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Le jeu de la Mort


Par : VonDaklage
Genre : Action, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 28 : Monde souterrain


Publié le 10/10/2012 à 23:15:03 par VonDaklage

Des mèches blondes se trouvaient à mes pieds, en grandes quantités. Je pouvais me voir dans un miroir du coin de l'oeil alors que ma mère me coupait les cheveux au ciseau tout en chantonnant. Stereïn Melya, malgré son statut de reine, sa puissance n'était pas extraordinaire, bien qu'au dessus de la plupart des démons qui auraient pour idée de l'attaquer. Elle avait une apparence assez jeune, elle semblait fragile avec son teint pale, presque fantomatique. De longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules et couvraient une partie de son visage mais laissant apercevoir ses yeux couleur de sang. Elle était vêtue d'une tunique bleu nuit, couverte d'argenture et quelques diamants, lui allant parfaitement bien. Elle avait fini de me couper les cheveux et désormais me les brossait, afin d'enlever ceux qui restaient. J'étais immobile, réfléchissant aux paroles de Dorenh et à sa mise à mort par mon père.

Aldon : Pourquoi père est comme ca... Il a tué un Loup de N'haugt que j'avais sauvé sans aucune raison et...

J'entendis alors ma Mère poser la brosse et elle me retourna en m'aggripant par les épaules.

Stereïn : Lilien déteste ces bêtes la, au moins autant que la pitié et un peu moins que les Lycans... Tu le sais, tu sais comment ton père est devenu ce qu'il est, tu aurais du t'attendre a ce que cela arrive.

Aldon : Mais...

Stereïn : Ton père n'est pas comme nous, il ne ressent pas l'amour, la pitié ou la compassion, pour lui tout cela n'est que faiblesse... Au fond il ne reste qu'un démon assez primaire mais il n'en est pas mauvais pour autant.

Aldon : ...Je serais un meilleur roi que lui.

Ma mère sourit avant de m'ébouriffer les cheveux.

Stereïn : Je n'en doute pas mon petit prince, mais tu ferais mieux de ne pas t'en faire ennemi, tu ne ferais pas long feu face a lui.

Je ne pouvais rien dire, elle avait raison et cela me frustrait au plus haut point. Elle releva alors ma tête et me caressa la joue.

Stereïn : Ne t'en fais pas mon petit roi, tu n'as rien a craindre de ton père... Nous nous verrons demain au banquet, j'ai une tonne de choses a faire et trop peu de temps. Pas de bêtise, il faut que demain tu sois la à l'heure du souper habituel d'accord ?

Je lui répondis par un hochement de tête avant qu'elle ne me quitte de sa démarche gracieuse et silencieuse.

Aldon : Tu comptes rester la longtemps ?

Une silhouette a contrejour était assise dans l'encadrure de la fenêtre, mais je l'avais reconnu, c'etait mon protecteur.

Tayn : Je me dois de rester à une certaine distance de toi, il pourrait t'arriver des problèmes sinon.

Aldon : Je sais me défendre.

Tayn : Je n'en doute pas.

Il semblait indifférent a ce que je lui disais et restait immobile, attendant que je parle probablement.

Aldon : Montre-moi d'ou tu viens.

Tayn : Excuse-moi ?

Aldon : Tu m'as bien compris, ramène moi la ou tu as grandi !

Tayn : C'est dangereux.

Aldon : Ton prince te l'ordonne !

Tayn : Le même prince qui n'a pas eu le courage d'exprimer son avis face a son père ?

Il me regardait sans défiance apparente, mais je sentais la chaleur me monter aux joues et tentais de rester calme malgré tout.

Aldon : Le même prince qui va avoir besoin de te corriger pour t'apprendre le respect !

Il se leva alors et se mit a marcher vers moi, s'arrêtant juste en face de moi laissant nos visages suffisamment proche pour sentir le souffle de l'autre.

Tayn : Je n'éprouve aucun respect pour les gens qui n'ont pas le courage de s'affirmer, eux ou leurs idées.

