Mon incarcération
Par : Marley
Genre : Réaliste
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 7
La visite au parloir
Publié le 19/08/13 à 01:15:50 par Marley
Le temps passe, je ne marque pas les jours à l'aide de tirait sur le mur de ma cellule comme dans les films, mais je sais que j'avance vers la sortie. Par contre, on se sent drôlement seul lorsque personne ne vient te parler. On se sent réellement abandonné par les nôtres. Je me sens dans une forêt hostile se situant sur un île déserte.
Oui, vous avez bien comprit, personne n'est venu me visiter. Pour mes parents, ce n'était pas une surprise, mais j'avais quelques espoirs pour mes amis. Après tout, je ne suis pas un monstre, non ? Quoiqu'il en soit, ce jour est arrivé. Le gardien est venu me voir et :
« Marc, t'as d'la visite. »
Je l'ai regardé les yeux grands ouverts. De la visite ? Pour moi ? Et quoi encore, le Père Noël existe réellement ? Je l'ai tout de même suivit d'un pas traînant. Bizarrement, j'étais bien couché dans ma cellule, moi et Frank parlions de notre famille. Du moins, de sa famille.
Le parloir était simple, mais j'y étais tout de même menotté. Vu la faiblesse de notre sécurité, puisque nous ne représentions pas un danger, le parloir était en fait une sorte de cafétéria avec des tables, des chaises. En soi, c'est beaucoup plus conviviale qu'une fenêtre blindée et un téléphone pour communiquer avec notre visiteur. La tête haute, l'habit orange et les menottes aux poignets, je suivis le gardien qui, comme moi, ne semblait pas pressé d'y arriver. En fait, il semblait s'emmerder comme jamais.
Rendu au parloir, j'ai regardé de gauche à droite, à la recherche d'une tête qui m'est connue. Nulle ne fut ma surprise de voir une main se lever pour me saluer. Ce con. Je suis répondis tout de même d'un signe de la tête. Je me suis dirigé vers la table en traînant toujours les pieds, mais je les avais reconnus. C'était Sophie et William, une amitié qui date de 4 ans peut-être ? Qu'importe... Arrivé à la table, je serre la main de William et fait un câlin du mieux que je peux à Sophie.
« Hey Marc, ça fait un bail, me dit William
On s'ennuie de toi, nous, me disa Sophie
- Ah ouais ? Je vous manque réellement ?, dis-je d'un ton plutôt naïf.
Ouais, c'est pas pareil sans toi, rajouta Sophie
- Bah dis donc, et vous avez attendu tout ce temps pour donner des nouvelles ? Alors oui, j'dois vous manquer vraiment, dis-je sèchement. »
À ce moment, j'ai détourné le regard, mais j'ai rajouté quelques secondes après :
« - Et l'école ? J'dois passer pour la grosse brute désormais.
Euh... Ouais, légèrement, tu sais comment ça se passe..., Me dit William
- Pas trop, j'dois te rappeler que j'suis plus à l'école, hein ? »
Il y a eu plusieurs silences, je dois avouer que je n'étais pas très amical avec eux, mais leurs commentaires me révoltaient légèrement et le fait qu'ils m'ont oublié de la sorte aussi. Faut dire que physiquement, j'avais changé : Crâne rasé, tatouage. De plus, psychologiquement, j'avais changé aussi.
La discussion continuait dans ces chemins abrupts, un mélange de silence gênée et de question plus ou moins personnelle sur la vie en prison.
À la fin de la visite, je serrai à nouveau la main à William et fit un câlin à Sophie. Cependant, j'ai eu la brillante idée de l'attraper à l'aide du cercle que formaient mes mains et les menottes et en profita pour descendre légèrement plus mes mains que normalement. Après tout, c'est long trois ans dans un endroit entouré d'homme. Durant cette légère attouchement, elle s'approcha de moi pour me chuchoter une petite phrase et m'embrassa près de la bouche avant de se déprendre et de quitter avec William.
En direction de ma cellule, je repensai à cette visite, qu'est-ce qu'elle signifiait ? On m'a abandonné avant de revenir, revient-on vers moi car on s'emmerde ? Car cela fait plus intimidant de dire que l'on connait un taulard ? Je ne saurai probablement jamais la réponse.
« Alors, tes parents vont bien ? Me lança Frank d'un ton moqueur.
- Ah ! Ah ! Très drôle, c'était des amis à moi qui sont venus me rencontrer, mes parents n'auront pas les couilles de venir. »
Je me couchai sur mon matelas et un élément que j'allais oublier me revenait.
« Prends soin de toi Marc, je serai toujours là pour toi. »
Sophie me laissa perplexe, elle est une personne plutôt intéressante, sachant qu'elle ne m'a pas soutenu durant mon début d'aventure, mais qu'elle me soutient. Cependant, cette dernière phrase qu'elle m'avait chuchoté me fit chaud au coeur. Je peux potentiellement compter sur quelqu'un, finalement.
La nuit tombée, nous étions dans nos lits respectifs et je songeais à plusieurs trucs, mais qui découlait d'une idée principale. J'ai donné deux-trois coups pour voir si Frank était réveillé et c'était le cas.
« Hé, Frank, j'veux un autre tatou. J'veux une demi-manchette.
- Ah ouais ? Qu'est-ce qui t'as décidé de vouloir ça ?
Aucune idée, mais j'ai envie. Faudra trouver un dessin demain.
