Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 6
Publié le 19/08/13 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Moment de faiblesse
__________________________
Ce froid, cette sensation de peur et d'excitation...
Oui, c'était la même qu'autrefois. Mes plus profondes peurs ressurgissaient à ce moment précis, devant cet autel, ces gens, ce prêtre. Je tremblais et je n'y pouvais rien, mon corps ne m'obéissait plus. Partout autour de moi, les autres ne savaient pas quoi faire, ils me regardaient mais n'osaient ni m'approcher ni me toucher. Je devais faire peine à voir, j'imagine.
C'est alors que mes jambes cédèrent sous mon poids, elles ne pouvaient plus me porter. Après cette incident, les gens se sont mis en tête qu'il fallait me venir en aide. Il s'approchèrent de moi et essayèrent de me relever, malgré mes plaintes, car je n'aime pas être touché, encore moins être mis assis par quelqu'un d'autre que moi. J'essayais d'articuler « Ne me touchez pas » et ils m'allongeaient sur un banc, sans m'écouter. De là où j'étais, je les entendais dire que la porte était fermée, qu'ils ne pouvaient pas l'ouvrir. Il essayèrent donc toutes les portes de l'église, mais aucunes ne s'ouvrirent. Ils ont même tentés, au bout d'un certains temps, de briser un vitrail, mais sans succès, celui-ci était devenu plus dur que de la roche, les autres vitraux également.
Pendant que les hommes et les femmes réfléchissaient, que je vomissais, et que les enfants pleuraient, un cri strident retentit dans l'église, les villageois présents commencèrent à avoir la même réaction que moi, ils étaient pris de tremblements incontrôlable. J'étais certain qu'il allait apparaître, je devais me lever à tout prix, pas pour leur survie, pour la mienne avant tout.
Autour de nous, tout devînt sombre, nous étions peu à peu plongés dans la pénombre. Sur mon banc, je me servis de mon bras pour me faire chuter, une fois au sol, je mis en œuvre toute ma volonté pour me relever. J'en transpirais, j'aurais pu remplir un lac. Tout tremblotant, je réussissais à me mettre à genoux, mais le plus difficile restait à venir. J'entreprenais de me mettre debout, alors que les autres étaient maintenant au sol, mais un second cri, plus bruyant et plus grave, m'interrompit.
Devant nous tous, les dalles de pierre qui formaient le sol s'envolèrent puis ce fracassèrent contre les murs. Je devais me relever au plus vite, je devais vivre. Je sortis mon épée de son fourreau et, de ma main tremblotante, la plongeai dans le sol dur et froid de l'église.
Je devais vivre...
Il était là...
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Ce froid, cette sensation de peur et d'excitation...
Oui, c'était la même qu'autrefois. Mes plus profondes peurs ressurgissaient à ce moment précis, devant cet autel, ces gens, ce prêtre. Je tremblais et je n'y pouvais rien, mon corps ne m'obéissait plus. Partout autour de moi, les autres ne savaient pas quoi faire, ils me regardaient mais n'osaient ni m'approcher ni me toucher. Je devais faire peine à voir, j'imagine.
C'est alors que mes jambes cédèrent sous mon poids, elles ne pouvaient plus me porter. Après cette incident, les gens se sont mis en tête qu'il fallait me venir en aide. Il s'approchèrent de moi et essayèrent de me relever, malgré mes plaintes, car je n'aime pas être touché, encore moins être mis assis par quelqu'un d'autre que moi. J'essayais d'articuler « Ne me touchez pas » et ils m'allongeaient sur un banc, sans m'écouter. De là où j'étais, je les entendais dire que la porte était fermée, qu'ils ne pouvaient pas l'ouvrir. Il essayèrent donc toutes les portes de l'église, mais aucunes ne s'ouvrirent. Ils ont même tentés, au bout d'un certains temps, de briser un vitrail, mais sans succès, celui-ci était devenu plus dur que de la roche, les autres vitraux également.
Pendant que les hommes et les femmes réfléchissaient, que je vomissais, et que les enfants pleuraient, un cri strident retentit dans l'église, les villageois présents commencèrent à avoir la même réaction que moi, ils étaient pris de tremblements incontrôlable. J'étais certain qu'il allait apparaître, je devais me lever à tout prix, pas pour leur survie, pour la mienne avant tout.
Autour de nous, tout devînt sombre, nous étions peu à peu plongés dans la pénombre. Sur mon banc, je me servis de mon bras pour me faire chuter, une fois au sol, je mis en œuvre toute ma volonté pour me relever. J'en transpirais, j'aurais pu remplir un lac. Tout tremblotant, je réussissais à me mettre à genoux, mais le plus difficile restait à venir. J'entreprenais de me mettre debout, alors que les autres étaient maintenant au sol, mais un second cri, plus bruyant et plus grave, m'interrompit.
Devant nous tous, les dalles de pierre qui formaient le sol s'envolèrent puis ce fracassèrent contre les murs. Je devais me relever au plus vite, je devais vivre. Je sortis mon épée de son fourreau et, de ma main tremblotante, la plongeai dans le sol dur et froid de l'église.
Je devais vivre...
Il était là...
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