Projet Danavis
Par : GreenStatik
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 11
La réunion
Publié le 01/05/11 à 00:54:56 par GreenStatik
Un verre d’eau, deux sachets d’aspirine et un énorme mal de crâne eurent raison de moi. Jean et Seth s’en étaient allés peu de temps après le piratage de la chaîne et j’en avais profité pour faire un long somme. En tout, 13 heures étaient passées. Une petite douleur persistait encore, mais elle s’était réellement atténuée.
La télévision était restée allumée tout la nuit, j’avais oublié de l’éteindre sur le coup. Je partis me chercher un verre d’eau dans la cuisine, avant de m’asseoir doucement dans le fauteuil du salon et de changer de chaîne. Quelques nouvelles diverses, mais certaines sortirent du lot. Cette nuit-là, une petite boutique sous la tutelle de la Marters Industries avait brûlé, dans un énorme incendie. La SACOM et les services d’urgences étaient présents sur le terrain. Le bilan de la soirée était net : plus aucun article potable, ni récupérable. 2 morts, ainsi que 11 blessés dont 3 graves.
— Ceci est en partie dû au piratage de notre chaîne partenaire, hier, expliqua le journaliste. Les forces de l’ordre auraient enregistré quelques autres perturbations, mais d’un niveau inférieur. Nous vous tenons au courant de tout ceci.
J’enclenchais le mode couleur des mes lunettes. Un léger brouillage se fit au niveau de ma vue, avant que tout soit normal. Le réalisme était vraiment de mise, l’impression de voir sans ces lunettes m’était presque réelle. Je me levais de mon fauteuil, afin de rejoindre la salle de bain et de me regarder silencieusement dans le miroir. Quelques secondes passèrent, je me rendis compte d’un détail : j’avais vraiment l’air con avec ces lunettes.
La planque était presque vide. Une seule personne était présente, dont je ne connaissais même pas le nom. Sûrement un des subordonnés.
— Ah, Bastien ! J’ai un message pour vous.
— Vous vous rappelez de mon nom ? demandais-je à voix basse.
— Ce n’est pas le plus important. Tenez.
Il me tendit une lettre, que je m’empressai d’ouvrir.
Un immeuble abandonné, c’était là que Jean m’avait donné rendez-vous pour assister à une petite réunion. Un immeuble complètement désert, vidé de toutes décorations ou habitations. Il n’en restait plus que les simples fondements.
La réunion avait lieu au dernier étage. L’ascenseur étant en panne, je rejoignis celui-ci par les escaliers. Une fois arrivé, je me fis le plus discret possible. J’étais déjà sujet à de nombreux regards, non tous très amicaux. Jean était au milieu de cette petite foule, il me fit signe de voir.
— Te voilà Bastien. Bon, je ne vais pas te présenter tout le monde, car moi-même je n’en connais que la moitié.
— Ces lunettes te vont à ravir... fit Ellena, en s’approchant de moi.
— Merci... répondis-je en détournant le regard.
Un immense brouhaha se fit pendant quelques minutes, avant l’organisateur de tout ceci prenne la parole.
— Bon, écoutez-moi, je vais essayer de faire court... expliqua Jean. Je vous ai réuni ici, car j’aurais besoin du maximum de personne possible pour contrecarrer un énorme projet.
— Abrégez, merde ! cria un homme dans le groupe.
— Tais-toi et ça ira beaucoup plus vite, lui répondit une femme brune.
Jean siffla une seule fois, avec force, afin de mettre à terme à cette petite dispute. L’homme se dirigea au fond de la salle, sous le regard de chacune des personnes présentes. Un léger vent soufflait dans la pièce, à cause de trous béants dans les murs, qui étaient à la base les emplacements pour les fenêtres.
— Je disais donc... un point d’impact. Il nous faudrait un point d’impact. Et pour ceci, il nous faut une date précise. Des propositions ?
— On pourrait peut-être taper directement chez la Marters, non ? proposa quelqu’un.
— Oui, pour tomber sur la SACOM juste après... bien sûr... répliqua un autre.
Je ne savais que dire. La foule était sûrement une des choses que je n’aimais pas. Je décidai de me rendre dehors, pour prendre l’air, après en avoir averti Jean. L’air été assez frais dehors, mais le printemps se sentait venir. La femme qui était intervenue tout à l’heure m’avait suivi, avec un paquet de cigarettes à la main. Elle m’en tendit une, que j’acceptais après une légère hésitation.
— On m’a dit que Jean t’avait pris sous son aile, dit-elle tout en me tendant un briquet.
— Oui, on va dire ça. Et merci pour la clope.
— Et qu’est-ce que tu fous avec des lunettes de soleil au mois de mars ?
— C’est une longue histoire. Et je préfère ne pas en parler.
J’allumais la cigarette, avant de la porter doucement à mes lèvres. Je n’avais jamais fumé, avant cela. Après avoir rendu le briquet à sa propriétaire, j’entamais une première bouffée. Mon visage se figea une fraction de seconde et ainsi, je toussais fortement. Quant à elle, elle se mit à rire avant d’allumer sa cigarette à son tour.