Il passa alors a quelques centimètres de moi et me plaqua un flacon contre la poitrine et continua sa marche avant de s'arrêter face a ma pendrie.

Aldon : Qu'est ce que c'est ?

Tayn : Du sang de ces serpents, comme l'on en a vu tout a l'heure.

Aldon : Et pourquoi tu me donne ca ?

Tayn : Mets en toi sur la tête, ca te teindra les cheveux en rouge.

Aldon : Je vois, c'est donc comme ca que ta peau reste d'un aussi beau rouge ?! dis-je d'un ton sarcastique.

Mon protecteur ne relevai pas la pique ce qui eut pour effet de me frustrer quelque peu. Il me balança alors un pantalon marron ainsi qu'un haut en toile au visage.

Tayn : Si tu veux te fondre dans la masse, faut que tu t'habille comme eux. J'te laisse te changer et préparer tes cheveux, j'reviens dans une vingtaine de minutes, des que le sang sera sec, tu pourras te laver les cheveux.

Le temps que j'enlève les vêtements de mon visage, il avait disparu. Je pouvais entendre ses pas dans le jardin quelques secondes avant que tout ne retombe dans le silence. Je ne perdis pas une seconde et enleva mon haut avant de me mettre dans la baignoire et de me verser le liquide sur la tête et de l'étaler de façon homogène. Il se dégageait une odeur indescriptible de ce sang, une sorte d'odeur sucré et épicé, qui montait au nez et devenait rapidement insupportable. Le sang coulait sur mon visage avant d'atterrir sur mon torse mais secha assez rapidement, devenant d'une consistance semblable a de la cire froide. La sensation était désagréable, mais on s'y faisait. Au bout d'une dizaine de minutes, le sang etait sec sur mon crâne et je décidais alors de l'enlever a grands coups d'eau froide. Le sang redevint alors liquide et teint l'eau de sa couleur pourpre. Je pris une serviette et m'essuyai le visage ainsi que le cuir chevelu, avant d'affronter mon reflet dans le miroir. Le résultat était surprenant, cela me donnait un air plus agressif et couplé a ma nouvelle coupe de cheveux, me rendait méconnaissable. Mes cheveux blonds teint en rouge tendaient vers un magenta avec quelques reflets dorés, ca m'allait pas si mal que cela. Je m'habillais alors assez rapidement et je fus prêt. J'étais totalement changé, une personne ne m'ayant jamais vu de pres ne pourrait me reconnaître. Tayn ne tarda pas a faire son entrée, comme si il avait su que j'etais prêt. Il sortit un couteau de sa poche et s'approcha de moi.

Aldon : Qu'est ce que tu fais la ?

Tayn : Je peaufine ton costume...

Il planta alors son couteau dans ma manche et en enleva un petit bout, et de recommencer sur mon pantalon au niveau du genou.

Tayn : Parfait. Maintenant, il faut te trouver un nom !

Aldon : Un nom ?

Tayn : Tu te vois te présenter sous ton vrai nom ?! La plupart des démons te fuirait et ceux qui resterait tenteraient de te tuer.

Aldon : Pourquoi voudrait-il me tuer ?

Tayn : T'es une grande gueule et ca fait toujours bien d'avoir une tête couronné dans son tableau de chasse...

Aldon : Tssss...

Tayn : Alors quel est ton nom ?

Aldon : Je m'appele... Dorenh ! Je viens de la nation de Kuro.

Tayn : Bien, dans ce cas, on y va...

