Viens_dans_mon_slip_on_est_deja_4
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 1
Accident
Publié le 19/08/13 à 01:17:36 par Pseudo supprimé
La pluie tapait fort sur la route apparaissant sous forme d’ondées. Les séquoias se balançaient langoureusement au rythme du Sonora, la nuit était tombée depuis quelques heures seulement. La route sinueuse qui parcourait la montagne ne pardonnait jamais l’imprudence des fous du volant. Bien que de nombreux rondins de bois avaient été placés en guise de glissières entre la route et le précipice, malgré cela, les accidents arrivait toujours. Dans la plupart des cas, la voiture chassait ou glissait dans les virages si le conducteur roulait trop vite il perdait le contrôle ; dans le meilleur des cas la voiture percutaient la terre coté montagne et il n’y avait qu’à appeler la dépanneuse, sinon la voiture percutait la rampe et dévalait la pente jusqu’à percuter un arbre. Bien souvent l’alerte était donnée trop tard par les travailleurs de nuits rentrant vers 6h00 ou encore les lève-tôt. L’équipe de secours la plus proche était donc dépêchée en catastrophe vers le lieu de l’accident environ 10-15 minutes après un appel d’urgence. Cependant, leurs efforts étaient bien souvent vain...
La vieille Camaro de Sam descendait la route 30 en direction de Fresno, il savait qu’il fallait être prudent ici. Les essuies glaces faisaient leurs ballet incessant de gauche a droite. Les phares éclairant la chaussée. Les séquoias millénaires défilaient au rythme des nombreux virages. Il revenait de chez Trixie, sa copine, ils s’étaient encore engueulés pour une histoire de regards au restaurant. Il l’avait gentiment déposée se promettant de ne plus jamais revenir la voir.
Il bidouilla sa radio pour chercher une chanson valable qui pourrait lui changer les idées, il tourna le vieux bouton, le grésillement familier rompait le silence pesant. Il tomba sur des débats de nuits, des émissions de voyances, quelques concerts de rock...mais rien de ça ne lui convenait Il se pencha vers la droite pour ouvrir sa boite à gant et en sorti une vieille cassette. Comme il faisait noir, Sam ne s’embêta pas à lire l’étiquette. Il inséra la cassette dans son vieil autoradio.
Aux premières notes, un sourire se dessina sur son visage. Il pensa que le hasard faisait bien les choses, il aimait cet accord de guitare reconnaissable entre mille: AC/DC Highway To Hell ...
La pluie tombait toujours très fortement, et le vent se renforça. Sam voyait un léger halo lumineux devant lui, ce qui indiquait que la ville n’était plus très loin. L’autoradio s’emballa et commençait à rembobiner AC/DC.
« C’est quoi ça encore, putain » jura-t’il en essayant de sortir sa cassette. Il tira sur la cassette en forçant l’ouverture, la bande magnétique se déroula : elle était foutue. Cet incident mit Samuel dans une humeur de chien. Plus concentré sur le lecteur, que sur son compteur il ne se rendit pas compte qu’il prenait de la vitesse, quand il releva la tête se voiture se dirigeait rapidement vers le bas-côté. Surpris, Sam donna un brusque coup de volant sur la gauche et sa voiture glissa par l’arrière. Il s’avait qu’il devait les changer ses pneus, le sheriff le lui avait déjà dis et l’avait mis en garde de L’aquaplaning dût aux pneus lisses ! Il redonna un coup de volant pour reprendre le contrôle de sa voiture, en vain. Il tapa les rondins, bien que ceux-ci aient considérablement freiné la Camaro, elle passa de l’autre côté. Sam, abasourdis par le choc n’arrivait pas à freiner, la voiture dévalait la pente et prenait de la vitesse, les arbres défilaient et ça, ça n’était pas bon Sam le savait. La voiture prenait toujours plus de vitesse ; il le savait, l’impact sera violent. Il prit son volant, s’y accrocha le plus possible, contractant chacun de ses muscles comme il ne l’a jamais fait. Puis la voiture se retourna, il n’avait pas pensé à cette éventualité, il fit une dizaine de tonneaux avant de percuter un arbre. Sam était salement amoché, son nez était cassé et un important flot de sang coulait. Sa jambe saignait aussi, un os sortait de sa jambe. Il hurla de douleur. Il chercha fébrilement son téléphone portable, puis il se souvenu qu’il l’avait posé sur le siège, les vitres étant éclatés, son portable avait de grandes chances d’être 20 mètres plus haut. Il poussa un râle et se détacha douloureusement. Il avait des côtes cassées, il les sentait à chaque respiration, à chaque mouvement. Il essaya d’ouvrir sa portière, elle ne bougeât pas d’un poil. Il regarda autour de lui, la nuit était noire, sombre. La pluie commençait peu à peu à réduire d’intensité. Il ne voyait rien, que des sapins à perte de vue. Même le halo rassurant de la ville avait disparu derrière l’épaisse cime de la forêt. Il essaya d’alerter avec son klaxon, mais rien, juste un faible couinement qui fini par se taire. Peu à peu une fatigue inhabituelle s’empara de lui, il luttait pour résister mais en vain...Il était seul, il avait mal et il savait qu’il allait mourir, cette nuit du 12 octobre.
