Mya Mwew
Par : BaliBalo
Genre : Action , Sentimental
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 9
Le Chapitre Huitième
Publié le 29/08/12 à 01:49:35 par BaliBalo
Lycée Saint Bidule, première heure
Aya n’avait pas encore remarqué la façon dont ses camarades de classe la reluquaient. Ce n’est qu’en s’asseyant à sa place, à côté de Klaus, qu’elle prit conscience du silence pesant qui planait dans la salle. Alors seulement, elle leva les yeux et constata les regards braqués sur elle. Ils n’étaient pas nombreux, mais suffisant pour l’alarmer : d’ordinaire, personne ne la regardait. Aya perdit totalement son calme lorsqu’elle voulut interroger Klaus qui se détourna brusquement, évitant le dialogue. Le cours se déroula lentement, Aya n’était pas distraite par les bavardages ou les commentaires habituels de son voisin. Cachée derrière ses culs de bouteille, elle capta les brefs coups d’œil que lui jetaient ses camarades. Aya compris vite qu’on la dévisageait comme une bête de foire. Aux regards s’ajoutait un profond dégout, une fascination répugnante. Aya comprit : Mya avait été découverte.
Tout concordait : le dégout, le silence, les œillades… Sa classe avait peur d’elle. Qu’elle les tue parce qu’ils savaient. Ils avaient raison. Tel était le devoir de Mya, quiconque connaissait sa véritable identité devait être éliminé. Tuer. Tuer des gens qu’elle voyait tous les jours et qui n’avaient rien fait d’autre que d’apprendre un secret qu’ils n’auraient même pas du imaginer. Alors se posait la question essentielle : comment ? Comment pouvaient-ils tous être au courant ? En supposant que quelqu’un ai parlé, il fallait des preuves, admettre qu’une camarade de classe est une tueuse à gage n’était pas aisé. Aya se sentais acculée, en péril au milieu de tout ces gens qui connaissaient son horrible secret. Comme à ses dix ans lorsqu’elle avait avoué sa double vie… Aya secoua la tête comme pour chasser le terrible souvenir qui la hantait depuis six ans. C’est mue par une angoisse suffocante qu’Aya subit le cours.
Lycée Saint Bidule, pause du matin
La salle de classe se vidait peu à peu tandis qu’Aya restait prostrée sur sa chaise, attendant, l’air tranquille, d’être seule. Cet air apparemment détaché rendait les regards plus inquisiteurs : Aya devait paraître coupable et assumer le dégout qu’on lui portait. Tous quittaient la pièce en jetant un œil à la tueuse. Ils semblaient fuir. Soren ne daigna pas la regarder et Rick, le garde du corps, la fusilla du regard. Aya lutta pour ne pas penser qu’elle devrait tuer Soren, c’était une idée inhumaine. Pourtant, elle savait que lorsque viendrait le tour de Soren, elle l’exécuterait sans mal. Le professionnalisme avant tout.
Arriva le moment où elle fut seule. Elle se leva alors et ouvrit la fenêtre avec dans l’intention de fuir par le toit. Elle allait sauter lorsqu’une voix se fit entendre :
« Tu t’es bien fourrée dans la merde. »
C’était Klaus. Aya voulu s’échapper mais en un instant Lux fut sur elle et la tira violemment en arrière par les épaules. Elle se retourna vers le tueur. Arborant un sourire narquois, il ferma tranquillement la fenêtre pour éviter toute tentative de fuite. Il revint se placer devant elle, la narguant du regard. Il reprit :
« Je suppose que tu ne comprends rien.
- Tu te trompes.
Il fut surpris. Klaus s’attendait à devoir tout expliquer à la tueuse. En un sens, ça l’ôtait d’un poids. Ne restait plus qu’à la ferrer. Aya poursuivit :
- La seule chose qui m’échappe c’est comment toute la classe a pu admettre cette idée. Il faut des preuves, quelque chose qui ne laisse aucune alternative. Je ne vois pas ce que ça pourrait-être : je suis extrêmement discrète.
Une fois encore Klaus sembla ne pas comprendre immédiatement. Il marqua un temps avant de répondre :
- Je suppose que c’était dans le cadre du boulot. Tu as été suivie et prise en flagrant délit voilà tout. Dans quelques jours, tout le bahut sera au courant. Le corps enseignant sera obligé de réagir. Ta réputation est ternie, je vois mal comment tu pourrais trouver un autre lycée avec ça dans ton dossier…
- Je vois mal comment je pourrais même continuer à avoir une vie normale. Dès que le proviseur sera au courant, il alertera la police. Je finirais en prison.
