La vie d'une classe de seconde.
Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 45
Publié le 12/06/12 à 19:04:44 par WhatCanIDo
La tension monte, le stress grimpe à toute allure dans les esprits, la transpiration prend le dessus, les yeux brillent d'émotion, les larmes coulent, les dents claquent, les jambes tremblent, on se mordille les lèvres, se tire les cheveux, se gratte chaque partie du corps. Dans une pièce sale comme l'enfer, vingt-quatre élèves, pâles comme la mort, se demandent si leur tête est mise à pied et si leur coeur continuera à battre dans les prochaines minutes.
Il n'y a rien d'officiel, en tout cas ce qui est sûr, c'est qu'ils seront un de moins dans les prochaines secondes.
Qu'on soit populaire ou non, la contraction est la même, les sentiments pareils. Qu'importe leur réputation, ils ont peur de cette exclusion mortelle. Quoi qu'il en soit, un bout de papier changera complètement la vie de ces adolescents. L'un d'entre eux passera de l'autre côté, on ne sait trop comment et par quelle torture.
Entre écoeurement, trahison, pleurs, cris, vous allez tout vivre dans cette suite affolante et paniquante.
Juliette.
Ce furent les soixante secondes les plus longues de ma vie. J'avais les jambes lourdes, en feu, et je stressai comme pas possible. Mes petits "coups de pute" si on peut appeler ça comme ça pourraient me coûter la vie quand j'y pense. Je suis sûr d'avoir au moins un deux bulletins voulant que je sois la personne évincée et éjectée. Rien que d'imaginer cette idée, j'en avais le coeur qui était sur le point de lâcher. Horrible. Quand je pris mon stylo en main, un bic bleu, enfin qu'importe, je sentis toute la sueur de mes mains s'y coller. J'avais une envie retentissante et intenable de planter l'objet que j'avais en main dans la gorge de tous ces profs, rigolant de nos têtes devant un bon p'tit verre de Ricard, tandis que l'un d'eux montait la garde, son arme à la puissance phénoménale posée sur son épaule d'acier, Mayrau.
Ce mec me faisait peur depuis le début, lui et ses mollets dont le volume est égal au triple des cuisses d'un éléphant.
Il nous visionnait, fixement, les sourcils froncés, avec son regard de nazi dont la haine était infinie.
Je pris un temps fou donc à réfléchir à celui qui devait clamser, et sombrer en enfer. Mon choix fut difficile, vraiment. J'avais deux noms en tête, et ce depuis avant le début de cette mésaventure. Jean et Elodie bien sûr, qui étaient désormais les meilleurs ennemis du monde.
Mais, l'absence d'un rival dans la vie de tous les jours me ferait du mal. J'ai besoin de concurrence, de quelqu'un capable de résister et contrer mes coups fourbes, c'est pourquoi je me hâtai d'écrire nettement sur mon papier : Luana.
Une fille niaise, inutile, bête comme ses pieds qui me fait jalouser. Tous les garçons lui tournent autour, tel des vautours sans cervelle. Elle fait sa belle, rebelle avec son rouge à lèvre à dose intensive, méprisante comme la braise de par son imbécilité profonde et son immaturité. Rien d'autre pour elle ne compte hormis le strass et les paillettes. Son coeur est inexistant même si il faut dire que ses formes peuvent en faire pâlir plus d'une, dont moi.. Mais, malgré ma exécration irréversible envers cette pétasse, je savais au fond de moi que ce vote allait être inutile.
Car, après tout, aucun garçon n'aurait les couilles d'écrire son nom, car le physique est désormais trop important de nos jours, et on ne juge pas assez sur la mentalité.
Après avoir déversé ma rage de l'encre de mon stylo, je pliai mon papier en 4, et vins, tout en levant les mains en l'air, le poser dans l'urne. J'étais, malgré tout, la première à poser ma feuille dans ce dépôt, qui était le couscoussier du self, par ailleurs, ce qui me fit rire intérieurement.
Des regards envers moi furent acérés, arrogants, dédaigneux et même insolents, c'est là que je compris que lors du dépouillement, le nom "Juliette" serait cité pas mal de fois, ce qui me fit énormément stresser.
Parce que je ne suis pas une fille sereine, jamais sûre de moi. Néanmoins je ne suis pas le genre à me sous-estimer comme les meufs qui répondent à un " T'es trop belle " par " Non, non tu mens ma chérie <3 " lorsque l'on commente leur photo de profil sur S'Book.
Bref, j'ai peur, je suis dans une inconfiance totale, rien ne va. Comme pour tout le monde, j'ai bien envie de dire..
Samy.
Wesh les gars. P'tain j'ai trop les boules, comme j'ai foutu le bronx dans cette classe de teubés, je risque de tout prendre lors de ce vote. Les potos, j'en ai pas, téma c'est tous des bolosses. Je peux compter sur personne, je peux m'en tenir qu'à mon vote à moi wallah. Pas fresh du tout ça, ça sent pas bon. Tandis que moi, malgré le fait que je sentais mon évacuation arriver à grands pas, je votai (si si mon frère j'parle au passé simple t'as vu ? ) contre Charles-Honoré, il s'y croit trop ce bouffon avec son costard à 300 euros.
