La cage de faraday
Par : Diabolo
Genre : Horreur , Nawak
Status : Terminée
Note :
Chapitre 8
Dysfonctionnement
Publié le 26/02/13 à 02:59:05 par Diabolo
Je me recule pour stopper ce baiser, déjà la peur au ventre. Mais ses lèvres viennent chercher les miennes à nouveau, sa main remonte sur mon short délicatement, puis glisse vers le bas de mon dos. Son autre main descend ma joue et passe lentement au-dessus de mon cou, effleurant mes seins, elle suit mes hanches pour finalement rejoindre l'autre. Ses lèvres toujours collées aux miennes, il me rapproche et m'assois sur lui. Je pose mes mains sur son torse, d'abord pas très sûre de moi. Maël déboutonne mon short. Je tourne la tête pour enfin échapper à ce baiser, Maël continue à m'embrasser dans le cou. Je murmure :
- Maël.... Maël, arrête s'il te plaît.
Il m'ignore. Mon short est déboutonné, et il s'attaque à son jean, toujours ses lèvres dans mon cou.
- Maël, tu m'écoutes ? J'ai pas envie, arrête.
Mais ce que je n'avais pas compris, c'est que mon meilleur ami est dans une bulle, dans son monde, comme s'il avait été drogué. Il ne m'entend pas, il continue, toujours en douceur, mais de plus en plus entreprenant. Je tends les bras pour m'écarter mais ses mains me retiennent. Je suis très proche de lui, trop à mon goût. Je sens la bosse formée sous son jean, je commence réellement à me sentir enfermée, oppressée. J'aperçois le haut de son boxer lorsqu'il déboutonne entièrement son pantalon. J'essaie de me relever, mais il m'attire vers le bas. Même blessé, il est bien plus fort que moi. Il effectue déjà de légers mouvements de bassin compulsifs, ce qui me fait instantanément penser à Ethan, le jour où on s'est embrassés dans le couloir.
Ethan... Avait-il prévu ce passage là de l'attentat ? Je ne peux pas le croire. Il ne m'aurait pas fait ça, non, non... Il m'en aurait parlé tout de même, il m'aurait avertie, mise au courant... ? Je ne peux pas le rejoindre souillée par Maël, non c'est impossible. L'histoire ne peut pas continuer comme ça, c'est invraisemblable bordel. Maël, mon meilleur ami m'aurait trahi, et Ethan aussi... ? Après tout, moi je viens bien de trahir Élodie. Je n'aurais pas dû lui dire ça, elle avait raison, si seulement je l'avais écoutée... Quelqu'un coure à l'extérieur. Toujours en essayant de me retirer de l'emprise de Maël, j'écoute, mais le souffle de mon meilleur ami est trop fort. Il descend ses mains sur mes fesses et passe le bout de ses doigts dans mon short. Soudain, la porte des toilettes s'ouvre violemment, et Élodie apparaît dans l'encadrement. Je lui jette un regard, elle a compris.
Elle m'attrape par les épaules et m'extirpe des toilettes, loin de Maël. Je me jette dans ses bras, honteuse. Maël recule, surpris, mais il se retrouve bloqué par le mur. Un coup de feu retentit. Je récupère le T-shirt de Maël que j'enfile rapidement. Nous allions sortir quand Élodie s’arrête net et me fait signe de me baisser. Un Algérien vise quelqu'un dans la cour. Il tire et l'inconnu prend peur, tente de fuir, mais le soldat lui loge une balle dans le thorax. L'homme s'effondre et son agresseur s'approche et commence à lui asséner des coups de pieds dans les côtes. Pendant qu’Élodie attend le bon moment pour partir, je me retourne vers Maël. Il est là, penaud, la douleur semble être repartie au niveau de son épaule. Mon bandage compressif est effectivement rougeâtre. Je me mords la lèvre, ça me fait du mal de le voir là, dans cette merde, seul. Je ne saurais dire si c'est dans un élan de générosité, de sagesse, de pitié ou de stupidité, mais je rentre dans les chiottes, je me place devant Maël et je le tire vers moi avant d'installer son bras valide autour de mon cou. Je l'aide à se relever, et il s'appuie sur moi.
