Projet Danavis
Par : GreenStatik
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 8
Néant
Publié le 28/02/11 à 19:36:05 par GreenStatik
Je ne savais plus trop où j’étais… je me sentais comme paralysé. On ne pouvait pas voir plus trouble que moi à ce moment. Impossible de discerner une moindre silhouette, même celle-ci était assez proche. J’entendais comme des bruits sourds, des gens qui parlaient. J’essayais en vain de voir d’où venait ces bruits, mais il je n’en étais pas capable. Mon cou me faisait mal quand je le tournais et mes mains étaient attachées avec une sorte de corde… d’ailleurs, je remarquais ainsi que j’étais assis sur une chaise.
Je commençais à bouger mes poignets le plus énergétiquement possible, c’est-à-dire assez mollement. De la sueur coulait le long de mon front. Je commençais à stresser, ne sachant pas où je me trouvais. D’ailleurs, j’avais aussi horriblement chaud. Plus j’essayais de retirer ces fichus liens, plus ils se ressaieraient autour de mes poignets.
Soudain, des bruits lourds se firent entendre, comme des pas. Les bruits se faisaient de plus en plus fort, j’en déduisais donc qu’ils venaient dans ma direction. Quelques secondes plus tard, une main se posa sur mon épaule.
— Allons, Bastien… une personne ne s’enfuit jamais lorsqu’elle est invitée. C’est très malpoli.
Ma vue redevenait normale, petit à petit. Je pus voir deux hommes, en face de moi. Un habillé en costard-cravate noir et l’autre, toute en armure. L’armure de la SACOM. J’essayais donc de faire le lien avec ce qui m’arrivait.
— Détachez-moi, merde… dis-je d’une voix faible.
— Non, non. Je ne peux pas faire ça, voyez-vous. J’ai besoin de vous pour obtenir des informations…
— Allez vous faire foutre…
L’homme de la SOCOM vint se positionner près de moi et me donna un coup de poing en plein dans la joue. Le coup était vraiment bien dosé, si bien qu’un petit filet de sang commençait à couler aux bords de mes lèvres. Je crachais par terre.
C’était une salle assez grande, faite de béton. Un bureau était visible au fond de la pièce, avec un ordinateur posé dessus. A chaque seconde qui passait, le bruit des aiguilles de l’horloge me faisait de plus en plus stresser. L’homme dont je ne connaissais toujours pas le nom entreprenait des allers-retours devant moi, mains dans le dos. Le soldat, quant à lui, attendait patiemment qu’on lui donne des ordres. Frapper ou autre, tant qu’il pouvait s’exécuter.
— Bon, je vais faire vite : que faisiez-vous il y a quelques jours devant la Marters Industries ? demanda-t-il.
— Euh… je ne vois pas de quoi vous parlez.
— Oui, je vois… Bon, si je vous dis implant de la main, pour personne de type gauchère ?
— Encore moins. C’est une caméra cachée, c’est ça ?
L’homme claqua des doigts et le soldat s’exécuta : un bon coup dans le vent, bien placé au creux de celui-ci. Le souffle coupé, je me penchais en avant, pour atténuer la douleur. Mon interrogateur se saisit d’un tube en plastique, dont il en sortait une petite seringue. Il s’approcha de moi, pour relever ma tête en poussant mon menton vers le haut.
— Vous savez ce qu’il y a dans cette seringue ?
— Non, mais j’ai comme l’impression que je vais bientôt le savoir… répondis-je, mi-calme, mi-apeuré.
— Faisons durer le suspens, voulez-vous…
Il se releva, avant de s’approcher d’une chaise. C’est ainsi que je remarquais que mon manteau n’était plus sur mon dos. Celui-ci était donc en train de fouiller mes les poches de mon manteau. Je patientais gentiment, me disant qu’il était préférable de ne pas trop la ramener. Et sans le faire exprès, je m’étais mis dans une bien belle situation...
