<h1>Noelfic</h1>

Guardian_Destiny,_l__Ascension_des_deux_dragons.


Par : Pseudo supprimé

Genre : Inconnu

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 7

Chapitre 7

Publié le 19/08/13 à 01:16:28 par Pseudo supprimé

Question ! – System of a Down : http://www.deezer.com/listen-559727

Nouvelle journée d’observation pour Hélène. Le jour même étant un dimanche, elle espérait tirer plus d’informations d’une journée normale du mystérieux gardien qu’était Robin, ou plutôt Black Dragon. Hélène le trouva devant chez lui, en train de sortir. Elle décida de le suivre. Il était habillé tout de noir, de la tête aux pieds. Impassible comme d’habitude, il marchait droit devant lui. En face, tout le monde marchait vite, allant jusqu’à le bousculer. Robin se laissa malmener jusqu’à tomber. Hélène, tout en le laissant se remettre debout tout seul, pensa que c’était la première fois qu’elle le voyait ainsi, défaitiste, perdant, comme un garçon que toute la population battait. Elle fut prise par un profond sentiment de tristesse. Plusieurs fois, il fut bousculé et tomba à terre mais à chaque fois, il se releva, silencieux, continuant son chemin, les mains dans les poches. Hélène le trouva obstiné. Cependant elle fut étonnée de le voir entrer dans un cimetière. Il se déplaça en zigzaguant jusqu’à s’arrêter devant une tombe. Dix minutes, une demi-heure, trois quarts d’heure. Pourquoi restait-il là ? Elle le vit alors se pencher vers la tombe. Puis il partit, laissant Hélène pensive. Fallait elle qu’elle le suive encore ou qu’elle découvre la particularité de la tombe ? Finalement, le choix n’avait pas été difficile. Elle–même zigzagua entre les tombes et s’arrêta devant celle qui fut sujette du regard de Robin. Elle put lire :

Bastien Traurigkeit

1969-2000

Un homme parti trop tôt

Un mari, un père, un ami.



Robin marchait les mains dans les poches. Il avait été voir son père. Ces moments-là, il restait en plan pour lui parler, lui dire tout ce qu’il manquait, mais la présence d’Hélène l’avait obligé à le cacher. Il avait impression de le perdre de nouveau. Pour rentrer chez lui, il décida de couper par un raccourci. Une ruelle sombre. Seul. Pour beaucoup, il serait fou. Mais non, simplement gardien .Cinq hommes surgirent de l’ombre. Des regards menaçants. Enfin ce que cela aurait dû. Car Robin ne se sentait pas menacé. Son regard était plutôt ennuyé.

??? : _ Donnes-nous ton argent !

Robin : _ Désolé, je ne l’ai pas sur moi.

??? : _ Tu vas alors crever !

Un éclat lumineux flasha les criminels. Un homme les assomma. Robin le détailla. Cheveux blonds, yeux bleus, vêtements blancs, chaussures blanches. Robin, à sa vue, ne put s’empêcher de lâcher un soupir de dédain.

??? : _ Thank God created the angels to save you.

Robin : _ As if I needed you ...

??? (Perplexe) : _ Tu es un gardien ?

Robin : _ Moi, je le cache. Je ne me pavane pas.

??? (Faisant semblant de ne pas entendre la dernière phrase) : _ Ton nom de gardien ?

Robin : _ Black Dragon. Du clan des dragons.

??? : _ Je ne connais pas. Moi, c’est Seraph des Anges.

Robin : _ Je m’en suis rendu compte. Bon, ce n’est pas que tu m’ennuie, mais j’ai d’autres choses à faire.

Et Robin partit laissant l’ « Ange » seul, en proie à de multiples questions. Voyant qu’il doutait de ses paroles, Robin disparut de sa vue en disant de façon monocorde :

Robin : _ Dragon foot.

Robin venait de multiplier sa vitesse. Robin profita de celle-ci pour rentrer chez lui. En entrant chez lui, il croisa un vieil homme, assis sur un siège face à lui, le fixant. Il avait les cheveux gris qui lui arrivaient jusqu’aux épaules. Ses yeux bruns avaient quelque chose d’indéfinissables, comme s’il pouvait voir l’âme de la personne qu’il regardait. Robin fit un bref sourire au vieil homme.

