(KOM JE SPOILE + COUCOU TF1 ! )


Et pendant que nous regagnions nos chambre, alors qu'un immense sourire se dessinait sur leurs visages:
"Julien, tu dors avec Catherine, et toi le hamster, tu dors avec Abraham ".

Je retournais sous ma couette, une nouvelle fois fière de moi et de mes idées géniales. Julien allait probablement réveiller Catherine et la faire chier toute la nuit; quant à Ouilliamme le hamster, inutile de vous dire ce qu'Abe va en faire, je pense que vous avez tous déjà deviné . Je m'endormis rapidement.

Le lendemain matin, les premières lueurs de l'aurore me réveillèrent (KOM SA FAI PO AITE SETTE FRAZE ). Je me dirigeais vers la cuisine pour prendre mon p'tit dej' lorsque soudain, je me rappella de la bouteille de rouge cachée dans le sac de Catherine...

Je rentra discrètement dans sa chambre. Elle était encore endormie, avec deux-trois bibles en guise d'oreillers. Complètement siphonée!

Je pris ma plus belle inspiration, avant de lancer, en ouvrant le sac:

"OOOOOOOOH MA SOEUR! MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CA?! COMMENT AVEZ-VOUS OSE?"

Elle se réveilla en sursaut, et pointa ses yeux vers moi, puis vers la bouteille, puis à nouveau vers moi avec son regard qui fait trop pitié et que je ne vous remettrez pas en photo parce que c'est assez insupportable comme ça, et si vous voulez absolument le revoir, c'est dans un des chapitres précédents, mais vraiment je sais pas quelle sorte de sado-maso il faut être pour vouloir la regarder...

"Maismaismais ma soeur... Ce n'est pas à moi!" balbutia-t-elle.

"Et le cul du p'tit Jésus, c'est du poulet? La bouteille est dans ton sac... et elle est vide en plus!"

Le reste du groupe, réveillé par mes cris, était déjà dans la chambre, en train de regarder ce qu'il se passait.

"Ma soeur, enfin, comment pouvez-vous croire que j'ai touché au...au sang de Jésus ? Et puis, je vous défend de jurer sur le postérieur du Sauveur !!! D'ailleurs, il me semble plutôt que ce soit cette âme égarée, dont j'ignore la raison de la présence dans ma chambre, qui ait vidé le récipient! "

Toute la salle se retourna vers le fond de la pièce. Julien Lepers était allongé par terre, rond comme Gérard Schivardi, en train de patauger dans son vomi ( ).

"Juju, c'est toit qu'à vidé la bouteille?" demandais-je.

"OUAAAAAAHLALALALA JE SUIS BOURRAY HOHOHO CA C BEAU! ALORS LA CA MERITE LA CAGNOTTE! WOOHOOHOO!"

"Y'a pas beaucoup de différence avec d'habitude, sauf si hier aussi il était bourré", me fit remarquer Chuck.

Cet espèce d'enfoiré m'a fait faire deux EPIC FAILS! D'abord, comme il était ivre hier, ça a du l'endormir sur le coup [NDLR: oui, c'est capillo-tracté, mais c'est moi le scénariste ], donc il n'a pas fait chier le Catherine comme je l'espérais. Et en plus, il fait foirer mon plan pour faire croire à Catherine qu'elle s'était elle aussi bourrée la gueule! J'enrageais :

"Bon, j'en ai marre. Julien et le hamster, vous dégagez."

Chuck et Frere Pedobear trainèrent Julien jusqu'à la sortie, sous les "terminé c'est gagnéééé!" de ce dernier. Avant de quitter le couvent, il eut quand même la lucidité de demander des nouvelles de son hamster parlant:
"Attendez, où est Ouilliamme?"
"On l'a retrouvé mort, avec la taille de son anus qui avait triplée. Désolée "

Il avait étonnament l'air de s'en foutre, mais vu son taux d'alcoolémie, ça n'était pas plus étonnant que cela .
J'avais remarqué que pendant cette péripétie, Catherine était partie à la petite chapelle où on l'avait rencontré la nuit dernière. Je décidais de la suivre.

Elle rentra directement dans le confessionnal.

"Fascinant", me dis-je. "On lui dit que le seul prêtre du coin s'est barré terrorisé -par conséquent, il n'y a personne dans le confessionnal- et elle va quand même se confesser... Fascinant!"

Curieuse de ce qu'elle pourrait dire, je pris la place du prêtre et écoutais:

"Ohlala mon payre (si, si, je vous l'avais dis qu'elle était persuadée qu'il y avait quelqu'un! ), cay terrible ce qu'il m'ay arrivay, je crois que j'ay commis un panachay -euh, un paychay- de chayre avec Sébastien Cauet... "

Génial! Même quand je suis à court d'idées, elle réussit à en trouver toute seule! GG Cath'

Je pris une voix grave:
"C'est pas Cauet, c'est Lepers, connasse. Continuez s'il vous plait... "

"Euuuh... (je l'entendis se signer) c'est tout mon payre "

"Et, euh... Que pensez-vous de Soeur Germaine?"

"Oh, elle est adorable, j'ai appris hier qu'elle donnait aux enfants défavorisés les bénéfices de son travail ( ), elle a chassé un paycheur tout à l'heure ( ), et surtout, elle se dévoue pour boire le sang du Christ et ainsi lui fayre honneur! ( ) Quelle femme!"

"Eh bien ma soeur, votre faute reste impardonnable. Montez dans votre chambre et sautez par la fenêtre " (Vous ne pensiez pas que sa dernière déclaration allait la sauver quand même? C'était juste pour voir si elle m'aimait bien )

"Mon payre, ce n'est pas vrai! "

"C'est la volonté du Seigneur, ma Soeur ".

Je la vis alors quitter le confessionnal et se diriger vers la sortie sans se retourner. Allait-elle le faire? Ca serait l'apogée de sa connerie, mais sait-on jamais

Je la suivis alors discrètement, jusqu'à sa chambre. Et elle sauta par la fenêtre.

"Incroyable!" me dis-je, "elle n'a même pas hésité une seconde!"

Elle venait de faire une chute de près de dix mètres. Je rigolais doucement en m'approchant de la fenêtre. Je regardais en bas et vit le corps de Catherine, gisant au milieu de l'herbe fraîche . Paix à son âme!

Puis elle se releva.

"Maimaimais comment...? "

Catherine se tenait à présent droit comme un i, après une telle chute. Je n'en revenais toujours pas...
Elle se redirigea vers l'entrée du couvent. Je courût à sa rencontre, ce qui n'était pas facile avec mes rhumatismes .

"Ma soeur, comment avez-vous survécu???"

"Eh bien, j'ai foi en notre Seigneur, je savais qu'il n'allait pas me laisser mourir. "

Elle remonta dans sa chambre. Je m'approcha alors du crucifix le plus proche:

"Toi, t'es un sacré enfoiré! Je fais des plans formidables, et toi tu t'éclates à tous les faire foirer!"

Je continua d'insulter copieusement le p'tit Jésus, jusqu'à ce que je voie une voiture qui m'était familière se garer dans l'allée.

C'était quelqu'un que j'avais déjà rencontré lors d'une de mes aventures, et dont j'avais apprécié la compagnie. Je lui avais dit qu'il pouvait venir pour celle-ci, et vraisemblablement il avait accepté. Je vint à sa rencontre...