— Euh... Jean ! Il vient de bouger !
Jean fixa donc l’écran, sur lequel était visible une espèce de radar. Un point rouge bougeait très lentement de gauche à droite, sur un espace très réduit. Une bonne dizaine de centimètres, pour être plus précis.
— Je crois que le capteur bug, déclara Jean.
— Ce n’est pas normal… répondit Seth, en pianotant sur son clavier.
— Essaye donc d’en tirer les coordonnées, ordonna Jean.
— A vos ordres !
Seth mis donc en route le programme de géo-localisation, dévoilant ainsi des colonnes et des colonnes de codes écrites toutes en binaire. Une cible se mit donc ensuite à bouger dans tous les sens, sur une carte de la ville. Celle-ci faisait décrivait des cercles de plus en plus serrés, au fil du temps. Un léger bruit se fit entendre au bout d’une trentaine de secondes. Elle s’était arrêtée sur un bâtiment second qui apparaît à la Marters Industries.
Le trouble régnait dans la salle. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là-bas ? Seth se mit à rire.
— Ne vous inquiétez pas, je suis sûr qu’il essaye encore de voler un de leurs précieux...
Un bip se fit entendre : le mouchard n’était plus. Seth ravala son rire, pendant que Jean commençait à donner quelques ordres. Les coordonnées étaient acquises, une petite équipe allait être envoyée sur le terrain. S’il ne bougeait pas par la suite...
Un coup de talon avait suffi pour anéantir tous mes espoirs : on avait perdu ma trace. Mais mon hôte n’en pensait pas la même chose.
— Je crois que nous n’en avons plus besoin maintenant, n’est-ce pas ?
Un énorme blanc s’installa. Je regardais le sol, je sachant que faire. Je désespérais de plus en plus, tout en particulier en voyant le petit tas de ferraille proche de l’inconnu. L’histoire du tube en plastique était redevenue d’actualité. Il jouait avec celui-ci, en le balançant d’une main à l’autre. Je commençais sérieusement à avoir peur. Une peur qui me rongeait le fond des entrailles. Une peur qui me faisait encore plus suer. Et petit à petit, je regrettais mes actes envers cette société. Une bonne leçon, après tout... même si celle-ci était d’une sacrée violence.
Un cri aigu se fit entendre dans tout bâtiment, me sortant ainsi de mes pensées. Un cri complètement inhumain, qui exprimait une profonde douleur physique. L’homme en noir jubilait, poussant de temps en temps des rires dont même le Diable en personne ne pourrait pas supporter.
— Ne vous inquiétez pas, votre tour vient tout de suite. Vous connaissez le sort que l’on réserve aux fouineurs ?
— Non...
— On leur coupe les mains. Mais vous, vous en avez trop vu...
Il retira le capuchon de ce tube, pour en sortir une petite seringue. Mon sang ne fit qu’un tour, je m’agitais d’un coup sur ma chaise pour essayer de me libérer. Le garde du corps vint me tenir par les épaules, pour m’éviter de bouger. Je tentais quelques demandes d’appel au secours, mais en vain. Personne ne pouvait nous entendre d’ici, à part l’intérieur du complexe.
La seringue se planta net dans mon cou, lorsque celui-ci s’était approché suffisamment près de moi. Il la retira deux secondes après, ayant eu le temps d’injecter le produit, avant de la jeter en arrière. Je ne sentais pas grand-chose, à part la piqûre.
— On file, déclara l’homme en se dirigeant vers la porte de sortie. Bon séjour.
— Libérez-moi ! criai-je.
La porte se referma juste derrière le garde du corps. J’étais maintenant seul dans cette salle, à me débattre sur ma chaise. Au bout d’une dizaine de minutes, je vis des petites taches noires un peu partout. J’avais beau regarder ailleurs, celles-ci persistaient. La lumière se faisait de plus en plus sombre, aussi. Un énorme vertige me prit me faisant basculer sur le côté, avec la chaise. Je me retrouvais ainsi allongé par terre, peinant à voir ce qu’il m’entourait. Au final, je ne voyais plus rien. Il ne restait plus que les cris de douleurs qui me parvenaient jusqu’aux oreilles. Pris par la faiblesse, je tombais dans l’inconscience.
