La légende de Termina l : Moon Fall
Par : zebigboss70
Genre : Action , Fantastique
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Le fragment du masque
Publié le 13/01/13 à 15:13:23 par zebigboss70
Je continuais de regarder avec effroi, la bouche ouverte, les yeux exorbités, déconnecté du monde, ma seule et unique lame plantée dans le poignet du monstre hurlant et glapissant lorsque :
« -Hey... listen !
-Quoi encore Navi ! Tu ne vois pas que je suis en position difficile. Laisses-moi ! Grondai-je sourdement.
-Je ne vois pas avec qui tu me confonds Matthieu, aurais-tu oublié que mon nom est Yuro, et de quel droit me cries-tu dessus, m'apostropha sèchement mon ami. Je te demandais juste de m'écouter, cela fait cinq minutes que tu regardes Gohma, et j'ai trouvé quelque chose d’intéressant. »
Effectivement, devant Yuro se trouvait une arme, mais pas n'importe laquelle : la hache du Hache-Viande, une hache creuse mais solide, fabriquée en aluminium et très effilée. Les morceaux du corps de mon précédant adversaire devaient s'être éparpillés un peu partout dans la salle, et j'étais tombé sur le plus utile.
« -Alors, qu'est-ce que tu en penses ? Hé ho ! Hey... listen !
-Ho, tu veux pas arrêter trois secondes là ? Tu m'énerves à la fin. Je hais cette expression ! Criai-je.
-Hé ben... si Skull Kid découvre ce point faible, tu ne tiendras pas dix minutes. Et encore, je suis généreux. Sinon, qu'est-ce que tu en penses ?
-C'est génial, je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi.
-Oui, je sais que je suis génial.
-Ouais, enfin des fois t'es un peu trop prétentieux.
-Tu crois vraiment ? Je pense plutôt que tu es jaloux. »
Prenant le fléau à deux mains, je le soupesai. J'avais l'impression de tenir un bâton Mojo.
« -Hey... listen !
-Quoi encore, tu... » Je regardai alors mon ennemi. Il avait retiré Excalibur de sa chair, et me la lançai dessus ! Le temps de me décaler, il était déjà trop tard. La lame légendaire pénétra ma chair et arrêta sa course dans le mur derrière moi. Le sang gicla, éclaboussant la paroi. Je ne pouvais me déplacer, et avais perdu trop de sang.
La colère m'envahit soudain, éliminant toutes les autres émotions. Je pris d'une main la garde de l'épée qui m'avait plus affaiblit qu'aidé, et tirai de toutes mes forces. Elle s'arracha de ma chair avec un bruit de succion et se planta dans la roche à l'autre bout de la salle. Je ne contrôlais plus ma force. Une aura verte émanait de mes membres. Je donnai ensuite un coup de pied dans le granit derrière moi pour me défouler, et les blocs de pierre explosèrent dans un bruit sourd. Ils laissèrent la place à un coffre dans lequel se trouvait...
Un cœur ! Celui-ci lévita trois secondes au dessus de ma tête pendant que mes veines se refermaient, mes côtes se ressoudaient, mes muscles se reformaient.
Je saisis à deux mains la hache, couru, et me taillai un chemin dans l'estomac du maître des lieux. Je traversai le monstre de part en part, chaque coup faisant couler un peu plus de sang. Arrivé de l'autre côté, je pris soin de ne pas faire voler la Master Sword à travers la pièce en la retirant de la roche cette fois.
Je tirai alors mon bouclier, baissai mon centre de gravité, et me rapprochai à petits pas de Gohma dont le seul point faible était l’œil maléfique. A chaque coup de rapière, l'ennemi y laissait quelque chose. Mes mains étaient rouges, mais je n'y prêtais guère attention. Chaque pas me rapprochait un peu du but, pourtant encore si loin.
A mes côtés, Yuro avait pris forme humaine et brisait des os, tranchait des muscles, sectionnait des tendons de son épée de glace.
