Yop tout le monde, aujourd'hui je vous présente le premier chapitre d'une nouvelle inspiré de fait qui me sont arrivés, c'est une première pour moi, donc, s'il vous plait ne soyez pas trop dur. Je suis ouvert bien entendu à toute critique constructive et argumentée ( )
En vous souhaitant de prendre du plaisir, mais n'oubliez pas que c'est un chapitre introductif et qu'il n'est sûrement pas aussi passionnant qu'un chapitre "normal" :)
-Ouurs.
Quelques précisions :
Lemon tree = citronnier = chanson très connue de fool's garden, vous l'avez surement déjà entendue à la radio, ou vous connaissez. Pour mieux comprendre la fin du chapitre, aller l'écouter sur YouTube et essayer de comprendre un peu les paroles , c'est de l'anglais assez aproximatif
Cette fic ne tombera pas dans la typique fic du 15-18, le héros n'est pas un no-life, a des amis etc., donc ne jugez pas d'avance même si sa peut y ressembler avec ce chapitre.
Je sais que aucun dés possède une face avec zéro, mais imaginez.
Désolé pour l'orthographe
Commentez, sa me fera extrêmement plaisir.
Il y aura maximum 5-6 Chapitres.
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Je regardais dehors, il faisait moche.
Mon réveil sonna sept heure. Tout en ayant les yeux clos, je cherchais à tâtons la source de ce bruit fort peu agréable pour lui assainer un bon coup de poings. Au bout de dix secondes qui me parurent interminable, j'ouvrais enfin les yeux pour faire taire l'engin infernal.
Je regardais dehors, il faisait moche, comme chaque jour depuis deux ans. Ce n'était là rien qu'une autre morne journée pour le déprimé que j'étais, ni plus, ni moins.
Pourquoi déprimé? Une fille, juste une fille, rien qu'une fille.
Il y a quatre ans, quant elle m'avait annoncée, dans un souffle comme une caresse, qu'elle m'aimait, qu'elle voulait sortir avec moi, aller jusqu'au bout du monde pour moi, ma vie avait basculée, j'étais l'homme le plus heureux de la terre, de la galaxie, de l'univers tout entier même. Tout pouvait être oublié, mes notes, mes parents, mes amis, la vie... il n'y avait que Chloé.
Cela dura 730 jours.
Quant elle m'avait annoncé qu'elle partait pour les États-Unis, qu'elle ne pouvait rien faire, qu'elle ne voulait pas d'une relation à distance, ma vie a basculée à nouveaux, mais dans le mauvais sens cette fois ci.
Depuis lors, je passais mes journées à me morfondre, à pleurer seul en pensant à elle, à nous, alors que elle, elle avait continué d'avancer. Elle devait être à la case John, ou Mike, alors que moi, je n'avais pas bougé, comme si le dés de ma vie était truqué et qu'il tombait à chaque fois sur zéro. J'étais resté dans une cage close, au milieu de rien, avec pour seule inscription : "Chloé"
Nous étions aujourd'hui un jour bien spécial, cela faisait, jour pour jour, quatre ans que Chloé m'avait demandé de sortir avec elle et que j'avais accepté, le 29 juin 2008.
Le 29 juin 2012 donc. Quelques jours seulement avant la fin des cours, laissant place ensuite aux plus grandes vacances de notre vie, en Suisse, en tout cas.
Mais les profs continuaient, tels des nazis, à nous faire travailler comme des esclaves, jouissance personnels, sans doutes.
Je me dêpechais d'aller prendre ma douche et de m'habiller car mon train allait entrer en gare dans à peine vinght minutes et le trajet était assez long, en tout cas à pied.
Je glissais dans mon sac la saloperie que les salauds nous avait donnés à lire pour aujourd'hui, une nouvelle de Guy de Maupassant. Morne, ennuyeuse et triste, un peu comme ma vie.
J'étudiais dans une école d'art à Lausanne, ce qui ne m'empêchait pas d'avoir des cours de français. J'adore la littérature, je la considère comme un art, au même titre que mon rêve, devenir designer chez pixar.
Devenir designer était la vocation que j'avais choisie, pas de quoi le chanter sur tout les toits de la ville, il y en a beaucoup. Par contre c'est tout à fait le contraire pour la deuxième partie du rêve, travailler chez Pixar.
La raison est simple, ils me font rêver depuis mon plus jeune âge, même après le "drame", ils ont continué à m'émouvoir, jusqu'aux larmes parfois.
J'avais prévu d'appeler Chloé ce soir, pour lui raconter ma vie en quelque sorte, que je n'allais pas, que je me demandais ce qu'elle devenait et si elle ne m'avait pas oublié, ce qui était le plus important pour moi.
Je sortis en regardant au passage quelle heure il était, hmm, sept heure et demie, juste le temps d'attraper mon train, si je courais, et vite!
Sur le pas de la porte, je jetai un rapide coup d'oeil à ce qui m'entourait.
Il faisait jour, il ne pleuvait pas et il n'y avait pas de nuage, mais j'étais plus absorbé par le citronnier qui me faisait de l'ombre qu'autre chose.