Je commençais à bouger mes poignets le plus énergétiquement possible, c’est-à-dire assez mollement. De la sueur coulait le long de mon front. Je commençais à stresser, ne sachant pas où je me trouvais. D’ailleurs, j’avais aussi horriblement chaud. Plus j’essayais de retirer ces fichus liens, plus ils se ressaieraient autour de mes poignets.
Soudain, des bruits lourds se firent entendre, comme des pas. Les bruits se faisaient de plus en plus fort, j’en déduisais donc qu’ils venaient dans ma direction. Quelques secondes plus tard, une main se posa sur mon épaule.
— Allons, Bastien… une personne ne s’enfuit jamais lorsqu’elle est invitée. C’est très malpoli.
Ma vue redevenait normale, petit à petit. Je pus voir deux hommes, en face de moi. Un habillé en costard-cravate noir et l’autre, toute en armure. L’armure de la SACOM. J’essayais donc de faire le lien avec ce qui m’arrivait.
— Détachez-moi, merde… dis-je d’une voix faible.
— Non, non. Je ne peux pas faire ça, voyez-vous. J’ai besoin de vous pour obtenir des informations…
— Allez vous faire foutre…
L’homme de la SOCOM vint se positionner près de moi et me donna un coup de poing en plein dans la joue. Le coup était vraiment bien dosé, si bien qu’un petit filet de sang commençait à couler aux bords de mes lèvres. Je crachais par terre.
C’était une salle assez grande, faite de béton. Un bureau était visible au fond de la pièce, avec un ordinateur posé dessus. A chaque seconde qui passait, le bruit des aiguilles de l’horloge me faisait de plus en plus stresser. L’homme dont je ne connaissais toujours pas le nom entreprenait des allers-retours devant moi, mains dans le dos. Le soldat, quant à lui, attendait patiemment qu’on lui donne des ordres. Frapper ou autre, tant qu’il pouvait s’exécuter.
— Bon, je vais faire vite : que faisiez-vous il y a quelques jours devant la Marters Industries ? demanda-t-il.
— Euh… je ne vois pas de quoi vous parlez.
— Oui, je vois… Bon, si je vous dis implant de la main, pour personne de type gauchère ?
— Encore moins. C’est une caméra cachée, c’est ça ?
L’homme claqua des doigts et le soldat s’exécuta : un bon coup dans le vent, bien placé au creux de celui-ci. Le souffle coupé, je me penchais en avant, pour atténuer la douleur. Mon interrogateur se saisit d’un tube en plastique, dont il en sortait une petite seringue. Il s’approcha de moi, pour relever ma tête en poussant mon menton vers le haut.
— Vous savez ce qu’il y a dans cette seringue ?
— Non, mais j’ai comme l’impression que je vais bientôt le savoir… répondis-je, mi-calme, mi-apeuré.
— Faisons durer le suspens, voulez-vous…
Il se releva, avant de s’approcher d’une chaise. C’est ainsi que je remarquais que mon manteau n’était plus sur mon dos. Celui-ci était donc en train de fouiller mes les poches de mon manteau. Je patientais gentiment, me disant qu’il était préférable de ne pas trop la ramener. Et sans le faire exprès, je m’étais mis dans une bien belle situation...
— Euh... Jean ! Il vient de bouger !
Jean fixa donc l’écran, sur lequel était visible une espèce de radar. Un point rouge bougeait très lentement de gauche à droite, sur un espace très réduit. Une bonne dizaine de centimètres, pour être plus précis.
— Je crois que le capteur bug, déclara Jean.