Les membres désarticulés jonchaient le sol au point de faire penser à une boucherie. La force nouvelle que je me découvrais m'aidait alors plus que tout dans cette mission de destruction.
Lorsque je m'apprêtai à détruire l'organe vital du monstre, celui-ci changea de couleur. Il vira du rouge au bleu, puis au vert et enfin au blanc. Une voix pénétra mon esprit et dit :
« -Tue-moi si tu veux, mais ton entreprise est vouée à l'échec, fuis tant que tu le peu. Skull Kid est trop fort. Le masque ne t’aidera pas, fuis. Sauves ta vie, tu es un adversaire trop fort, tu ne mérites pas de périr. »
Sur ce Gohma mourut. Son corps se décomposa à une vitesse inimaginable. Un petit tas de sable formé de ce qui était autrefois son corps se forma à mes pieds. La consistance marécageuse qui faisait office de sol s'évapora. La lumière verte qui émanait de mes membres disparut ainsi que ma colère. Un cercle bleuté apparut à ma gauche, un cercle magique faisant office de téléporteur. Ne voyant pas le fragment du masque, si infime soit-il, je cherchai dans la butte sablonneuse. Les grains formant celle-ci se mirent alors à s'agiter et s'infiltrèrent douloureusement sous ma peau, remontant mes veines jusqu'à mon cerveau.
Quand il ne resta plus un seul bout de roche devant moi, le masque apparût. Il était blanc comme neige, et le morceau que je possédais était strié de bleu. Je ne pouvais en voir plus, et me jurai de trouver les autres parties le composant pour l'admirer au moins une fois. Pour ce faire, il me faudrait triompher de quatre autres temples, plus ardus encore. Et comme si cela ne suffisait pas, en temps limité.
Je me demandai alors, si le mince fragment aurait déjà un effet positif sur moi. Je le portai à mon visage, sans résultat. Je le rangeai donc dans la bourse accrochée à ma ceinture.
Ne pouvant sortir par le plafond – je ne savais pas voler – je pris le téléporteur, malgré le fait que je ne connaissais pas sa destination.
Le cercle bleu se referma sur moi comme une prison et je crus étouffer, pendant ce temps, le décor extérieur changeait lentement mais de façon inquiétante...
« -Hey... listen !
-Quoi encore Navi ! Tu ne vois pas que je suis en position difficile. Laisses-moi ! Grondai-je sourdement.
-Je ne vois pas avec qui tu me confonds Matthieu, aurais-tu oublié que mon nom est Yuro, et de quel droit me cries-tu dessus, m'apostropha sèchement mon ami. Je te demandais juste de m'écouter, cela fait cinq minutes que tu regardes Gohma, et j'ai trouvé quelque chose d’intéressant. »
Effectivement, devant Yuro se trouvait une arme, mais pas n'importe laquelle : la hache du Hache-Viande, une hache creuse mais solide, fabriquée en aluminium et très effilée. Les morceaux du corps de mon précédant adversaire devaient s'être éparpillés un peu partout dans la salle, et j'étais tombé sur le plus utile.
« -Alors, qu'est-ce que tu en penses ? Hé ho ! Hey... listen !
-Ho, tu veux pas arrêter trois secondes là ? Tu m'énerves à la fin. Je hais cette expression ! Criai-je.
-Hé ben... si Skull Kid découvre ce point faible, tu ne tiendras pas dix minutes. Et encore, je suis généreux. Sinon, qu'est-ce que tu en penses ?
-C'est génial, je ne sais pas ce que j'aurais fais sans toi.
-Oui, je sais que je suis génial.
-Ouais, enfin des fois t'es un peu trop prétentieux.
-Tu crois vraiment ? Je pense plutôt que tu es jaloux. »
Prenant le fléau à deux mains, je le soupesai. J'avais l'impression de tenir un bâton Mojo.
« -Hey... listen !
-Quoi encore, tu... » Je regardai alors mon ennemi. Il avait retiré Excalibur de sa chair, et me la lançai dessus ! Le temps de me décaler, il était déjà trop tard. La lame légendaire pénétra ma chair et arrêta sa course dans le mur derrière moi. Le sang gicla, éclaboussant la paroi. Je ne pouvais me déplacer, et avais perdu trop de sang.