Robin : _ Zéphyr…

Zéphyr : _ Alors, on ne salut plus son maître ?

Robin : _ Non, je dis bonjour à mon parrain.

Zéphyr : _ Oh ! De l’humour ! C’est qu’il fait des progrès, notre Robin.

Robin : _ Go somewhere else if I am the Crone.

Zéphyr : _ Me too, I love you.

Robin : _ Qu’est ce que tu veux ?

Zéphyr : _ Discuter avec toi.

Robin : _ C’est ce qu’on fait, non ?! Maintenant, laisses-moi.

Robin, commença à monter les marches quand Zéphyr se lever de son siège.

Zéphyr : _ Je suis venu te parler de cette fille, Hélène. Xavier a failli lui dévoiler le pot aux roses.

Robin : _ Je sais. Il voulait l’éloigner, mais il ne fait que la rapprocher.

Zéphyr : _ Es-tu sûr de ne pas vouloir qu’elle se rapproche ?

Robin ferma les yeux.

Robin : _ Foutaises.

Zéphyr : _ Ah bon ?! Je ne suis pas sûr moi. A voir comment tu réagis quand je te parle d’elle. Quand je te parle de quelqu’un d’habitude, tu me sors dès le début tous ses défauts. Mais là, rien. Peut-être parce que tu ne trouve pas de défauts et beaucoup de qualité.

Robin s’arrêta. Clairement, il savait que cette fille ne le laissait pas indifférent. Mais de là, lui trouver que des qualités…

Robin : _ Fleur bleue.

Zéphyr : _ Hein ?

Robin : _ Elle est fleur bleue, trop peureuse, pas débrouillarde, arriviste et j’en passe. Donc elle est comme les autres.

Zéphyr : _ C’es là que tu te trompes. C’est ta clé d’ouverture aux sentiments.

Robin fronça les sourcils avant de rouvrir les yeux. Il était en colère, cela se voyait dans son regard clair.

Robin : _ Je ne peux pas. Je refuse de voir des sentiments mettre en doute mes plans. Je ne peux pas me le permettre. Sinon, « il » survivrait !

Zéphyr : _ Tu ne peux le battre et tu le sais bien, sentiments ou pas…

Robin se décontracta, avant de fermer de nouveau les yeux et de baisser la tête.

Robin (peiné) : _ S’il te plaît, Zéphyr, part…

Zéphyr s’en alla, respectant sa volonté. Des sentiments… Non impossible ! Pas maintenant ! Il avait cédé tous ces sentiments pour être sans pitié. Pourquoi fallait-il que ceux-ci reviennent maintenant ? Robin s’assit devant son ordi, lançant tous les jeux qu’il avait dessus. Il fallait qu’il se défoule, qu’il se calme et qu’il cesse de penser à cette fille qui occupait toutes ses pensées en ce moment.

Hélène regarda la tombe et observa les détails. Dix ans. Cela faisait dix ans que le père de Robin était mort. Si Robin restait bloqué devant la tombe de son père, ça ne l’étonnait plus qu’il n’arrive pas à être heureux. Elle eut alors pitié de lui, qui n’arrivait pas à faire son deuil. Avec tous les éléments qu’elle avait recueillis, elle était parvenue à une question : Robin ne serait il qu’un autre adolescent confronté trop tôt à la mort, ne supportant la perte d’un être cher et en complète perdition ? Hélène retourna chez elle et téléphona à Marie. Elle avait besoin de parler de ses conclusions à quelqu’un.

Pas si loin que ça, Xavier, couché dans l’herbe d’un parc de sa jeunesse en écoutant sa musique, pensait à son frère quand il l’avait vu ce matin. Il lui avait semblé avoir vu un drôle d’éclat dans ses yeux quand ils avaient discuté d’elle.

Xavier : _ Robin, c’est drôle. Mais ce matin, j’avais presque l’impression que le toi d’y a dix ans pouvait resurgir à tout moment.

Xavier sourit doucement.

Robin : _ Dommage qu’il ne soit pas apparu, j’aurais bien aimé voir tes plaisanteries d’hier revisitées. Surtout celle qui a fait passer Zéphyr pour une bourrique.

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