Il sauta alors par la fenêtre et je le suivis et nous firent alors le tour du palais afin d'atterrir dans une ruelle déserte d'ou l'on pouvait accéder à la partie souterraine d'Asusae. Nous ne tardions pas a arriver dans le quartier marchand. Il y avait foule, une incroyable quantités d'odeurs et de couleurs étaient présentes en cet endroit. Les échoppes étaient faites de bois et les démons qui étaient a leur tête criaient afin d'attirer l'attention des potentiels clients. C'était un véritable bazar et nous continuions de nous frayer un chemin entre les différentes personnes jusqu'à arriver dans un coin à l'écart du marché, d'ou sortait des démons avec les bras chargés de choses en tout genre. Il y avait une grande porte encrée dans le sol et relever grace a un système de levis, elle donnait sur un escalier dont la lumière des torches peinait a eclairer toutes les marches. Tayn engagea la descente et je lui emboita le pas avec une certaine appréhension. Au fil de notre descente, l'on voyait des démons monter au prix d'incroyables efforts et une odeur se faisait de plus en plus forte et je ne compris quel etait cette odeur qu'une fois arrivé en bas de l'escalier, c'etait l'odeur de la mort. Des cadavres jonchaient le sol, il y'en avait partout, au milieu de la rue ou dans des coins. Il y avait des personnes en chariot qui les ramassait quelques fois, mais j'avais un doute quant a la raison. L'ensemble de ce réseau était simplement éclairé par la lueur des torches placées un peu partout dans cette ville. Tayn marchait sans parler et parfois certaines personnes le saluaient d'un hochement de tête, il semblait moins sur ses gardes que lorsque l'on etait a la surface. Moi, je restais surpris par la façon de vivre de ces personnes, ainsi que leurs pittoresques habitations, je n'arrivais pas a y croire, elles étaient a peu près toute semblable dans l'apparence. Elles étaient faites d'un mélange de terre et de plâtre, arborant une forme irectangulaire et avec des portes en bois, et presque chacunes d'elles étaient couvertes de sang, dans des proportions variables. Après quelques minutes a suivre mon protecteur, on arriva devant une de ses maisons, dont il ouvrit la porte avec une clé avant de se tourner vers moi.

Tayn : Bienvenue chez moi.

Dans sa maison, il n'y avait rien. Un sommier posé a même le sol, une assiette, une paire de couverts et un reste de viande.

Aldon : Tu vis seul, pas de famille ?

Tayn : Mon géniteur m'a vendu pour quelques vivres il y a 1 ans et demi maintenant, je lui coûtais trop cher qu'il disait.

Je ne pouvais rien répondre a cela, j'étais confronté a la dureté de la vie a laquelle était confronté mon peuple... Mon futur peuple.

Tayn : Mais ton frère a fait en sorte que désormais j'ai une chambre au château et de quoi me nourrir, afin d'etre a même de te protéger.

Il fit un tour sur ses talons avant de nous faire quitter la maison. Il ferma la porte avant de monter un escalier prêt de sa maison et une tour gigantesque etait plantée devant nous. Elle n'avait pas de porte ni de fenêtres, seulement des échelles fixés a chacun de ses côtés. Tayn monta alors et je ne posais pas question et le suivi en silence. On avait une bonne trentaine de mètres a grimper sur ces échelles. Une fois arrivé, nous avions une terrasse ou il n'y avait qu'une plateforme rouge et un poteau métallique montant tres haut. De notre hauteur, on avait une vue panoramique sur cette cité souterraine. Le démon rouge s'assit alors sur le rebord et plongea son regard dans le vide, avant que je ne me décide a le rejoindre.

Tayn : Voila d'ou je viens, voila mon monde.

Aldon : ...

Devant mon absence de réponse, mon protecteur me regarda d'un air amusé.

Tayn : Et bien, le roi des grandes gueules a perdu sa langue ?!

Je ne répondis pas et Tayn changea d'expression, semblant redevenir sérieux.

Tayn : C'est la première fois que tu viens ici, c'est ca ?

Aldon : Oui...

Tayn : Je comprends mieux maintenant, dit-il d'un air pensif. Mais bon, c'est notre vie, on y est habitué maintenant, puis c'est pas plus mal.

Aldon : Je changerais tout ca.

Tayn : Que veux tu changer ? C'est comme ca depuis des millénaires et ca restera ainsi après notre mort. Qu'est ce que tu peux faire a ca ?

Aldon : Je serais roi, alors la je pourrais faire absolument tout ce dont j'ai envie ! Je ferais en sorte que chaque habitant de mon royaume vive dans les meilleurs conditions possibles !