La colère m'envahit soudain, éliminant toutes les autres émotions. Je pris d'une main la garde de l'épée qui m'avait plus affaiblit qu'aidé, et tirai de toutes mes forces. Elle s'arracha de ma chair avec un bruit de succion et se planta dans la roche à l'autre bout de la salle. Je ne contrôlais plus ma force. Une aura verte émanait de mes membres. Je donnai ensuite un coup de pied dans le granit derrière moi pour me défouler, et les blocs de pierre explosèrent dans un bruit sourd. Ils laissèrent la place à un coffre dans lequel se trouvait...
Un cœur ! Celui-ci lévita trois secondes au dessus de ma tête pendant que mes veines se refermaient, mes côtes se ressoudaient, mes muscles se reformaient.
Je saisis à deux mains la hache, couru, et me taillai un chemin dans l'estomac du maître des lieux. Je traversai le monstre de part en part, chaque coup faisant couler un peu plus de sang. Arrivé de l'autre côté, je pris soin de ne pas faire voler la Master Sword à travers la pièce en la retirant de la roche cette fois.
Je tirai alors mon bouclier, baissai mon centre de gravité, et me rapprochai à petits pas de Gohma dont le seul point faible était l’œil maléfique. A chaque coup de rapière, l'ennemi y laissait quelque chose. Mes mains étaient rouges, mais je n'y prêtais guère attention. Chaque pas me rapprochait un peu du but, pourtant encore si loin.
A mes côtés, Yuro avait pris forme humaine et brisait des os, tranchait des muscles, sectionnait des tendons de son épée de glace.
Les membres désarticulés jonchaient le sol au point de faire penser à une boucherie. La force nouvelle que je me découvrais m'aidait alors plus que tout dans cette mission de destruction.
Lorsque je m'apprêtai à détruire l'organe vital du monstre, celui-ci changea de couleur. Il vira du rouge au bleu, puis au vert et enfin au blanc. Une voix pénétra mon esprit et dit :
« -Tue-moi si tu veux, mais ton entreprise est vouée à l'échec, fuis tant que tu le peu. Skull Kid est trop fort. Le masque ne t’aidera pas, fuis. Sauves ta vie, tu es un adversaire trop fort, tu ne mérites pas de périr. »
Sur ce Gohma mourut. Son corps se décomposa à une vitesse inimaginable. Un petit tas de sable formé de ce qui était autrefois son corps se forma à mes pieds. La consistance marécageuse qui faisait office de sol s'évapora. La lumière verte qui émanait de mes membres disparut ainsi que ma colère. Un cercle bleuté apparut à ma gauche, un cercle magique faisant office de téléporteur. Ne voyant pas le fragment du masque, si infime soit-il, je cherchai dans la butte sablonneuse. Les grains formant celle-ci se mirent alors à s'agiter et s'infiltrèrent douloureusement sous ma peau, remontant mes veines jusqu'à mon cerveau.
Quand il ne resta plus un seul bout de roche devant moi, le masque apparût. Il était blanc comme neige, et le morceau que je possédais était strié de bleu. Je ne pouvais en voir plus, et me jurai de trouver les autres parties le composant pour l'admirer au moins une fois. Pour ce faire, il me faudrait triompher de quatre autres temples, plus ardus encore. Et comme si cela ne suffisait pas, en temps limité.
Je me demandai alors, si le mince fragment aurait déjà un effet positif sur moi. Je le portai à mon visage, sans résultat. Je le rangeai donc dans la bourse accrochée à ma ceinture.
Ne pouvant sortir par le plafond – je ne savais pas voler – je pris le téléporteur, malgré le fait que je ne connaissais pas sa destination.
Le cercle bleu se referma sur moi comme une prison et je crus étouffer, pendant ce temps, le décor extérieur changeait lentement mais de façon inquiétante...
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