- Pour une rumeur ? Non ça m’étonnerait, d’autant plus que tu es mineure.
- On parle de crime Klaus.
- Un simple délit.
Aya ne répondit pas. Elle ne pouvait comprendre si Klaus se moquait d’elle où s’il était simplement inconscient de la gravité d’un assassinat. D’autant plus si il s’agit de plusieurs et si on est payé pour. Le garçon reprit :
- On peut enc…
- Un délit ? trancha Aya, tu considères ce boulot comme un simple délit ? On parle d’assassinats en série Klaus, pas d’un simple vol à l’étalage !
- Je m’en fiche de ton boulot ! Je te parle de l’article !
- Article ? Quel article ? »
Klaus la jaugea, interloqué. Non, elle ne semblait pas se moquer de lui. Il sortit le journal de son sac, le feuilleta jusqu’à la rubrique potins puis le tendit à Aya. Sans comprendre, la jeune fille s’en saisit et parcouru rapidement la page de papier glacé. Ce qu’elle y lut la laissa pantoise.
Scandale
De la prostitution au lycée ? Inconcevable me direz-vous. Et pourtant ! La nouvelle étoile du lycée à été mise à nu. Vous savez sans doute de qui je veux parler, l’héroïne de la semaine passée : Aya Lucas. Visiblement, un homme comme Soren Demers ne lui suffit pas, il lui faut plus. Après enquête de ma part, (votre Lady est toujours là pour vous servir) j’ai remarqué qu’Aya sortait tous les soirs et ne revenait que tard dans la nuit. Un petit boulot me suis-je dis. Mais quel boulot ! Comme vous le voyez ci-dessus, Aya se présente dans un hôtel luxueux en petite tenue. J’ajoute que je suis restée sur place jusqu’au petit matin et qu’Aya n’est pas ressortie de l’hôtel. Vous en tirez la même conclusion que moi : Aya a passé la nuit avec un homme ! C’est scandaleux ! Un conseil : ne vous approchez pas de cette fille, elle vous tirera tout votre argent pour ses services. Soren est d’ailleurs probablement déjà à court…
« Intègre l’Organisation, tu seras lavée. » murmura Klaus
Cette fois-ci, il était certain d’avoir gagné.
Aya n’avait pas encore remarqué la façon dont ses camarades de classe la reluquaient. Ce n’est qu’en s’asseyant à sa place, à côté de Klaus, qu’elle prit conscience du silence pesant qui planait dans la salle. Alors seulement, elle leva les yeux et constata les regards braqués sur elle. Ils n’étaient pas nombreux, mais suffisant pour l’alarmer : d’ordinaire, personne ne la regardait. Aya perdit totalement son calme lorsqu’elle voulut interroger Klaus qui se détourna brusquement, évitant le dialogue. Le cours se déroula lentement, Aya n’était pas distraite par les bavardages ou les commentaires habituels de son voisin. Cachée derrière ses culs de bouteille, elle capta les brefs coups d’œil que lui jetaient ses camarades. Aya compris vite qu’on la dévisageait comme une bête de foire. Aux regards s’ajoutait un profond dégout, une fascination répugnante. Aya comprit : Mya avait été découverte.
Tout concordait : le dégout, le silence, les œillades… Sa classe avait peur d’elle. Qu’elle les tue parce qu’ils savaient. Ils avaient raison. Tel était le devoir de Mya, quiconque connaissait sa véritable identité devait être éliminé. Tuer. Tuer des gens qu’elle voyait tous les jours et qui n’avaient rien fait d’autre que d’apprendre un secret qu’ils n’auraient même pas du imaginer. Alors se posait la question essentielle : comment ? Comment pouvaient-ils tous être au courant ? En supposant que quelqu’un ai parlé, il fallait des preuves, admettre qu’une camarade de classe est une tueuse à gage n’était pas aisé. Aya se sentais acculée, en péril au milieu de tout ces gens qui connaissaient son horrible secret. Comme à ses dix ans lorsqu’elle avait avoué sa double vie… Aya secoua la tête comme pour chasser le terrible souvenir qui la hantait depuis six ans. C’est mue par une angoisse suffocante qu’Aya subit le cours.