Élodie me prend la main et sans rien dire m'entraîne hors de cette cage. Sauf qu’Élodie n'avait pas prévu que Maël soit du voyage. Elle affiche un air exaspéré mais aussi inquiet quand elle découvre enfin le poids mort qui me fait traîner des pieds. Mais Élodie n'est pas la seule à l'avoir remarqué. L’Algérien se retourne, abandonnant sa proie déchiquetée. Il reprend son fusil. Immédiatement, nous sprintons vers la porte du bâtiment C, même si j'ai vraiment du mal avec Maël qui se tient l'épaule en gémissant. La première balle frôle ma hanche droite et je tombe à terre, pensant être touchée. Maël est inévitablement attiré contre le goudron avec moi. Élodie, elle, tient la porte du bâtiment ouverte, et me hurle de courir. J'ignore ses propos inutiles, je relève Maël et le traîne le plus rapidement possible vers cette fameuse porte. L’Algérien recharge son fusil et pose un genou à terre pour mieux viser. Nous sommes à quelques centimètres de la porte quand le soldat appuie de nouveau sur la gâchette. Dans un dernier effort, j'arrache le corps de Maël du sol pour le mettre à l'abri. Élodie a déjà appelé l'ascenseur, Maël hurle, j'ai sûrement dû lui faire mal. Je n'ai pas le temps de lui demander, je m'engouffre dans la cage d'acier à peine ouverte, Élodie sur les talons. J'enfonce la touche 4 et la cage de fer commence son ascension. Je me tourne vers Élodie pour la remercier de sa coopération, mais celle-ci à les yeux rivés sur le sol de l'ascenseur, horrifiée. Par réflexe, je suis son regard. Nous pataugeons toutes les deux dans une flaque de sang qui continue de s'étendre sur la moquette. Maël est encore troué, au niveau de la jambe cette fois.
- Merde ...! Merde, merde... beuglais-je, sous le choc.
Je m'accroupis et déchire une jambe du jean de Maël. Ce con souffrait en silence, ce qui fait qu'il a eu le temps de perdre beaucoup de sang avant qu'on ne s'en rende compte. J'effectue un bandage médiocre, Élodie n'a toujours pas bougé. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et mon amie s’éjecte à l'extérieur pour partir vomir dans le couloir. Maël est incapable de se lever, je l'attrape sous les bras et le traîne dans le corridor. Un tas de questions me tourmentent, comment est-ce possible que le terro ai troué une jambe alors qu'il s'était mis en position idéale pour viser comme il faut et que le champ de vision était dégagé ? Pourquoi le soldat ne nous a-t-il pas poursuivis ? Pourquoi viser Maël alors qu'il était déjà blessé et sans défense ?
J'essaie de chasser ces absurdités de mon esprit et de resserrer mon bandage. Mais Maël tombe lentement le long du mur et perd connaissance. Affolée, je lui assène d'abord de légères claques avant de le secouer, cédant à la panique. Je hurle son prénom et je commence à pleurer, Élodie ne réagit pas, elle se tient le ventre à l'autre bout du couloir.
- Maël... Non Maël, réveille toi putain, Maël !
Ma voix se brise lamentablement. J'enfouis ma tête contre son thorax et me laisse pleurer, désespérée. Je me recroqueville sur moi même et fini par sombrer dans un sommeil agité.
Un bruit sourd retentit, suivit de plusieurs hurlements. Je me réveille en sursaut, ma tête est lourde, elle me fait atrocement mal. Je ne me souviens de rien, je suis totalement perdue. Le couloir est noir, je tâtonne et découvre un corps allongé à coté de moi. Je plisse les yeux et reconnaît Maël dans le pénombre. Je le secoue maladroitement mais je retire ma main immédiatement, surprise. Un liquide chaud est entré en contact avec elle. Pourquoi Maël saigne-t-il ? J'essaie de me relever mais je titube et m'entrave sur le tapis. Je fais une deuxième tentative en m'aidant des murs et je suis prise de violents vertiges, c'est comme si le couloir se resserrait sur moi. J'avance dans l'étroit conduit cherchant un interrupteur ou autre chose pouvant amener un tant soit peu de lumière à l'endroit. J’aperçois une fenêtre cachée par un rideau au bout du couloir. Je la rejoint laborieusement et tire d'un coup sec sur le rideau noir. Je suis prise au dépourvue et cligne des yeux plusieurs fois. Il fait jour, malgré le ciel gris, et la lumière m'éblouit. Les yeux plissés, je jette un coup d’œil dehors. C'est la cour du collège...
Les souvenirs m'assaillent. Je sais où je suis. Je me remémore tout, les soldats, Maël blessé, la mort d'Ethan, Élodie... Élodie. Je me retourne immédiatement, la cherchant du regard. Mais un cri ramène mes yeux dehors. En bas, dans la cour, un jeune court, visiblement perdu. Il ne sait pas quelle direction emprunter, rejoindre les salles ou les préfabriqués, le self... ? Mais quelqu'un arrive derrière lui. L'inconnu fond sur sa proie, la prend de surprise. Il croise ses mains sur le visage de sa victime d'un mouvement précis et rapide, et soudainement il tire sa tête en arrière. Je sursaute et pousse un petit hurlement. Le jeune agressé s'écroule en arrière tel un pantin désarticulé. Deux autres gars rejoignent le tueur. Je dois quitter cette fenêtre et me cacher mais je ne peux pas, quelque chose me retient. Je veux savoir qui est-il, qui est ce malade qui s'est pris au jeu des terroristes. Je me colle à la vitre et tente de distinguer le visage du mec. Comme s'il se sentait observé, il se retourne rapidement vers moi. Mon monde s'effondre à nouveau lorsque le visage de Ben apparaît. Il est loin mais pourtant, j'ai l'impression qu'il me sourit. Il se dirige vers l'entrée avec ses deux gardes du corps.
