Désolé, je n'ai pas eu le temps de me relire, je le ferais demain.

Nous approchions enfin de L’ERACOM, ce n’était pas comme si j’avais marché pendant des heures mais je préférais tout de même glander.
Moi et Jonathan avions donc rejoins Léonore et Max. La fille que je ne connaissais pas n’était plus là, sûrement étudiait-elle dans une autre école car il y en avait beaucoup dans les parages.
Et pas seulement beaucoup, de toutes sortes, pour toutes professions ! Lausanne était devenue célèbre grâce à L’EPFL. Une école qui formait des mathématiciens, physiciens et autre savants, mais pas que. Ils travaillaient aussi dans tout ce qui touchait à la microtechnique, L’EPFL était selon le New York time, une des dix meilleurs universités d’Europe, des japonais, des russes, des allemands, des anglais, quasiment toutes les nationalités étaient réunies sous le même toit, d’ailleurs, les cours se passaient en Anglais.
Max et moi parlions de Ski Freestyle, une passions commune à nous deux, bien qu’il soit meilleur que moi, et de loin.
- Alors tu le passes quand le double rodéo ? m’interrogea-t-il.
- Jamais, il y a que toi pour mettre des trucs comme ça .
- Mais non t’es fous, Tom Wallish fait cent fois mieux !
- Oui, mais lui il est tout le temps à la montagne, et c’est son métier donc bon..
- Moi aussi je suis tout le temps à la montagne !
- En même temps avec ton chalet de riche à Zermatt, tes parents t’y emmène dés que tu as un moment de libre .
- D’ailleurs, ils m’ont même confisqué ( ) ma Xbox ..
- Avec tes notes, ça m’étonne même pas, comment tu as fais pour être accepté dans notre école ?
- J’avais géré aux examens d’entrée, sauf que maintenant, je fous plus rien .
Les cours allait débuter, Monsieur Duchoux venait d’entrer dans la classe.
D’ailleurs, elle n’en était pas vraiment une, extrêmement spacieuse, pour seulement une quinzaine d’élèves. La lumière filtrait par les stores, entre ouvert. Nous étions là en cours de graphisme, des feuilles et des brouillons étaient éparpillés dans tous les recoins de la salle, nous sortions nos Mac, indispensable pour pouvoir travailler.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous nous trouvions dans un endroit bruyant. Les imprimantes au nombre de six faisaient un vacarme, elle était sans doute vieilles. Mais c’était là la seule chose qui faisait contraste avec le reste, notre classe était blanche-bleue, elle semblait tout droit sortie d’un film futuriste, les dessins donnant vie à la salle, des couleurs différentes, en passant du noir au rose.
Monsieur Duchoux était un homme grand, musclé, il dégageait une certaine aura. Personnellement, il m’intimidait, je me tenais donc tranquille durant ses cours.
Léonore était à coté de moi et ce pour quasiment tous les cours, on avait choisi, enfin, elle avait choisi, quoique cela ne me dérangeait pas.
Au moment où John m’avait vu, lors de la répartition, il m’avait lancé un regard du genre : « Vas-y, pécho la !
Le cours débuta donc. Nous devions crée l’enseigne – le logo – d’une marque quelle qu’elle soit. D’abord, il nous fallait faire une esquisse pour ensuite commencer le projet sur notre ordinateur portable.
A chaque fois que je voyais Léonore dessiner, j’étais toujours bouche-bé, elle avait clairement plus de niveaux que nous tous, un vrai don. D’ailleurs, elle n’avait jamais besoin de travailler son dessin, alors que moi je passais souvent des heures à le peaufiner dans les moindres détails, cela n’empêchait pourtant pas le fait que je ne lui arrivais même pas à la cheville.
- Putain, comment tu fais pour dessiner comme ça Léo ?
- Mais t’es fous c’est nul ça, c’est toi qui dessine bien ! :)
- Euh non, je ne crois pas, tu as vu que tu as déjà finis et que tu as fais un truc bien plus complexe que moi en seulement trente minutes ?
- Mais non, le tien est bien auusi, tu sais !
- Arrête de faire ta modeste, assume juste que t’es ultra giga bonne .
- Hihi, mais tais-toi !
Le reste du cours se passa comme cela, je la taquinais, elle répondait. C’était un des premiers moments depuis longtemps que j’étais heureux, heureux d’être avec cette fille si simple, si belle, elle était elle-même, c’était une des choses qui me plaisait le plus chez elle.
Il était midi. La sonnerie qui retentit annonçait une seule chose : MACDO !
Mais c’était sans conter sur Léonore, qui voulait me voir seul. Tel un soumis je la suivis, surtout que c’était quand même la quatrième fois en cinq jours que j’allais bouffer leur saloperie, donc bon, un petit changement ne me ferait pas de mal.
Nous nous assîmes dans un petit bistro qui se situait à environ 600 mètres de notre lycée. Nous mangeâmes donc, j’avais pris une salade niçoise avec un coca et elle une salade aussi, don je ne me rappelle plus le nom et de l’eau, j’insistais pour payer, c’est vrai que l’on n’était pas souvent ensemble et qu’elle apportait un peu de bonheur dans ma vie, et puis elle était ma meilleure amie et je n’étais pas une raclure, je payais un point c’est tout, surtout que ce n’était pas cher.
- Merci t’es trop gentil .
- Mais non, c’est normal :) .
- Viens on va s’asseoir sur le banc là-bas, me dit-elle en me pointant du doigt un petit coin sous les arbres, camouflé par les branches feuillues et dense qui l’entourait.
Nous restâmes un moment, à discuter, à rire. Mais il faisait toujours moche.
Nos visages s’étaient rapprochés, nous étions si prêt que je sentais sa respiration contre la mienne. Elle me fixait de ses grands yeux bleus.
Puis, dans un souffle, elle m’embrassa.