Tayn : J'suis peut-etre pas aussi cultivé que toi, mais je sais que c'est pas possible, on est des démons, c'est comme ca, on se tue les uns les autres, et on aime ca, c'est notre nature !

Aldon : On aime combattre, c'est différent, on tue par choix !

Tayn eut alors un sourire en coin et retourna sur la terrasse.

Tayn : J'ai un ami qui pense de la même manière que toi... Suis moi.

Le démon marcha alors sur la plateforme rouge au milieu de la terasse et me fit signe de le rejoindre. Une fois sur la plateforme, il appuya sur un bouton qui nous éleva jusqu'à arriver au sommet de ce poteau. Il devait rester deux ou trois metres de poteau au dessus de nous, et devant nous une sorte de tyrolienne avec un endroit ou pour poser ses fesses ou ses pieds en fonction de sa taille. Tayn se mit alors sur le petit bout de metal,qui s'ajusta alors, tout en etant accroché a la tyrolienne. Il me fit alors signe d'aller sur celui qui etait sur son côté gauche et j'y allais non sans crainte. Je me mis dessus gardant mon équilibre tant bien que mal tout en restant calme et Tayn enleva un loquet qui nous fit descendre le long du câble métallique, durant une bonne minute et la sensation était agréable, on avait presque l'impression de voler. On arriva alors a un poteau comme on venait d'en voir mais un peu plus petit et nous descendions avec la passerelle. Tayn essuya ses mains contre son pantalon avant de se mettre a marcher de manière plus confiante.

Tayn : Évite de te faire remarquer si possible, les combats sont fréquents.

Il ouvrit alors une porte et un bruit énorme se fit entendre. A peine rentré que mes sens furent assaillis de tout part, des personnes chantaient a tue tête, les vapeurs d'alcools et la transpiration avaient parfumées la taverne et la salle était bondé de monde. A peine arrivé qu'une bagarre éclata, un demon vola au travers une fenêtre qui avait, semble-t-il, déjà été cassé. L'autre démon se jeta alors par la fenêtre afin de continuer la bagarre a l'extérieur. Je suivais alors Tayn qui réussit a se frayer un chemin jusqu'au comptoir tant bien que mal.

Tayn : Une pinte de biere pour moi et un petit verre pour le nouveau s'il te plaît.

Aussitôt demandé, aussitôt servi, Tayn me tendit alors ce breuvage inconnu en souriait et m'encourageait a tout boire. Je bus alors une bonne gorgée avant de reposer mon verre.

Aldon : C'est affreux !

Tayn : Ahahaha, tu dis ca parce que tu n'est pas habitué, ca te passera !

Il commença alors a boire et se fit le contenu de sa pinte d'une traite. Il passa alors sa manche sur ses lèvres avant de la reposer, de boire mon verre et de le poser lui aussi. Soudain une grosse voix se fit entendre.

??? : Heeeeeeeeeeeeeeeeeey

Toute la salle se tut alors et les regards se tournèrent vers lui. Un démon aux cheveux courts, en pagaille et noir. Il portait une veste sans manches en cuir noir, sans rien en dessous ainsi qu'un pantalon large beige.

??? : Vous en avez pas marre de vivre dans ces conditions ?! Le roi dépense ses richesses a notre nez, mangeant à opulence. pendant que nous, nous bataillons pour un bout de pain ! Demain encore, il organise un banquet avec l'empereur, réunissant toute la bourgeoisie et les autres snobs du monde d'en haut ! Moi, Belgor, vous annonce que demain sera la fin de Nogero et que je serais celui qui prendrais sa tête !

La foule se mit alors a encourager Belgor, riant et hurlant, grognant et buvant de la bière a flot.

Aldon : Quel incroyable ramassis de conneries !

La foule se tut aussitôt et les regards cherchèrent d'ou cela venait.

Belgor : Qui a dit ca ?!

Aldon : C'est moi !

