Le Contrat
Par : Conan
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Publié le 22/08/13 à 16:49:29 par Conan
Bon, suite au hack j'ai perdu toute la fic. Hélas, les deux premiers chapitres n'étaient pas enregistrés sur mon disque dur. Néanmoins, ils n'ont pas de grande utilité dans l'histoire, ne servant qu'à planter le décor, je poste donc l'histoire à partir de ce qui fut le chapitre 3.
La fenêtre est couverte d'un rideau jaune retombant tristement vers le sol. Quelques rayons de soleil filtrent entre les mailles du tissu usé, visiblement vieux et recouvert par endroits d'anciennes tâches sombres et brunes, donnant à ce bout de toile une allure reliquaire.
Ses grands bras tatoués dessinant de larges cercles, l'homme au crâne rasé se trouve devant ce Saint-Suaire bon marché, soufflant de manière répétitive au rythme de ses mouvements qui s'accélèrent de plus en plus. Puis, lorsqu'il s'arrête, il pose les deux mains à plat au sol et entame une série de pompes. Seul le bruit des pales du ventilateur fixé au plafond accompagne son souffle.
Il se relève après vingt répétitions et reprend ses mouvements de rotation des épaules. Quelques gouttes de sueur perlent sur son front. Il regarde le thermomètre fixé au mur face à la porte d'entrée : vingt-huit degrés Celsius. Il se retourne face à la fenêtre et reprend son entraînement de renforcement musculaire, mais sa série est interrompue par trois coups successifs frappés contre la porte.
L'homme se relève et entrouvre la porte en bois, bloquée par le loquet qu'il a laissé attaché. Un type en face de lui, dans le couloir de l'immeuble, retire ses lunettes noires et affiche un sourire en coin.
Il referme la porte, tire le loquet, puis laisse entrer son visiteur dans la chambre après lui avoir serré la main.
Ils s'assoient tous les deux l'un en face de l'autre sur des fauteuils posés au coin de la pièce. A l'inverse de son hôte chauve et en tenue de sport, l'invité porte un ensemble de lin blanc et beige impeccable. Les cheveux blonds sur le sommet de son crâne sont plaqués en arrière, tandis que le reste de sa tête est rasé à blanc.
-Tu t’entraînais ?
Portant une bouteille d'eau à ses lèvres, le tueur répond d'un signe de tête.
Le visage de son camarade se ferme, puis il reprend un air sérieux.
-Alors, c'est quoi le taf ?
L'autre se retourne vers un petit meuble bas posé sous la fenêtre et en sort une enveloppe de papier kraft qu'il lui tend.
Le blond l'ouvre et en sort une série de clichés d'un homme âgé d'une soixantaine d'années, à l'allure chétive mais autoritaire, portant une tenue décontractée, mais chic, accompagné d'un autre type plus jeune, mais plus costaud.
Tandis que le blond inspecte les photos, le chauve lui parle :
-Rolando Almedeira et Joachim Ziff, aussi connu sous le nom de Zaza.
-Almedeira ? C'est pas... ?
-Tout juste, le taulier qui gère le Coconuts et l'Hacienda, et qui a la réputation de blanchir l'argent des Siciliens. Il compte témoigner lors du procès d'Aldo Trappani. S'il balance au tribunal tout ce qu'il sait sur le Don, il y a fort à parier que la Cosa Nostra prendra une sacrée claque dans la gueule.
-Et pour Ziff ?
-Ziff est le mec, ou plutôt le garde du corps putassier de Almedeira. Il lui bouffe sa bite et tout son blé. Il taillait des pipes pour se payer sa dose quand Rolando l'a rencontré. Il l'a sorti du trou, il l'entretient, lui paye sa came et même le club de remise en forme que Joachim se flatte d'avoir monté lui-même.
-Je pige pas très bien. Pour le vieux Grigou je comprends, mais pourquoi l'autre con ?
-Parce que Ziff est dangereux, et nul doute que si quelqu'un touche à son protecteur, il voudra le retrouver et le faire payer. Cocaïnomane, un poids-chiche à la place du cerveau, il a été arrêté il y a huit mois pour voie de fait. D'après ce que j'ai pu glaner, une passe se serait mal passée et son client aurait eu les couilles arrachées avec les dents.
-La Cosa Nostra n'a pas assez de mecs capables de les dessouder ?
-Avec cette histoire de procès, tous leurs gars et ceux qui gravitent autours se font coller au train H24, aucune marge de manœuvre pour eux, il leur faut des types extérieurs à leurs histoires.
-Forcément, je doute que Trappani ne soit très enthousiaste à se faire retirer les glaouis à coups de chicot. Combien ça paye ?