Puis, je pliai le papier à la one again, me levai tranquillement, remis mon fut qui était baissé à hauteur de mes genoux et effectue ma démarche de beau-gosse, bougeant des épaules parce que c'est dard, t'as vu cousin wesh.
Il n'y a rien d'officiel, en tout cas ce qui est sûr, c'est qu'ils seront un de moins dans les prochaines secondes.
Qu'on soit populaire ou non, la contraction est la même, les sentiments pareils. Qu'importe leur réputation, ils ont peur de cette exclusion mortelle. Quoi qu'il en soit, un bout de papier changera complètement la vie de ces adolescents. L'un d'entre eux passera de l'autre côté, on ne sait trop comment et par quelle torture.
Entre écoeurement, trahison, pleurs, cris, vous allez tout vivre dans cette suite affolante et paniquante.
Juliette.
Ce furent les soixante secondes les plus longues de ma vie. J'avais les jambes lourdes, en feu, et je stressai comme pas possible. Mes petits "coups de pute" si on peut appeler ça comme ça pourraient me coûter la vie quand j'y pense. Je suis sûr d'avoir au moins un deux bulletins voulant que je sois la personne évincée et éjectée. Rien que d'imaginer cette idée, j'en avais le coeur qui était sur le point de lâcher. Horrible. Quand je pris mon stylo en main, un bic bleu, enfin qu'importe, je sentis toute la sueur de mes mains s'y coller. J'avais une envie retentissante et intenable de planter l'objet que j'avais en main dans la gorge de tous ces profs, rigolant de nos têtes devant un bon p'tit verre de Ricard, tandis que l'un d'eux montait la garde, son arme à la puissance phénoménale posée sur son épaule d'acier, Mayrau.
Ce mec me faisait peur depuis le début, lui et ses mollets dont le volume est égal au triple des cuisses d'un éléphant.
Il nous visionnait, fixement, les sourcils froncés, avec son regard de nazi dont la haine était infinie.
Je pris un temps fou donc à réfléchir à celui qui devait clamser, et sombrer en enfer. Mon choix fut difficile, vraiment. J'avais deux noms en tête, et ce depuis avant le début de cette mésaventure. Jean et Elodie bien sûr, qui étaient désormais les meilleurs ennemis du monde.
Mais, l'absence d'un rival dans la vie de tous les jours me ferait du mal. J'ai besoin de concurrence, de quelqu'un capable de résister et contrer mes coups fourbes, c'est pourquoi je me hâtai d'écrire nettement sur mon papier : Luana.
Une fille niaise, inutile, bête comme ses pieds qui me fait jalouser. Tous les garçons lui tournent autour, tel des vautours sans cervelle. Elle fait sa belle, rebelle avec son rouge à lèvre à dose intensive, méprisante comme la braise de par son imbécilité profonde et son immaturité. Rien d'autre pour elle ne compte hormis le strass et les paillettes. Son coeur est inexistant même si il faut dire que ses formes peuvent en faire pâlir plus d'une, dont moi.. Mais, malgré ma exécration irréversible envers cette pétasse, je savais au fond de moi que ce vote allait être inutile.
Car, après tout, aucun garçon n'aurait les couilles d'écrire son nom, car le physique est désormais trop important de nos jours, et on ne juge pas assez sur la mentalité.
Après avoir déversé ma rage de l'encre de mon stylo, je pliai mon papier en 4, et vins, tout en levant les mains en l'air, le poser dans l'urne. J'étais, malgré tout, la première à poser ma feuille dans ce dépôt, qui était le couscoussier du self, par ailleurs, ce qui me fit rire intérieurement.
Des regards envers moi furent acérés, arrogants, dédaigneux et même insolents, c'est là que je compris que lors du dépouillement, le nom "Juliette" serait cité pas mal de fois, ce qui me fit énormément stresser.
Parce que je ne suis pas une fille sereine, jamais sûre de moi. Néanmoins je ne suis pas le genre à me sous-estimer comme les meufs qui répondent à un " T'es trop belle " par " Non, non tu mens ma chérie <3 " lorsque l'on commente leur photo de profil sur S'Book.
Bref, j'ai peur, je suis dans une inconfiance totale, rien ne va. Comme pour tout le monde, j'ai bien envie de dire..
Samy.
Wesh les gars. P'tain j'ai trop les boules, comme j'ai foutu le bronx dans cette classe de teubés, je risque de tout prendre lors de ce vote. Les potos, j'en ai pas, téma c'est tous des bolosses. Je peux compter sur personne, je peux m'en tenir qu'à mon vote à moi wallah. Pas fresh du tout ça, ça sent pas bon. Tandis que moi, malgré le fait que je sentais mon évacuation arriver à grands pas, je votai (si si mon frère j'parle au passé simple t'as vu ? ) contre Charles-Honoré, il s'y croit trop ce bouffon avec son costard à 300 euros.
Puis, je pliai le papier à la one again, me levai tranquillement, remis mon fut qui était baissé à hauteur de mes genoux et effectue ma démarche de beau-gosse, bougeant des épaules parce que c'est dard, t'as vu cousin wesh.
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