- Maël.... Maël, arrête s'il te plaît.
Il m'ignore. Mon short est déboutonné, et il s'attaque à son jean, toujours ses lèvres dans mon cou.
- Maël, tu m'écoutes ? J'ai pas envie, arrête.
Mais ce que je n'avais pas compris, c'est que mon meilleur ami est dans une bulle, dans son monde, comme s'il avait été drogué. Il ne m'entend pas, il continue, toujours en douceur, mais de plus en plus entreprenant. Je tends les bras pour m'écarter mais ses mains me retiennent. Je suis très proche de lui, trop à mon goût. Je sens la bosse formée sous son jean, je commence réellement à me sentir enfermée, oppressée. J'aperçois le haut de son boxer lorsqu'il déboutonne entièrement son pantalon. J'essaie de me relever, mais il m'attire vers le bas. Même blessé, il est bien plus fort que moi. Il effectue déjà de légers mouvements de bassin compulsifs, ce qui me fait instantanément penser à Ethan, le jour où on s'est embrassés dans le couloir.
Ethan... Avait-il prévu ce passage là de l'attentat ? Je ne peux pas le croire. Il ne m'aurait pas fait ça, non, non... Il m'en aurait parlé tout de même, il m'aurait avertie, mise au courant... ? Je ne peux pas le rejoindre souillée par Maël, non c'est impossible. L'histoire ne peut pas continuer comme ça, c'est invraisemblable bordel. Maël, mon meilleur ami m'aurait trahi, et Ethan aussi... ? Après tout, moi je viens bien de trahir Élodie. Je n'aurais pas dû lui dire ça, elle avait raison, si seulement je l'avais écoutée... Quelqu'un coure à l'extérieur. Toujours en essayant de me retirer de l'emprise de Maël, j'écoute, mais le souffle de mon meilleur ami est trop fort. Il descend ses mains sur mes fesses et passe le bout de ses doigts dans mon short. Soudain, la porte des toilettes s'ouvre violemment, et Élodie apparaît dans l'encadrement. Je lui jette un regard, elle a compris.
Elle m'attrape par les épaules et m'extirpe des toilettes, loin de Maël. Je me jette dans ses bras, honteuse. Maël recule, surpris, mais il se retrouve bloqué par le mur. Un coup de feu retentit. Je récupère le T-shirt de Maël que j'enfile rapidement. Nous allions sortir quand Élodie s’arrête net et me fait signe de me baisser. Un Algérien vise quelqu'un dans la cour. Il tire et l'inconnu prend peur, tente de fuir, mais le soldat lui loge une balle dans le thorax. L'homme s'effondre et son agresseur s'approche et commence à lui asséner des coups de pieds dans les côtes. Pendant qu’Élodie attend le bon moment pour partir, je me retourne vers Maël. Il est là, penaud, la douleur semble être repartie au niveau de son épaule. Mon bandage compressif est effectivement rougeâtre. Je me mords la lèvre, ça me fait du mal de le voir là, dans cette merde, seul. Je ne saurais dire si c'est dans un élan de générosité, de sagesse, de pitié ou de stupidité, mais je rentre dans les chiottes, je me place devant Maël et je le tire vers moi avant d'installer son bras valide autour de mon cou. Je l'aide à se relever, et il s'appuie sur moi.
Élodie me prend la main et sans rien dire m'entraîne hors de cette cage. Sauf qu’Élodie n'avait pas prévu que Maël soit du voyage. Elle affiche un air exaspéré mais aussi inquiet quand elle découvre enfin le poids mort qui me fait traîner des pieds. Mais Élodie n'est pas la seule à l'avoir remarqué. L’Algérien se retourne, abandonnant sa proie déchiquetée. Il reprend son fusil. Immédiatement, nous sprintons vers la porte du bâtiment C, même si j'ai vraiment du mal avec Maël qui se tient l'épaule en gémissant. La première balle frôle ma hanche droite et je tombe à terre, pensant être touchée. Maël est inévitablement attiré contre le goudron avec moi. Élodie, elle, tient la porte du bâtiment ouverte, et me hurle de courir. J'ignore ses propos inutiles, je relève Maël et le traîne le plus rapidement possible vers cette fameuse porte. L’Algérien recharge son fusil et pose un genou à terre pour mieux viser. Nous sommes à quelques centimètres de la porte quand le soldat appuie de nouveau sur la gâchette. Dans un dernier effort, j'arrache le corps de Maël du sol pour le mettre à l'abri. Élodie a déjà appelé l'ascenseur, Maël hurle, j'ai sûrement dû lui faire mal. Je n'ai pas le temps de lui demander, je m'engouffre dans la cage d'acier à peine ouverte, Élodie sur les talons. J'enfonce la touche 4 et la cage de fer commence son ascension. Je me tourne vers Élodie pour la remercier de sa coopération, mais celle-ci à les yeux rivés sur le sol de l'ascenseur, horrifiée. Par réflexe, je suis son regard. Nous pataugeons toutes les deux dans une flaque de sang qui continue de s'étendre sur la moquette. Maël est encore troué, au niveau de la jambe cette fois.