— Ce n’est pas normal… répondit Seth, en pianotant sur son clavier.
— Essaye donc d’en tirer les coordonnées, ordonna Jean.
— A vos ordres !
Seth mis donc en route le programme de géo-localisation, dévoilant ainsi des colonnes et des colonnes de codes écrites toutes en binaire. Une cible se mit donc ensuite à bouger dans tous les sens, sur une carte de la ville. Celle-ci faisait décrivait des cercles de plus en plus serrés, au fil du temps. Un léger bruit se fit entendre au bout d’une trentaine de secondes. Elle s’était arrêtée sur un bâtiment second qui apparaît à la Marters Industries.
Le trouble régnait dans la salle. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là-bas ? Seth se mit à rire.
— Ne vous inquiétez pas, je suis sûr qu’il essaye encore de voler un de leurs précieux...
Un bip se fit entendre : le mouchard n’était plus. Seth ravala son rire, pendant que Jean commençait à donner quelques ordres. Les coordonnées étaient acquises, une petite équipe allait être envoyée sur le terrain. S’il ne bougeait pas par la suite...
Un coup de talon avait suffi pour anéantir tous mes espoirs : on avait perdu ma trace. Mais mon hôte n’en pensait pas la même chose.
— Je crois que nous n’en avons plus besoin maintenant, n’est-ce pas ?
Un énorme blanc s’installa. Je regardais le sol, je sachant que faire. Je désespérais de plus en plus, tout en particulier en voyant le petit tas de ferraille proche de l’inconnu. L’histoire du tube en plastique était redevenue d’actualité. Il jouait avec celui-ci, en le balançant d’une main à l’autre. Je commençais sérieusement à avoir peur. Une peur qui me rongeait le fond des entrailles. Une peur qui me faisait encore plus suer. Et petit à petit, je regrettais mes actes envers cette société. Une bonne leçon, après tout... même si celle-ci était d’une sacrée violence.
Un cri aigu se fit entendre dans tout bâtiment, me sortant ainsi de mes pensées. Un cri complètement inhumain, qui exprimait une profonde douleur physique. L’homme en noir jubilait, poussant de temps en temps des rires dont même le Diable en personne ne pourrait pas supporter.
— Ne vous inquiétez pas, votre tour vient tout de suite. Vous connaissez le sort que l’on réserve aux fouineurs ?
— Non...
— On leur coupe les mains. Mais vous, vous en avez trop vu...
Il retira le capuchon de ce tube, pour en sortir une petite seringue. Mon sang ne fit qu’un tour, je m’agitais d’un coup sur ma chaise pour essayer de me libérer. Le garde du corps vint me tenir par les épaules, pour m’éviter de bouger. Je tentais quelques demandes d’appel au secours, mais en vain. Personne ne pouvait nous entendre d’ici, à part l’intérieur du complexe.
La seringue se planta net dans mon cou, lorsque celui-ci s’était approché suffisamment près de moi. Il la retira deux secondes après, ayant eu le temps d’injecter le produit, avant de la jeter en arrière. Je ne sentais pas grand-chose, à part la piqûre.
— On file, déclara l’homme en se dirigeant vers la porte de sortie. Bon séjour.
— Libérez-moi ! criai-je.
La porte se referma juste derrière le garde du corps. J’étais maintenant seul dans cette salle, à me débattre sur ma chaise. Au bout d’une dizaine de minutes, je vis des petites taches noires un peu partout. J’avais beau regarder ailleurs, celles-ci persistaient. La lumière se faisait de plus en plus sombre, aussi. Un énorme vertige me prit me faisant basculer sur le côté, avec la chaise. Je me retrouvais ainsi allongé par terre, peinant à voir ce qu’il m’entourait. Au final, je ne voyais plus rien. Il ne restait plus que les cris de douleurs qui me parvenaient jusqu’aux oreilles. Pris par la faiblesse, je tombais dans l’inconscience.
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