Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Publié le 19/08/13 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Larmes de glace, douleur et éclats d'argent.
_______________
Bon d'accord, le corps à corps était perdu d'avance, et pour preuve, je saignais abondamment. Ça rajoutait un peu de piment à l'action, il fallait maintenant que je me débarrasse de la créature avant de me vider de mon sang.
Mais en étais-je réellement capable ? En fin de compte, je n'étais pas si fort que ça...
Ou peut-être que si, mais qu'il l'était bien plus encore.
A la fin, qu'est-ce que j'en sais réellement ? Le fait est que je me retrouvais à courir en me tenant le ventre, alors que la blessure était aussi présente dans mon dos.
Sentant que mon adversaire allait réapparaitre d'ici peu, je décidais de quitter ce sol contraignant pour prendre la voie des airs. Dans mon élan, je contractais les muscles de mes jambes, puis me servais de ma force pour bondir sur une des colonnes qui soutenaient le plafond de l'église.
Défier la nature qui fait que tout homme doit garder les pieds sur terre, faire un angle droit avec une colonne de pierre, mon champs de vision s'en trouvait changé. Mieux encore, mon ennemi allait devoir m'attaquer par les airs, cela m'arrangeait. Après tout, un faucon chasse toujours depuis le ciel.
J'étais près, je parvenais à maitriser la douleur et à me concentrer. Il m'observait, j'en étais sûr...
Les villageois, eux, étaient toujours debout près des bancs. Ils s'habituaient peu à peu à la pression démoniaque qu'exerçaient le monstre, mais les enfants pleuraient toujours. Cela paraissait assez anormal, mais je ne m'intéressais pas davantage à leur personne car, ce qui dû arriver arriva, je sentais sa présence derrière mon dos.
Sans plus tarder, je fis un bond pour atterrir plus bas, avant de frapper du pied sur la pierre. La colonne se brisa en un coup, des milliers de fragments retombèrent lentement sur le sol. Lui, avait été surpris, son corps était attiré par le sol, tout comme le mien. Prenant appui sur un fragment de roche, je remontai à sa hauteur et l'attrapai à l'épaule. Emplie de mon désir de tuer, ma lame entra dans son répugnant abdomen. D'un geste vif, je fis remonter ma lame jusqu'à son épaule. Un liquide noir, semblable à du sang, s'échappa de la plaie et vînt me bruler la peau.
Ne faisant pas attention aux brûlures que m'infligeait ce sang qui coulait sur mes mains, j'échangeais de place avec mon adversaire, de manière à me retrouver au dessus de lui. Prenant violemment appui sur son corps, je gagnais en hauteur alors que lui, brisait le sol de l'église en atterrissant sans se réceptionner.
Décidé à continuer mes efforts, j'allais lui porter le coup de grâce. C'est ainsi que je tendis mes mains brulées vers le sol.
-Le ciel cohabite avec la terre, le soleil vit grâce à ce ciel et réchauffe l'âme. La nuit, elle, ne partage sa vie qu'avec la lune, se mêlant l'une à l'autre pour faire ressortir nos plus bas instincts, puis glacer notre corps et notre âme, dis-je lentement, en articulant chaque mots.
C'est alors qu'une illustration de Dieu fut brisée. De gigantesques pics de glace percèrent le plafond, puis passèrent autour de moi sans me toucher, pour aller empaler la créature toujours au sol. Les morceaux de pierres volèrent dans tous les coins de l'église, le sol se creusa sous l'impacte.
Je retombais sur le sol, accroupi, et m'approchait du petit cratère juste à temps pour voir le dernier pic de glace se briser en multiples éclats. Mon ennemi se vidait de son sang, il ne pouvait qu'être mort.
N'ayant plus rien à faire ici, je rangeai mon arme dans son fourreau et me mis à marcher lentement vers la sortie, en appuyant aussi fort que possible sur la plaie de mon ventre, sans adresser un seul regard aux spectateurs du combat. Mais le destin s'acharna, un bruit de cristal cassé se fit entendre derrière moi.
Je me retournai et vis le monstre debout au bord du petit cratère, l'immense trou de son ventre se refermant petit à petit. De ses mains ensanglantées, il retirait les éclats qu'il avait sur le corps.
Tourné vers les spectateurs, il ouvrit sa bouche pleine de sang.
-Personne ne doit y assister.
Sur ces mot, il se mit à foncer vers le groupe de villageois.
