Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 4
Publié le 19/08/13 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Chapitre 4
Vent divin
______________________
Je ne sais pas pourquoi, mais pendant le trajet, j'ai pensé à ce que je pourrai faire pendant l'après-midi. Est-ce qu'il valait mieux que j'aille occire quelques loups en dehors du village, faire un peu d'entrainement, ou dormir pour rattraper ma nuit blanche ?
Au final, je n'ai rien choisi du tout, parce que je suis arrivé devant la maison du petit et qu'il m'attendait à l'extérieur. Il me faisait des signes comme pour me dire qu'il était là, mais je n'étais pas aveugle, je l'avais vu. Il était tout content ce bonhomme, pendant le chemin il n'arrêtait pas d'expliquer à quel point aller à l'église était important, qu'après la mort s'ouvrait une nouvelle vie, que je devais y aller plus souvent. Cela m'avait très vite pris la tête, je lui ai demandé s'il ne voulait pas parler d'autre chose, sur le moment il s'est vexé et n'a plus voulu parler. Après un petit temps de silence, j'ai remarqué qu'il détournait les yeux à chaque fois que je le regardais, comme s'il ne voulait pas que je sache qu'il fixait l'arme que je portais à la taille, alors que cela ne me dérangeait aucunement. J'aurais bien voulu le lui faire savoir, mais j'avais peur qu'il recommence à trop parler, donc je n'ai rien dit.
Après avoir traversé Méas de long en large, on s'était enfin retrouvé face à l'église. C'était un petit village, mais l'église était plutôt grande. La taille de la « maison de dieu » m'avait surpris, mais pas autant que ce qui suivait après. Lui est moi n'étions pas les seuls à vouloir assister à la messe, tout les villageois avaient stoppés leurs activités pour venir, eux aussi. Comme disait un vieil ami, plus on est de fous, plus on rit.
Quand les portes ont été ouvertes, le gamin est moi étions vers l'avant du groupe que formaient les villageois, il y avait quatre ou cinq personnes devant nous, tout au plus. Ainsi, ce sont eux qui ont sentis avant les autres, ce vent glacial qui s'échappa de l'intérieur de l'église, en faisant voler le contenu des bénitiers sur la foule. Sur le coup, j'en ai tremblé. Sur le moment, la foule s'est figée et s'est tut, j'en profitais pour essuyer les gouttes d'eau que j'avais sur le visage.
On était resté un bon moment devant les portes, j'avais toujours aussi froid, et pourtant, le soleil frappait fort. C'est un vieil homme qui avait ouvert la bouche en premier. Après avoir passé un de ses doigts sur son visage, il avait dit « Soyons béni par le vent divin », ou quelque chose comme cela. Je n'ai pas bien compris ce qui s'était dit par la suite, mais les gens commençaient à entrer.
Qu'ai-je fait ? Je me suis assis à mon tour, pas pour écouter un vieillard prêché la parole divine, non, mais pour savoir pourquoi j'avais reçu de l'eau sur le visage.
La première chose que j'ai constaté en m'asseyant sur un des nombreux bancs de bois, c'est que j'avais toujours aussi froid. Dans cette église, on se sentait comme...oppressé.
Vent divin
______________________
Je ne sais pas pourquoi, mais pendant le trajet, j'ai pensé à ce que je pourrai faire pendant l'après-midi. Est-ce qu'il valait mieux que j'aille occire quelques loups en dehors du village, faire un peu d'entrainement, ou dormir pour rattraper ma nuit blanche ?
Au final, je n'ai rien choisi du tout, parce que je suis arrivé devant la maison du petit et qu'il m'attendait à l'extérieur. Il me faisait des signes comme pour me dire qu'il était là, mais je n'étais pas aveugle, je l'avais vu. Il était tout content ce bonhomme, pendant le chemin il n'arrêtait pas d'expliquer à quel point aller à l'église était important, qu'après la mort s'ouvrait une nouvelle vie, que je devais y aller plus souvent. Cela m'avait très vite pris la tête, je lui ai demandé s'il ne voulait pas parler d'autre chose, sur le moment il s'est vexé et n'a plus voulu parler. Après un petit temps de silence, j'ai remarqué qu'il détournait les yeux à chaque fois que je le regardais, comme s'il ne voulait pas que je sache qu'il fixait l'arme que je portais à la taille, alors que cela ne me dérangeait aucunement. J'aurais bien voulu le lui faire savoir, mais j'avais peur qu'il recommence à trop parler, donc je n'ai rien dit.
Après avoir traversé Méas de long en large, on s'était enfin retrouvé face à l'église. C'était un petit village, mais l'église était plutôt grande. La taille de la « maison de dieu » m'avait surpris, mais pas autant que ce qui suivait après. Lui est moi n'étions pas les seuls à vouloir assister à la messe, tout les villageois avaient stoppés leurs activités pour venir, eux aussi. Comme disait un vieil ami, plus on est de fous, plus on rit.
Quand les portes ont été ouvertes, le gamin est moi étions vers l'avant du groupe que formaient les villageois, il y avait quatre ou cinq personnes devant nous, tout au plus. Ainsi, ce sont eux qui ont sentis avant les autres, ce vent glacial qui s'échappa de l'intérieur de l'église, en faisant voler le contenu des bénitiers sur la foule. Sur le coup, j'en ai tremblé. Sur le moment, la foule s'est figée et s'est tut, j'en profitais pour essuyer les gouttes d'eau que j'avais sur le visage.
On était resté un bon moment devant les portes, j'avais toujours aussi froid, et pourtant, le soleil frappait fort. C'est un vieil homme qui avait ouvert la bouche en premier. Après avoir passé un de ses doigts sur son visage, il avait dit « Soyons béni par le vent divin », ou quelque chose comme cela. Je n'ai pas bien compris ce qui s'était dit par la suite, mais les gens commençaient à entrer.
Qu'ai-je fait ? Je me suis assis à mon tour, pas pour écouter un vieillard prêché la parole divine, non, mais pour savoir pourquoi j'avais reçu de l'eau sur le visage.
La première chose que j'ai constaté en m'asseyant sur un des nombreux bancs de bois, c'est que j'avais toujours aussi froid. Dans cette église, on se sentait comme...oppressé.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire