au plateau musculation. A une dizaine de mètres face à lui, entre deux miroirs reflétant son allure inquiétante et barbare, une porte, frappée d'une affiche « privé ».
En avançant, il saisit un disque de quatre kilos posé sur le sol. Sa main s’enroule autours de la poignée qu'il tire. Fermé.
Où peut-il bien être ? La salle est ouverte et sa voiture est encore garée devant.
Il n'a pas le temps de se retourner lorsqu'il entend une voix efféminée mais forte retentir derrière lui.
-Hé Loulou ! C'est fermé hein !
Le tueur se retourne et se retrouve face à face avec Ziff, en polo et short rose, qui a un mouvement de stupeur et de recul lorsqu'il s’aperçoit que son invité surprise porte une cagoule.
-T'es qui toi ? Qu'est-ce que tu viens foutre ici ?
Ses yeux de biche fixent ceux froids et dur du tueur qui tient de le poids de toutes ses forces. « Il est costaud. Si ça doit partir au clash, faudra pas que je me loupe.
Sans rien répondre, il lui lance le disque de toutes ses forces. Ziff le prend en plein dans les côtes et son souffle est coupé. Le tueur en profite pour lui sauter dessus, mais Joachim esquive l'empoignade et lui assène un coup de poing au visage, que l'assassin parvient en partie à dévier avec ses avant-bras. Il frappe à son tour au niveau du foie, puis dans la mâchoire. Sonné et désorienté, Zaza recule en soufflant. Mais il a encore de la ressource. Il renverse un banc de développé-couché dans la direction du tueur, puis lui jette une petite haltère qu'il esquive à nouveau, et qui par briser la vitre derrière son prédateur.
En avançant vers sa victime, menaçant, il empoigne une barre de fer posée sur le sol et la brandit au dessus de sa tête. Malgré le stress et la fatigue, Ziff l'évite de justesse, et la barre va frapper un support métallique dans un grand bruit sourd qui résonne dans le club.
Mais il ne parvient pas à esquiver le deuxième coup que lui porte le tueur. Il le prend en plein visage.
Il tombe à terre en se tenant la bouche, des lignes de sang filent entre ses doigts. Le chauve se place au-dessus de lui et le frappe à nouveau à la face, puis à la tempe, puis sur le sommet de la tête, jusqu'à ce que son crâne s'ouvre comme une mangue et recrache toute la matière grise qu'elle renfermait, accompagné d'un horrible bruit de craquement.
Il lâche la barre suintante et rougeâtre qui retombe lourdement sur le sol à coté de la tête éclatée de sa victime et quitte la salle de sport, éteignant la lumière derrière lui.
Il regarde sa montre. Quatre minutes sont passées depuis qu'il est sorti de la voiture. Les deux autres attendent toujours dans la Mustang. Leur ami rentre à l'intérieur et retire sa cagoule, encore essoufflé par son combat.
« A croire que ce con avait un cerveau ». Lance-t-il cyniquement.
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