- Merde ...! Merde, merde... beuglais-je, sous le choc.
Je m'accroupis et déchire une jambe du jean de Maël. Ce con souffrait en silence, ce qui fait qu'il a eu le temps de perdre beaucoup de sang avant qu'on ne s'en rende compte. J'effectue un bandage médiocre, Élodie n'a toujours pas bougé. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et mon amie s’éjecte à l'extérieur pour partir vomir dans le couloir. Maël est incapable de se lever, je l'attrape sous les bras et le traîne dans le corridor. Un tas de questions me tourmentent, comment est-ce possible que le terro ai troué une jambe alors qu'il s'était mis en position idéale pour viser comme il faut et que le champ de vision était dégagé ? Pourquoi le soldat ne nous a-t-il pas poursuivis ? Pourquoi viser Maël alors qu'il était déjà blessé et sans défense ?
J'essaie de chasser ces absurdités de mon esprit et de resserrer mon bandage. Mais Maël tombe lentement le long du mur et perd connaissance. Affolée, je lui assène d'abord de légères claques avant de le secouer, cédant à la panique. Je hurle son prénom et je commence à pleurer, Élodie ne réagit pas, elle se tient le ventre à l'autre bout du couloir.
- Maël... Non Maël, réveille toi putain, Maël !
Ma voix se brise lamentablement. J'enfouis ma tête contre son thorax et me laisse pleurer, désespérée. Je me recroqueville sur moi même et fini par sombrer dans un sommeil agité.
Un bruit sourd retentit, suivit de plusieurs hurlements. Je me réveille en sursaut, ma tête est lourde, elle me fait atrocement mal. Je ne me souviens de rien, je suis totalement perdue. Le couloir est noir, je tâtonne et découvre un corps allongé à coté de moi. Je plisse les yeux et reconnaît Maël dans le pénombre. Je le secoue maladroitement mais je retire ma main immédiatement, surprise. Un liquide chaud est entré en contact avec elle. Pourquoi Maël saigne-t-il ? J'essaie de me relever mais je titube et m'entrave sur le tapis. Je fais une deuxième tentative en m'aidant des murs et je suis prise de violents vertiges, c'est comme si le couloir se resserrait sur moi. J'avance dans l'étroit conduit cherchant un interrupteur ou autre chose pouvant amener un tant soit peu de lumière à l'endroit. J’aperçois une fenêtre cachée par un rideau au bout du couloir. Je la rejoint laborieusement et tire d'un coup sec sur le rideau noir. Je suis prise au dépourvue et cligne des yeux plusieurs fois. Il fait jour, malgré le ciel gris, et la lumière m'éblouit. Les yeux plissés, je jette un coup d’œil dehors. C'est la cour du collège...
Les souvenirs m'assaillent. Je sais où je suis. Je me remémore tout, les soldats, Maël blessé, la mort d'Ethan, Élodie... Élodie. Je me retourne immédiatement, la cherchant du regard. Mais un cri ramène mes yeux dehors. En bas, dans la cour, un jeune court, visiblement perdu. Il ne sait pas quelle direction emprunter, rejoindre les salles ou les préfabriqués, le self... ? Mais quelqu'un arrive derrière lui. L'inconnu fond sur sa proie, la prend de surprise. Il croise ses mains sur le visage de sa victime d'un mouvement précis et rapide, et soudainement il tire sa tête en arrière. Je sursaute et pousse un petit hurlement. Le jeune agressé s'écroule en arrière tel un pantin désarticulé. Deux autres gars rejoignent le tueur. Je dois quitter cette fenêtre et me cacher mais je ne peux pas, quelque chose me retient. Je veux savoir qui est-il, qui est ce malade qui s'est pris au jeu des terroristes. Je me colle à la vitre et tente de distinguer le visage du mec. Comme s'il se sentait observé, il se retourne rapidement vers moi. Mon monde s'effondre à nouveau lorsque le visage de Ben apparaît. Il est loin mais pourtant, j'ai l'impression qu'il me sourit. Il se dirige vers l'entrée avec ses deux gardes du corps.
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