<h1>Noelfic</h1>

La légende de Termina l : Moon Fall


Par : zebigboss70

Genre : Action , Fantastique

Status : C'est compliqué

Note :


Chapitre 9

Explications

Publié le 13/01/13 à 15:14:09 par zebigboss70

Lorsque le décor cessa de changer, ma prison magique s'évapora, me laissant dans un endroit qui allait m'être familier. J’étais debout sur une souche de bonne taille, dans mon champ de vision se trouvaient une petite cabane ainsi qu'une forêt de pin.

Appuyé contre la maisonnette, un bâton entre les mains, se tenait un vieil homme barbu. Il était vêtu d'une chemise bleue ciel et d'un pantalon en toile de même couleur. Tout dans sa façon de ses habits et sa façon de se tenir faisait penser à la mer, une mer calme, accueillante.

« -Siwan ! M'écriai-je en descendant de la souche.
-Matthieu ! Il semblerait que tu ais trouvé le premier fragment du masque et que Yuro t'ai rejoint.
-Oui grand-papy, je... commençai Yuro.
-Cesse de m'appeler grand-papy. Ça me fait penser à une fée qui n'arrêtait pas de parler pour rien dire. C'est énervant à la fin !
-Oui grand... oui Siwan.
-J'ai beaucoup de questions à poser, déclarai-je.
-Alors poses les, j'ai plein de réponses à donner.
-Tout d'abord, quand j'ai combattu contre Gohma tout à l'heure, mes membres ont projetés une lumière verte autour de moi, et je ne contrôlais plus ma force, qui me semblait démesurée.
-Alors c'est arrivé, marmonna-t-il dans sa barbe. Cette aura verte dont tu me parles, elle émane des corps affectés par la magie. La magie est très utile, elle décuple force et vitesse et rend plus résistant à la douleur physique. Cependant, tout comme l'endurance, elle n'est pas infinie, bien au contraire. Lorsque tu cours, tu ne peux courir indéfiniment, tes forces finiront par s'épuiser et tu t'arrêteras. Il en est de même avec la puissance magique, utilises la à bon escient.
-Mais, comment dois-je l'utiliser ?
-C'est très simple de l'utiliser, mais très compliqué de l'utiliser au bon moment. Il te suffit de te concentrer sur une partie de ton corps ou un objet avec lequel tu es en contact direct. Essayes d'abattre cet arbre d'un coup de poing pour voir. »

En suivant les instructions de Siwan, je concentrai mon flux magique dans mon poing fermé, duquel s'échappa une lueur verdâtre et inquiétante. La magie faisait effet, j'avançai donc, sûr de moi, vers l'arbre désigné. Lorsque ma main entra violemment en contact avec tronc, celui-ci craqua et des morceaux d'écorce éclatèrent sous l'impact. Une fissure zébra le bois à la base, et le pin s'effondra dans un bruit sec.

« -Je suppose que tu as d'autre question, dit alors Siwan, poses les car c'est le moment.
-Pourquoi mon épée n'a-t-elle pas brillé quand Yuro lui a transmit son énergie magique.
-Cela ne s'applique pas aux objets, mais tu n'es pas encore près à savoir pourquoi, je te l'apprendrais plus tard. Allez, poses-moi ta dernière question et finissons-en.
-Alors que j'ai vaincu Gohma, un petit tas de sable est apparu. Quand je l'ai touché, il a pénétré mon corps par les pores de la peau. Qu'est-ce que c'était, et qu'est-ce que ça m'a fait ?
-C'est le sable magique. Toutes les créatures dotées de pouvoirs magiques en sont composées, c'est leur élément de base, il contient leur capacité magique. Lorsqu’elles meurent elles reviennent à leur état originel. Au moment où le sable est entré en toi, il a augmenté ta capacité magique. A force de courir régulièrement, tu augmentes ton endurance, à force de récupérer du sable magique, tu peux utiliser la magie plus longtemps. Cependant, tu dois toujours garder à l'esprit qu'il faut l'économiser.

Il ouvrit la porte de sa maison, et m'invita à le rejoindre à l'intérieur :
« -Je t'ai préparé à manger, une fois que tu auras fini tin repas, reposes-toi une heure. Je te réveillerais en temps voulu.
-Merci
-Quand à toi Yuro, suis-moi dehors, il faut que je te parle. » Yuro et Siwan sortirent, me laissant seuls à l'intérieur de la modeste bâtisse.

Au milieu de l'unique pièce, trônait une table en bois d'if. Des mets appétissants étaient disposés en désordre dessus : de belles et grosses tomates garnies de fines herbes ; un gigantesque brochet au citron ; du blanc de poulet bleu ; un ragoût aux champignons. Tel était le repas que Siwan m'avait préparé, il était tout sauf frugal.

Je mangeai avec appétit le délicieux banquet, mais il y en avait inévitablement trop pour moi. Après cela, je m'allongeai un lit de paille, installé dans un coin de la salle. Il n'était pas comparable aux aliments cuisiné, mais il ferait l'affaire, et de toute façon je devrais m'en contenter. Le royaume des rêves m’ouvrit alors ses portes, et je sombrais dans l'inconscience.

« Devant moi se tenait un oiseau. Ses ailes étaient mauves et carmin, ses yeux évoquaient le feu, et ses griffes des rasoirs. Il se métamorphosa en serpent, qui dardait l'air de sa langue noire et fourchue.

-Je t'attendais, je t'attendais Matthieu, disait-il en sifflotant.
Il se transformait alors en une lune souriante, et s'écrasait sur les dalles d'ambre, fissurant le sol sous le choc.

Il roulait alors vers moi... vite ... plus vite ... toujours plus vite... »

Je me réveillais soudain en sursaut. Une goutte de sueur froide coulait le long de ma tempe. Ce que j'avais rêvé, c'était si... réel.

Je sortis de la maison, pas encore bien réveillé. Je prenais un soin particulier à garder les yeux ouvert pour ne pas refaire de cauchemars. Lorsque Siwan me demanda ce qui n'allait pas, je lui racontai mon rêve :
« -Hum, hum, dit-il en tapant son bâton par terre. C'est très bizarre. Je pense que c'était un rêve particulièrement réel. Mais je ne peux rien t'assurer. Il me semble que tu ne devrais pas t'en inquiéter plus que ça.
-D'accord.
-Bon, tu t'es réveillé plus tôt que prévu, mais je pense que tu ne veux plus dormir, n'est-ce pas ?
-Oui, tu as raison, confirmai-je.
-Pour la suite de ton voyage, tu devras prendre à droite lors de l'embranchement. Tu arriveras ainsi à Bourg-clocher, notre capitale. Tu demanderas ensuite la Vallée Ikana aux habitants, ils t’indiqueront où aller. Bonne chance.
-Merci papy Siwan ! Dit alors Yuro.
-Arrêtes Yuro ! S'énerva Siwan. Allez, partez. »

Siwan me tendit un gros rubis vert : « Au cas où, dit-il. »

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