Les yeux se posèrent alors sur moi, d'un regard a la fois curieux et moqueur. La foule se sépara alors en deux afin de me laisser passer et arriver face a mon interlocuteur.

Belgor : Un enfant ?! Sérieusement ?! dit il en riant.

Toute la taverne se mit alors a rire a gorges déployées tandis que Tayn surveillait la scène.

Aldon : Tu penses que tu pourrais prendre la tête de Lilien, toi ?!

Belgor : Oui je le pense, mais tu ne t'es pas présenté, tu es ?

Aldon : Dorenh. Mais laisse moi te dire que tu ne pourrais jamais, ne serait-ce qu'effleurer Lilien !

Belgor : Oh, on a un professionnel du combat ici.

Aldon : Tu sais, y'a beaucoup de paramètres dans un combat, mais deux des plus importants sont... 1 : L'environnement... Ca peut jouer, vraiment, le vent, le sable, l'eau, tant de choses avec lesquelles il faut se coordonner.

Je me mis alors a lui tourner autour et sur la table ou il se trouvait, etait placé une choppe de bière rempli aux trois quarts. Je montais alors sur la table en attrapant la choppe et en bu une gorgée, avant de le fixer dans les yeux et de le voir me regarder d'un air suffisant. Je lui jetais alors le reste de la bière au visage, avant de lui faucher les jambes le faisant s'écraser et passer au travers de la table. Je me mis alors sur lui et sortit une petite lame de ma ceinture pour lui placer sous la gorge, sous le silence de l'assistance.

Aldon : Et 2 : Ne jamais sous estimer qui l'on a en face de soit !

Tandis que j'appuyais la lame sur la gorge de mon opposant d'ou je pouvais sentir son pouls, je pus entendre un applaudissement arriver derrière moi. Je tournais alors mon visage afin de voir la personne, mais je maintenais mon emprise sur Belgor.

??? : Je suis le responsable ici et il n'y a qu'une règle ici. Pas de meurtres chez moi.

Je lâchais alors prise et fit face a ce demon barbu.

??? : T'es nouveau ici toi hein ? Vu que tu ne semble pas me connaître, je suis Dieno, le Tavernier.

Belgor se releva alors et fit signe de respect au tavernier, qui me regardait, comme si il scrutait au fond de mon ame.

Aldon : Euh excusez moi, je m'appele Dorenh.

Dieno : Bien, musique ! Et faites en sorte que Dorenh ne regrette pas d'etre venu !

Les instruments se mirent a jouer, les démons a chanter et Belgor venait de disparaître. Tayn posa alors sa main sur mon épaule.

Tayn : Heureusement que tu l'as écouté, la dernière fois que quelqu'un a tué ici, il s'est servi de son sang pour repeindre les murs, littéralement.

Aldon : Il est vraiment fort ?

Tayn : Vraiment tres fort, je ne pourrais pas le jauger... Mais bon, profitons de la soirée !

Tayn me commanda alors une pinte de bière et me fit boire et nous passions alors la soirée a chanter avec des inconnus, mais l'on y mettait du coeur et on s'amusait, même Tayn souriait, il semblait heureux. Les heures passaient, les bouteilles se videaient et les bagarres s'enchainaient. Tayn me servit alors de soutien et nous rentrions alors.

Aldon : Ramène-moi a la maison, s'il te plaît.

Tayn : Ca va pas etre possible petit roi. La porte est fermée la nuit, il faudra attendre 10h pour retourner au château. Aujourd'hui, on dort chez moi.

Avant même que je ne le réalise, on etait chez lui et il me jetait sur ce qui lui servait de lit.

Aldon : Mais ou tu va dormir toi ?

Tayn : J'ai pas besoin de lit après avoir passé un an dans le désert tu sais.

Aldon : Merci, c'est gentil. C'est bien de savoir que je peux compter sur quelqu'un...

Tayn : Tu pourras te reposer sur moi jusqu'à ma mort.

Aldon : Je crois bien que tu es mon premier ami...

Tayn sourit alors et mes paupières se fermaient lentement. Je n'étais plus seul, enfin.


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