Le train freina assez brusquement lorsqu'il arriva à destination, ce qui me sortit d'un rêve plutôt agréable (
Je pris mon sac sur mon dos, baillai puis sortit du wagon. J'ignorais où j'étais, j'étais complètement paumé, et ça devait se voir car plusieurs personnes me regardaient en souriant, fuck you all, bitches
Je sortis de la gare et regardai autour de moi. Il était presque 10h, je commençai à légèrement crever la dalle, et y'avait aucun resto ou bar en vue. J'allais devoir chercher, et ça me cassait déjà les testiboules, mais soit
Je vis une Fnac et un petite boutique de vêtements, moi qui croyais que j'allais rester en cavale avec les mêmes fringues dégueulasses, c'était plutôt pas mal.

J'allais passer le coin d'une rue, lorsqu'une petite ****** de ***** sa **** me heurta sans que je la voie arriver J'allais l'insulter poliment mais elle me prit de court :
- Tu permets ? me fit-elle essouflée.
Elle se plaqua au mur, passa ses bras derrière mon cou, colla sa poitrine non négligeable sur moi et commença à me rouler une pelle saliveuse et sucrée :wtfbitch: Alors que je me prêtai à son jeu fort palpitant, je sentis un groupe de personne passer derrière nous en courant. Lorsqu'ils se furent assez loin, elle se décolla de moi.
- Ouf merci, j'ai cru qu'ils allaient m'avoir cette fois
Chaud sa technique de camouflage, Assassin's Creed version salope un peu

Je revins de mes pensées douteuses et me remis en question.
En temps normal, il était évident que j'aurais du lui arracher la langue pendant son baiser pour la lui clouer dans l'oeil gauche avec un clou et le marteau prévus à cet effet, la foutre à poil, la prendre là contre le mur oui monsieur OUI MONSIEUR, la crucifier sur l'arbre d'un parc public quelconque avec les clous restants après lui avoir tatoué un Z sur le ventre avec mon opinel puis foutre le feu au dit arbre, car son geste fut fortement impoli et passible d'une telle sanction, mais rien de tout cela ne m'était venu à l'esprit
Merde, qu'est-ce qui m'arrive ?

Je levai la tête, quand mon désarroi monta d'un cran : de l'autre côté de la route, les quatres mafieux du métro, sans déconner, assis à un bar en train de me fixer et de prendre des notes. J'ai commencé à flipper et avoir mal à la tête, ça a du se voir.
- Qu'est-ce qui y a ? me demanda la fougueuse et téméraire petite blonde.
- Rien...
- T'es sûr ?
- Y'a rien j'te dis

P'tain, les femmes
Et putain ces quatres enfoirés qui me suivaient
- Tu connaîtrais pas un endroit où je pourrais bouffer quelque chose ? Je crève la dalle
- Si, on ira après, faut que je te montre un truc
Elle m'attrapa le bras et m'emmena dans le parc que j'avais vu où j'aurais du l'assassiner si j'étais pas une telle tafiole, et elle m'emmena dans un bosquet assez dense, jusqu'à arriver dans une petite clairière, et là j'ai halluciné
Un mec était assis contre un arbre, un sac plastique ensanglanté sur la tête, son pantalon avait une grosse tâche de sang au niveau du Z, genre il avait ses règles lolilol
- Regarde au-dessus
Qu'est-ce que...



Plus haut, sur le tronc de l'arbre, des oreilles, des yeux et un Z humains étaient accrochés pour former un visage, le Z en guise de nez
- Chaud, c'est toi qui a fait ça ?
- C'est pas mal hein ?
- Mais pourquoi ?
- Il a fait tomber ma glace dans l'étang, je lui ai fait payer ( Tu m'en achètes une autre ?



Cette fille