La vie d'une classe de seconde.
Par : WhatCanIDo
Genre : Action
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 44
Publié le 12/06/12 à 19:04:24 par WhatCanIDo
Dans le dortoir des garçons.
Après le toc toc' et l'annonce passée par Gilbert, les mecs de la seconde 4 furent donc à leur tour au courant de la terrible nouvelle. Ils avaient, eux également, un quart d'heure pour se préparer et rejoindre la cafétaria. En attendant, ils en discutaient entre eux, notamment le petit clan de Jean. L'ambiance était très palpable et tendue dans les troupes.
- Non non, là on peut plus tenir, pas encore un mort. Et mais je viens d'y penser ! Jean, ton portable ! Appelle les keufs, en attendant Pierre-Louis et Samy, bloquez la porte. dit Seb dans un élan de révolte.
- Mais mec j'ai déjà essayé d'appeler les flics, y'a pas de réseau, on est à 2000m d'altitude, ça marche pas. On a juste recours aux messages. J'ai aussi tenté de prévenir mes parents par SMS, mais c'est bloqué aussi lui répondit Jean.
- Je sais pourquoi.. Le prof de techno ! Le trajet en bus, il a demandé un moment quand il était enervé et qu'on foutait le bordel de lui passer nos téléphones. Il a tout trafiqué, aucun moyen de trouver un moyen de secours. Et comme par hasard, quand nos contacts sont des personnes de la classe, les messages marchent. Etonnant.. Ca fait parti de leur plan misérable. Cherche pas on est dans la merde, conclut, dépité, Noé.
Noé.
Nous nous retrouvions alors confrontés à notre destin, l'un de nous devraient périr. Mais pourquoi maintenant, au beau milieu de la nuit ? Je ne sais pas, c'est trop louche. Bien entendu, j'ai peur, mais si c'est une épreuve physique, je ne peux pas me faire éliminer. Malheureusement, je pense que ce sera plus sur la culture générale, l'intelligence ou autre, pas un marathon à 4 heures du mat' sous la neige où le dernier est évincé du groupe et tué par balles. Ca n'allait pas se passer comme ça. La souffrance serait intense, dans des conditions plus diaboliques pour nous. Ca se voit dans leur regard de nazi, ils veulent frapper un grand coup, nous faire du mal, déverser leur haine par la violence.
En tout cas, nos quinze minutes restantes furent rapidement écoulées, puisque nous nous retrouvâmes dans cette fameuse cuisine. Je vous décris l'endroit.
Cette fameuse cuisine donc, était d'un fade abominable, les tables toutes crasseuses, même la cantine du lycée était plus propre que cette déchèterie ambulante. En tout cas, critiquer le cadre spatial n'était pas la solution. Nous étions tous là, en pyjama, les yeux bouillis et fatigués, oppressés par la pression et la situation tragique dans laquelle nous étions. Très peu de regards étaient engagés, même Samy était inquiet et se rongeait inlassablement les ongles, dû au stress acharné et compact que l'on éprouvait.
Puis, nous fûmes finalement avertis de la sentence, irrévocable.. Ce fut Laborde qui expliqua les faits, je cite :
" Très bien, vous avez un bout de papier devant vous et un stylo, je pense que vous avez très bien compris. Vous inscrirez le prénom de celui que vous voulez voir gicler. Non, pas de questions, et non vous n'avez pas droit à trente secondes pour vous concertez et voter en groupe. Vous avez une minute, pas plus. Vos enveloppes sont à nom alors celui qui vote blanc ou inscrit une connerie, il est exécuté sur place.
Lors du dépouillement, nous ne dirons que le contenu du vote, pas le votant, donc n'ayez pas peur de sauver votre peau en trahissant. Top, c'est parti ! "
Complètement paniqué, j'écrivis le nom de Samy, sans grande hésitation. Mes amis avaient-ils fait de même ? Qui le peuple aura-t-il désigné ?
Après le toc toc' et l'annonce passée par Gilbert, les mecs de la seconde 4 furent donc à leur tour au courant de la terrible nouvelle. Ils avaient, eux également, un quart d'heure pour se préparer et rejoindre la cafétaria. En attendant, ils en discutaient entre eux, notamment le petit clan de Jean. L'ambiance était très palpable et tendue dans les troupes.
- Non non, là on peut plus tenir, pas encore un mort. Et mais je viens d'y penser ! Jean, ton portable ! Appelle les keufs, en attendant Pierre-Louis et Samy, bloquez la porte. dit Seb dans un élan de révolte.
- Mais mec j'ai déjà essayé d'appeler les flics, y'a pas de réseau, on est à 2000m d'altitude, ça marche pas. On a juste recours aux messages. J'ai aussi tenté de prévenir mes parents par SMS, mais c'est bloqué aussi lui répondit Jean.
- Je sais pourquoi.. Le prof de techno ! Le trajet en bus, il a demandé un moment quand il était enervé et qu'on foutait le bordel de lui passer nos téléphones. Il a tout trafiqué, aucun moyen de trouver un moyen de secours. Et comme par hasard, quand nos contacts sont des personnes de la classe, les messages marchent. Etonnant.. Ca fait parti de leur plan misérable. Cherche pas on est dans la merde, conclut, dépité, Noé.
Noé.
Nous nous retrouvions alors confrontés à notre destin, l'un de nous devraient périr. Mais pourquoi maintenant, au beau milieu de la nuit ? Je ne sais pas, c'est trop louche. Bien entendu, j'ai peur, mais si c'est une épreuve physique, je ne peux pas me faire éliminer. Malheureusement, je pense que ce sera plus sur la culture générale, l'intelligence ou autre, pas un marathon à 4 heures du mat' sous la neige où le dernier est évincé du groupe et tué par balles. Ca n'allait pas se passer comme ça. La souffrance serait intense, dans des conditions plus diaboliques pour nous. Ca se voit dans leur regard de nazi, ils veulent frapper un grand coup, nous faire du mal, déverser leur haine par la violence.
En tout cas, nos quinze minutes restantes furent rapidement écoulées, puisque nous nous retrouvâmes dans cette fameuse cuisine. Je vous décris l'endroit.
Cette fameuse cuisine donc, était d'un fade abominable, les tables toutes crasseuses, même la cantine du lycée était plus propre que cette déchèterie ambulante. En tout cas, critiquer le cadre spatial n'était pas la solution. Nous étions tous là, en pyjama, les yeux bouillis et fatigués, oppressés par la pression et la situation tragique dans laquelle nous étions. Très peu de regards étaient engagés, même Samy était inquiet et se rongeait inlassablement les ongles, dû au stress acharné et compact que l'on éprouvait.
Puis, nous fûmes finalement avertis de la sentence, irrévocable.. Ce fut Laborde qui expliqua les faits, je cite :
" Très bien, vous avez un bout de papier devant vous et un stylo, je pense que vous avez très bien compris. Vous inscrirez le prénom de celui que vous voulez voir gicler. Non, pas de questions, et non vous n'avez pas droit à trente secondes pour vous concertez et voter en groupe. Vous avez une minute, pas plus. Vos enveloppes sont à nom alors celui qui vote blanc ou inscrit une connerie, il est exécuté sur place.
Lors du dépouillement, nous ne dirons que le contenu du vote, pas le votant, donc n'ayez pas peur de sauver votre peau en trahissant. Top, c'est parti ! "
Complètement paniqué, j'écrivis le nom de Samy, sans grande hésitation. Mes amis avaient-ils fait de même ? Qui le peuple aura-t-il désigné ?
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