-Cinq-mille chacun, et un petit supplément si on utilise la méthode qui semble tenir à cœur à notre client.
-La méthode ?
Le chauve affiche un sourire carnassier.
La fenêtre est couverte d'un rideau jaune retombant tristement vers le sol. Quelques rayons de soleil filtrent entre les mailles du tissu usé, visiblement vieux et recouvert par endroits d'anciennes tâches sombres et brunes, donnant à ce bout de toile une allure reliquaire.
Ses grands bras tatoués dessinant de larges cercles, l'homme au crâne rasé se trouve devant ce Saint-Suaire bon marché, soufflant de manière répétitive au rythme de ses mouvements qui s'accélèrent de plus en plus. Puis, lorsqu'il s'arrête, il pose les deux mains à plat au sol et entame une série de pompes. Seul le bruit des pales du ventilateur fixé au plafond accompagne son souffle.
Il se relève après vingt répétitions et reprend ses mouvements de rotation des épaules. Quelques gouttes de sueur perlent sur son front. Il regarde le thermomètre fixé au mur face à la porte d'entrée : vingt-huit degrés Celsius. Il se retourne face à la fenêtre et reprend son entraînement de renforcement musculaire, mais sa série est interrompue par trois coups successifs frappés contre la porte.
L'homme se relève et entrouvre la porte en bois, bloquée par le loquet qu'il a laissé attaché. Un type en face de lui, dans le couloir de l'immeuble, retire ses lunettes noires et affiche un sourire en coin.
Il referme la porte, tire le loquet, puis laisse entrer son visiteur dans la chambre après lui avoir serré la main.
Ils s'assoient tous les deux l'un en face de l'autre sur des fauteuils posés au coin de la pièce. A l'inverse de son hôte chauve et en tenue de sport, l'invité porte un ensemble de lin blanc et beige impeccable. Les cheveux blonds sur le sommet de son crâne sont plaqués en arrière, tandis que le reste de sa tête est rasé à blanc.
-Tu t’entraînais ?
Portant une bouteille d'eau à ses lèvres, le tueur répond d'un signe de tête.
Le visage de son camarade se ferme, puis il reprend un air sérieux.
-Alors, c'est quoi le taf ?
L'autre se retourne vers un petit meuble bas posé sous la fenêtre et en sort une enveloppe de papier kraft qu'il lui tend.
Le blond l'ouvre et en sort une série de clichés d'un homme âgé d'une soixantaine d'années, à l'allure chétive mais autoritaire, portant une tenue décontractée, mais chic, accompagné d'un autre type plus jeune, mais plus costaud.
Tandis que le blond inspecte les photos, le chauve lui parle :
-Rolando Almedeira et Joachim Ziff, aussi connu sous le nom de Zaza.
-Almedeira ? C'est pas... ?
-Tout juste, le taulier qui gère le Coconuts et l'Hacienda, et qui a la réputation de blanchir l'argent des Siciliens. Il compte témoigner lors du procès d'Aldo Trappani. S'il balance au tribunal tout ce qu'il sait sur le Don, il y a fort à parier que la Cosa Nostra prendra une sacrée claque dans la gueule.
-Et pour Ziff ?
-Ziff est le mec, ou plutôt le garde du corps putassier de Almedeira. Il lui bouffe sa bite et tout son blé. Il taillait des pipes pour se payer sa dose quand Rolando l'a rencontré. Il l'a sorti du trou, il l'entretient, lui paye sa came et même le club de remise en forme que Joachim se flatte d'avoir monté lui-même.
-Je pige pas très bien. Pour le vieux Grigou je comprends, mais pourquoi l'autre con ?
-Parce que Ziff est dangereux, et nul doute que si quelqu'un touche à son protecteur, il voudra le retrouver et le faire payer. Cocaïnomane, un poids-chiche à la place du cerveau, il a été arrêté il y a huit mois pour voie de fait. D'après ce que j'ai pu glaner, une passe se serait mal passée et son client aurait eu les couilles arrachées avec les dents.
-La Cosa Nostra n'a pas assez de mecs capables de les dessouder ?
-Avec cette histoire de procès, tous leurs gars et ceux qui gravitent autours se font coller au train H24, aucune marge de manœuvre pour eux, il leur faut des types extérieurs à leurs histoires.
-Forcément, je doute que Trappani ne soit très enthousiaste à se faire retirer les glaouis à coups de chicot. Combien ça paye ?
-Cinq-mille chacun, et un petit supplément si on utilise la méthode qui semble tenir à cœur à notre client.
-La méthode ?
Le chauve affiche un sourire carnassier.
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