Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Mon incarcération


Par : Marley
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3 : La prison


Publié le 19/08/2013 à 01:15:50 par Marley

À nouveau menotté, mais cette fois-ci, je suis dans un bus. L'autobus n'est pas nécessairement aussi attirant qu'un bus de ville ; Les fenêtres sont grillagées et une sorte de clôture sépare les détenues et le chauffeur. Seul le chauffeur a les clés de la porte clôturée et un collègue à lui nous surveille.

Durant le trajet, je repensais au motif qui faisait que j'avais le cul sur un siège dur en direction d'une prison à sécurité faible. Honnêtement, le type le méritait. Il a levé la main sur sa copine, putain ! Serais-ce le gouvernement qui désire protéger ces petits cons ? Ces mécréants qui méritaient qu'on leur lance des pierres à la gueule chaque jour sur la place publique. Bref, j'ai chassé ces pensées, j'avais la haine. En fait, j'haïssais ce fameux Alex, ce connard qui dénonce ses potes, j'haïssais la justice, du moins, ce qui nous sert de justice.

C'est vrai, quoi ! Je suis entouré de déscolarisés, de trafiquants de drogue, de braqueurs et j'en passe. Moi ? Moi, eh bien, je suis ici, dans ce petit de bus alors que mes potes et ce fichu Alex doivent être à l'école. D'ailleurs, l'école... L'histoire a dû faire le tour de l'école déjà.

Dans l'autobus, j'ai perdu la notion du temps, j'essayais de regarder le soleil et de faire une certaine estimation? Il devait être midi et demi environ. Cependant, je me rappelle à coup sûr de la date : 30 mars 2012.
Arrivé à la prison, j'ai appris que je m'étais trompé : Il était 14h20. Bref, on nous fait sortir du bus en disant notre nom. Par la suite, on nous dirige vers une cellule provisoire, le temps de remplir les papiers d'admission, ce genre de truc. La cellule provisoire devait mesurer 7 mètres de long et 3 mètres de large, il avait des bancs en longueur, mais aucun lit. Ce fut long, très long et certains ont commencés à faire connaissance, j'en ai moi-même profité.

« Hey, mec ! T'as pas l'air d'un récidiviste, t'as fait quoi ?

-Eumh? Bah j'ai tabassé un type car il avait frappé sa copine et on m'a arrêté au réveil le lendemain et toi ? dis-je.

Moi ? J'ai rien fait ! dit-il en riant.

-Ouais, j'ai dit pareil quand le policier m'a interrogé, dis-je en souriant.

Donc si t'es ici, c'est parce que t'as pas résisté longtemps à l'interrogatoire ?

-Non, mon pote, m'enfin, c'qui me servait de pote m'a trahit...

Ah, ce connard... T'inquiètes, on a tous été trahit ici et t'as bien fait pour l'autre type. »

Sa remarque, je dois l'avouer, me fit chaud au coeur, enfin quelqu'un qui saisissait le mot : Justice.

« Au fait, comment tu t'appelles ? me dit-il

-Appelle-moi Marc? Et toi ?

Appelle-moi Frank » Me dit-il en souriant. »

On a clos notre discussion en nous serrant la main puis les gardiens sont venus nous chercher. Quand ce fut mon tour, on me donna un sac en tissu et les fameux vêtements des prisonniers. J'ai dû passer chez le coiffeur de la prison, pour me faire raser le crâne et, par la suite, j'ai dû passer sous la douche. Après la douche, j'ai enfilé les tenus orange et mis mes vêtements civils dans le sac de tissu puis le donner aux gardiens. On m'a dit que j'allais récupérer mes effets personnels à ma sortie. Patience. Après ça et les documents remplis, j'ai traversé la cours avec les nouveaux. C'est fou comment ça peut être intimidant, malgré la sécurité minimum. Les prisonniers qui étaient déjà présent nous sifflaient en hurlant pour avertir qu'il y avait des nouveaux. Suite à ça, on nous a attribué nos cellules.

Il y avait une bonne nouvelle dans tout cela. Frank, même si nous n'étions pas pote, a été attribué à ma cellule. C'est toujours mieux que d'être avec de pur inconnu. La première journée fut tranquille, j'ai fraternisé avec Frank et j'ai eu le droit à un léger briefing de la prison.


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