- Ouais, c'est bon, Bonne nuit mec ! »
------------------------
Note de l'auteur : J'suis un dur de chez dur, notez juste que j'ai changé mon pseudo, rien de trop spécial sinon, pensez à regarder les commentaires pour plus d'info ou pour conseiller.
Oui, vous avez bien comprit, personne n'est venu me visiter. Pour mes parents, ce n'était pas une surprise, mais j'avais quelques espoirs pour mes amis. Après tout, je ne suis pas un monstre, non ? Quoiqu'il en soit, ce jour est arrivé. Le gardien est venu me voir et :
« Marc, t'as d'la visite. »
Je l'ai regardé les yeux grands ouverts. De la visite ? Pour moi ? Et quoi encore, le Père Noël existe réellement ? Je l'ai tout de même suivit d'un pas traînant. Bizarrement, j'étais bien couché dans ma cellule, moi et Frank parlions de notre famille. Du moins, de sa famille.
Le parloir était simple, mais j'y étais tout de même menotté. Vu la faiblesse de notre sécurité, puisque nous ne représentions pas un danger, le parloir était en fait une sorte de cafétéria avec des tables, des chaises. En soi, c'est beaucoup plus conviviale qu'une fenêtre blindée et un téléphone pour communiquer avec notre visiteur. La tête haute, l'habit orange et les menottes aux poignets, je suivis le gardien qui, comme moi, ne semblait pas pressé d'y arriver. En fait, il semblait s'emmerder comme jamais.
Rendu au parloir, j'ai regardé de gauche à droite, à la recherche d'une tête qui m'est connue. Nulle ne fut ma surprise de voir une main se lever pour me saluer. Ce con. Je suis répondis tout de même d'un signe de la tête. Je me suis dirigé vers la table en traînant toujours les pieds, mais je les avais reconnus. C'était Sophie et William, une amitié qui date de 4 ans peut-être ? Qu'importe... Arrivé à la table, je serre la main de William et fait un câlin du mieux que je peux à Sophie.
« Hey Marc, ça fait un bail, me dit William
On s'ennuie de toi, nous, me disa Sophie
- Ah ouais ? Je vous manque réellement ?, dis-je d'un ton plutôt naïf.
Ouais, c'est pas pareil sans toi, rajouta Sophie
- Bah dis donc, et vous avez attendu tout ce temps pour donner des nouvelles ? Alors oui, j'dois vous manquer vraiment, dis-je sèchement. »
À ce moment, j'ai détourné le regard, mais j'ai rajouté quelques secondes après :
« - Et l'école ? J'dois passer pour la grosse brute désormais.
Euh... Ouais, légèrement, tu sais comment ça se passe..., Me dit William
- Pas trop, j'dois te rappeler que j'suis plus à l'école, hein ? »
Il y a eu plusieurs silences, je dois avouer que je n'étais pas très amical avec eux, mais leurs commentaires me révoltaient légèrement et le fait qu'ils m'ont oublié de la sorte aussi. Faut dire que physiquement, j'avais changé : Crâne rasé, tatouage. De plus, psychologiquement, j'avais changé aussi.
La discussion continuait dans ces chemins abrupts, un mélange de silence gênée et de question plus ou moins personnelle sur la vie en prison.
À la fin de la visite, je serrai à nouveau la main à William et fit un câlin à Sophie. Cependant, j'ai eu la brillante idée de l'attraper à l'aide du cercle que formaient mes mains et les menottes et en profita pour descendre légèrement plus mes mains que normalement. Après tout, c'est long trois ans dans un endroit entouré d'homme. Durant cette légère attouchement, elle s'approcha de moi pour me chuchoter une petite phrase et m'embrassa près de la bouche avant de se déprendre et de quitter avec William.
En direction de ma cellule, je repensai à cette visite, qu'est-ce qu'elle signifiait ? On m'a abandonné avant de revenir, revient-on vers moi car on s'emmerde ? Car cela fait plus intimidant de dire que l'on connait un taulard ? Je ne saurai probablement jamais la réponse.
« Alors, tes parents vont bien ? Me lança Frank d'un ton moqueur.
- Ah ! Ah ! Très drôle, c'était des amis à moi qui sont venus me rencontrer, mes parents n'auront pas les couilles de venir. »
Je me couchai sur mon matelas et un élément que j'allais oublier me revenait.
« Prends soin de toi Marc, je serai toujours là pour toi. »
Sophie me laissa perplexe, elle est une personne plutôt intéressante, sachant qu'elle ne m'a pas soutenu durant mon début d'aventure, mais qu'elle me soutient. Cependant, cette dernière phrase qu'elle m'avait chuchoté me fit chaud au coeur. Je peux potentiellement compter sur quelqu'un, finalement.
La nuit tombée, nous étions dans nos lits respectifs et je songeais à plusieurs trucs, mais qui découlait d'une idée principale. J'ai donné deux-trois coups pour voir si Frank était réveillé et c'était le cas.
« Hé, Frank, j'veux un autre tatou. J'veux une demi-manchette.
- Ah ouais ? Qu'est-ce qui t'as décidé de vouloir ça ?
Aucune idée, mais j'ai envie. Faudra trouver un dessin demain.
- Ouais, c'est bon, Bonne nuit mec ! »
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Note de l'auteur : J'suis un dur de chez dur, notez juste que j'ai changé mon pseudo, rien de trop spécial sinon, pensez à regarder les commentaires pour plus d'info ou pour conseiller.
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