La vieille Camaro de Sam descendait la route 30 en direction de Fresno, il savait qu’il fallait être prudent ici. Les essuies glaces faisaient leurs ballet incessant de gauche a droite. Les phares éclairant la chaussée. Les séquoias millénaires défilaient au rythme des nombreux virages. Il revenait de chez Trixie, sa copine, ils s’étaient encore engueulés pour une histoire de regards au restaurant. Il l’avait gentiment déposée se promettant de ne plus jamais revenir la voir.
Il bidouilla sa radio pour chercher une chanson valable qui pourrait lui changer les idées, il tourna le vieux bouton, le grésillement familier rompait le silence pesant. Il tomba sur des débats de nuits, des émissions de voyances, quelques concerts de rock...mais rien de ça ne lui convenait Il se pencha vers la droite pour ouvrir sa boite à gant et en sorti une vieille cassette. Comme il faisait noir, Sam ne s’embêta pas à lire l’étiquette. Il inséra la cassette dans son vieil autoradio.
Aux premières notes, un sourire se dessina sur son visage. Il pensa que le hasard faisait bien les choses, il aimait cet accord de guitare reconnaissable entre mille: AC/DC Highway To Hell ...
La pluie tombait toujours très fortement, et le vent se renforça. Sam voyait un léger halo lumineux devant lui, ce qui indiquait que la ville n’était plus très loin. L’autoradio s’emballa et commençait à rembobiner AC/DC.
« C’est quoi ça encore, putain » jura-t’il en essayant de sortir sa cassette. Il tira sur la cassette en forçant l’ouverture, la bande magnétique se déroula : elle était foutue. Cet incident mit Samuel dans une humeur de chien. Plus concentré sur le lecteur, que sur son compteur il ne se rendit pas compte qu’il prenait de la vitesse, quand il releva la tête se voiture se dirigeait rapidement vers le bas-côté. Surpris, Sam donna un brusque coup de volant sur la gauche et sa voiture glissa par l’arrière. Il s’avait qu’il devait les changer ses pneus, le sheriff le lui avait déjà dis et l’avait mis en garde de L’aquaplaning dût aux pneus lisses ! Il redonna un coup de volant pour reprendre le contrôle de sa voiture, en vain. Il tapa les rondins, bien que ceux-ci aient considérablement freiné la Camaro, elle passa de l’autre côté. Sam, abasourdis par le choc n’arrivait pas à freiner, la voiture dévalait la pente et prenait de la vitesse, les arbres défilaient et ça, ça n’était pas bon Sam le savait. La voiture prenait toujours plus de vitesse ; il le savait, l’impact sera violent. Il prit son volant, s’y accrocha le plus possible, contractant chacun de ses muscles comme il ne l’a jamais fait. Puis la voiture se retourna, il n’avait pas pensé à cette éventualité, il fit une dizaine de tonneaux avant de percuter un arbre. Sam était salement amoché, son nez était cassé et un important flot de sang coulait. Sa jambe saignait aussi, un os sortait de sa jambe. Il hurla de douleur. Il chercha fébrilement son téléphone portable, puis il se souvenu qu’il l’avait posé sur le siège, les vitres étant éclatés, son portable avait de grandes chances d’être 20 mètres plus haut. Il poussa un râle et se détacha douloureusement. Il avait des côtes cassées, il les sentait à chaque respiration, à chaque mouvement. Il essaya d’ouvrir sa portière, elle ne bougeât pas d’un poil. Il regarda autour de lui, la nuit était noire, sombre. La pluie commençait peu à peu à réduire d’intensité. Il ne voyait rien, que des sapins à perte de vue. Même le halo rassurant de la ville avait disparu derrière l’épaisse cime de la forêt. Il essaya d’alerter avec son klaxon, mais rien, juste un faible couinement qui fini par se taire. Peu à peu une fatigue inhabituelle s’empara de lui, il luttait pour résister mais en vain...Il était seul, il avait mal et il savait qu’il allait mourir, cette nuit du 12 octobre.
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