Lycée Saint Bidule, pause du matin
La salle de classe se vidait peu à peu tandis qu’Aya restait prostrée sur sa chaise, attendant, l’air tranquille, d’être seule. Cet air apparemment détaché rendait les regards plus inquisiteurs : Aya devait paraître coupable et assumer le dégout qu’on lui portait. Tous quittaient la pièce en jetant un œil à la tueuse. Ils semblaient fuir. Soren ne daigna pas la regarder et Rick, le garde du corps, la fusilla du regard. Aya lutta pour ne pas penser qu’elle devrait tuer Soren, c’était une idée inhumaine. Pourtant, elle savait que lorsque viendrait le tour de Soren, elle l’exécuterait sans mal. Le professionnalisme avant tout.
Arriva le moment où elle fut seule. Elle se leva alors et ouvrit la fenêtre avec dans l’intention de fuir par le toit. Elle allait sauter lorsqu’une voix se fit entendre :
« Tu t’es bien fourrée dans la merde. »
C’était Klaus. Aya voulu s’échapper mais en un instant Lux fut sur elle et la tira violemment en arrière par les épaules. Elle se retourna vers le tueur. Arborant un sourire narquois, il ferma tranquillement la fenêtre pour éviter toute tentative de fuite. Il revint se placer devant elle, la narguant du regard. Il reprit :
« Je suppose que tu ne comprends rien.
- Tu te trompes.
Il fut surpris. Klaus s’attendait à devoir tout expliquer à la tueuse. En un sens, ça l’ôtait d’un poids. Ne restait plus qu’à la ferrer. Aya poursuivit :
- La seule chose qui m’échappe c’est comment toute la classe a pu admettre cette idée. Il faut des preuves, quelque chose qui ne laisse aucune alternative. Je ne vois pas ce que ça pourrait-être : je suis extrêmement discrète.
Une fois encore Klaus sembla ne pas comprendre immédiatement. Il marqua un temps avant de répondre :
- Je suppose que c’était dans le cadre du boulot. Tu as été suivie et prise en flagrant délit voilà tout. Dans quelques jours, tout le bahut sera au courant. Le corps enseignant sera obligé de réagir. Ta réputation est ternie, je vois mal comment tu pourrais trouver un autre lycée avec ça dans ton dossier…
- Je vois mal comment je pourrais même continuer à avoir une vie normale. Dès que le proviseur sera au courant, il alertera la police. Je finirais en prison.
- Pour une rumeur ? Non ça m’étonnerait, d’autant plus que tu es mineure.
- On parle de crime Klaus.
- Un simple délit.
Aya ne répondit pas. Elle ne pouvait comprendre si Klaus se moquait d’elle où s’il était simplement inconscient de la gravité d’un assassinat. D’autant plus si il s’agit de plusieurs et si on est payé pour. Le garçon reprit :
- On peut enc…
- Un délit ? trancha Aya, tu considères ce boulot comme un simple délit ? On parle d’assassinats en série Klaus, pas d’un simple vol à l’étalage !
- Je m’en fiche de ton boulot ! Je te parle de l’article !
- Article ? Quel article ? »
Klaus la jaugea, interloqué. Non, elle ne semblait pas se moquer de lui. Il sortit le journal de son sac, le feuilleta jusqu’à la rubrique potins puis le tendit à Aya. Sans comprendre, la jeune fille s’en saisit et parcouru rapidement la page de papier glacé. Ce qu’elle y lut la laissa pantoise.
Scandale
De la prostitution au lycée ? Inconcevable me direz-vous. Et pourtant ! La nouvelle étoile du lycée à été mise à nu. Vous savez sans doute de qui je veux parler, l’héroïne de la semaine passée : Aya Lucas. Visiblement, un homme comme Soren Demers ne lui suffit pas, il lui faut plus. Après enquête de ma part, (votre Lady est toujours là pour vous servir) j’ai remarqué qu’Aya sortait tous les soirs et ne revenait que tard dans la nuit. Un petit boulot me suis-je dis. Mais quel boulot ! Comme vous le voyez ci-dessus, Aya se présente dans un hôtel luxueux en petite tenue. J’ajoute que je suis restée sur place jusqu’au petit matin et qu’Aya n’est pas ressortie de l’hôtel. Vous en tirez la même conclusion que moi : Aya a passé la nuit avec un homme ! C’est scandaleux ! Un conseil : ne vous approchez pas de cette fille, elle vous tirera tout votre argent pour ses services. Soren est d’ailleurs probablement déjà à court…
« Intègre l’Organisation, tu seras lavée. » murmura Klaus
Cette fois-ci, il était certain d’avoir gagné.
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