LE LÂCHE !
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Bon d'accord, le corps à corps était perdu d'avance, et pour preuve, je saignais abondamment. Ça rajoutait un peu de piment à l'action, il fallait maintenant que je me débarrasse de la créature avant de me vider de mon sang.
Mais en étais-je réellement capable ? En fin de compte, je n'étais pas si fort que ça...
Ou peut-être que si, mais qu'il l'était bien plus encore.
A la fin, qu'est-ce que j'en sais réellement ? Le fait est que je me retrouvais à courir en me tenant le ventre, alors que la blessure était aussi présente dans mon dos.
Sentant que mon adversaire allait réapparaitre d'ici peu, je décidais de quitter ce sol contraignant pour prendre la voie des airs. Dans mon élan, je contractais les muscles de mes jambes, puis me servais de ma force pour bondir sur une des colonnes qui soutenaient le plafond de l'église.
Défier la nature qui fait que tout homme doit garder les pieds sur terre, faire un angle droit avec une colonne de pierre, mon champs de vision s'en trouvait changé. Mieux encore, mon ennemi allait devoir m'attaquer par les airs, cela m'arrangeait. Après tout, un faucon chasse toujours depuis le ciel.
J'étais près, je parvenais à maitriser la douleur et à me concentrer. Il m'observait, j'en étais sûr...
Les villageois, eux, étaient toujours debout près des bancs. Ils s'habituaient peu à peu à la pression démoniaque qu'exerçaient le monstre, mais les enfants pleuraient toujours. Cela paraissait assez anormal, mais je ne m'intéressais pas davantage à leur personne car, ce qui dû arriver arriva, je sentais sa présence derrière mon dos.
Sans plus tarder, je fis un bond pour atterrir plus bas, avant de frapper du pied sur la pierre. La colonne se brisa en un coup, des milliers de fragments retombèrent lentement sur le sol. Lui, avait été surpris, son corps était attiré par le sol, tout comme le mien. Prenant appui sur un fragment de roche, je remontai à sa hauteur et l'attrapai à l'épaule. Emplie de mon désir de tuer, ma lame entra dans son répugnant abdomen. D'un geste vif, je fis remonter ma lame jusqu'à son épaule. Un liquide noir, semblable à du sang, s'échappa de la plaie et vînt me bruler la peau.
Ne faisant pas attention aux brûlures que m'infligeait ce sang qui coulait sur mes mains, j'échangeais de place avec mon adversaire, de manière à me retrouver au dessus de lui. Prenant violemment appui sur son corps, je gagnais en hauteur alors que lui, brisait le sol de l'église en atterrissant sans se réceptionner.
Décidé à continuer mes efforts, j'allais lui porter le coup de grâce. C'est ainsi que je tendis mes mains brulées vers le sol.
-Le ciel cohabite avec la terre, le soleil vit grâce à ce ciel et réchauffe l'âme. La nuit, elle, ne partage sa vie qu'avec la lune, se mêlant l'une à l'autre pour faire ressortir nos plus bas instincts, puis glacer notre corps et notre âme, dis-je lentement, en articulant chaque mots.
C'est alors qu'une illustration de Dieu fut brisée. De gigantesques pics de glace percèrent le plafond, puis passèrent autour de moi sans me toucher, pour aller empaler la créature toujours au sol. Les morceaux de pierres volèrent dans tous les coins de l'église, le sol se creusa sous l'impacte.
Je retombais sur le sol, accroupi, et m'approchait du petit cratère juste à temps pour voir le dernier pic de glace se briser en multiples éclats. Mon ennemi se vidait de son sang, il ne pouvait qu'être mort.
N'ayant plus rien à faire ici, je rangeai mon arme dans son fourreau et me mis à marcher lentement vers la sortie, en appuyant aussi fort que possible sur la plaie de mon ventre, sans adresser un seul regard aux spectateurs du combat. Mais le destin s'acharna, un bruit de cristal cassé se fit entendre derrière moi.
Je me retournai et vis le monstre debout au bord du petit cratère, l'immense trou de son ventre se refermant petit à petit. De ses mains ensanglantées, il retirait les éclats qu'il avait sur le corps.
Tourné vers les spectateurs, il ouvrit sa bouche pleine de sang.
-Personne ne doit y assister.
Sur ces mot, il se mit à foncer vers le groupe de villageois.
LE LÂCHE !
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