— Moi c’est Asa, ça fait toujours plaisir de rencontrer des personnes sympas.
— Je ne suis pas vraiment là pour sympathiser... répondis-je, d’un ton légèrement froid.
— Allez, on peut bien souffler deux minutes, non ?
— Je m’appelle Bastien.
Et puis ce fut le silence. Je continuais de fumer, sans dire un mot, en lâchant parfois quelques toussotements. Deux hommes passèrent soudainement dans la rue, avec un pas non assuré. Ils marchaient tous deux lentement, regardant le sol. En observant bien, ils se dirigeaient tous deux droit devant, pour une quelconque direction. Mais en relevant légèrement la tête, l’un d’eux m’aperçut. Son visage changea radicalement d’expression, avant que celui-ci se mît à marcher un peu plus rapidement. Le deuxième ne tarda pas à le rattraper. Je remuais légèrement ma tête pour dégager une mèche de cheveux qui me barrait la vue.
— Tu les connais ? demandais-je.
— Ah, on peut se tutoyer maintenant ? C’est cool ça ! s’exclama-t-elle.
— Non, mais...
En arrivant à notre hauteur, le premier commença à lever son bras droit, avant de l’abattre juste devant moi. J’eus le réflexe de me décaler juste avant, pour éviter le coup. L’autre l’accompagnant ne tarda point à faire de même, toujours sur moi. Et ainsi, je me retrouvais dos contre la façade du bâtiment, ne pouvant plus reculer. Ni une ni deux, je n’hésitai pas à écraser la cigarette sur le visage de l’opposant, qui poussa un énorme cri de couleur. Mais tout ceci ne fait qu’accentuer sa haine, il redoubla ainsi d’effort pour essayer de m’atteindre. Juste avant que le coup parvienne, Asa agrippa son poignet, avant de lui enfoncer violemment son poing droit dans le ventre. L’homme tomba sur le sol, les bras croisés au niveau du ventre. Prévoyante, elle y ajouta un coup de pied, toujours au même endroit. Je me décalais, pour m’éloigner le plus possible de l’agresseur, mais le second en profita pour m’asséner un coup au niveau du dos. Rapidement, je chutais pour me retrouver complètement à terre, après avoir lâché un juron.
— C’est moi ou il y a du grabuge dehors ?
— Non, restez concentrés, répondit Jean. Nous n’avons pas que ça à faire. Nous avons trouvé un lieu, il nous faut maintenant une tête.
— J’ai aussi entendu un cri, enfin, il me semble... renchéri une femme.
— Bon, écoutez. Si aucun de vous ne se sent concerné, vous pouvez tous partir. Et maintenant, si vous le voulez.
Et ainsi, un lourd silence se fit dans la salle. Et Jean reprit la parole.
— Bastien... Dateuil... souffla le deuxième, encore debout.
Le vent souffla, légèrement. Il s’était arrêté, pour regarder le ciel. Soudain, il prit sa tête entre ses mains, un cri inhumain sortit du fond de son être. Mon crâne commença à reprendre place, me signalant que le mode couleur de mes lunettes n’était plus apte à être utilisé. Je basculais donc en noir et blanc, avant de me relever lentement.
Il regardait maintenant le sol, les bras ballants. Asa s’approcha de lui, sur ses gardes. Il releva soudainement la tête, avant de foncer vers moi. Il trébucha côté ventral, suite à balayette bien placée.
— Nous devons éliminer... la cible... Bastien Dateuil...
— Ouais, ouais, parle toujours, fit-elle en prenant place sur son dos, son genou placé au niveau des omoplates.
Elle glissa un bras sous son tee-shirt, afin d’en sortir un pistolet, avant d’orienter son canon sur le crâne de l’homme. Mais finalement, elle retourna l’arme pour lui asséner un violent atémi. Elle se releva enfin, avant de secouer légèrement ses cheveux avec ses mains. J’étais resté à plat ventre, tout le long de la scène, à regarder le massacre. Cette fille était vraiment dangereuse. Mais douée d’un grand charme. Elle tendit sa main, pour m’aider à me relever. Je l’attrapais avec entrain, avant de relever la tête. Mon regard fixa pendant quelques secondes sa poitrine, ce qu’elle ne manqua de remarquer. Je déglutis.
— Et bien, ça ne va pas ? demanda-t-elle avec un petit rire.
— Euh, non, rien, rétorquais-je tout en rougissant. Je me disais juste que même en noir et blanc... tu es assez mignonne.
— En noir et blanc ? En voilà une drôle de technique pour faire des avances !
— Euh, pardon ? C’est juste que... mais...
Elle se remit à rire, d’une manière un peu plus décontractée. Jean et le reste du groupe arrivèrent au moment même où je me relevais. Un cri de victoire s’élevait parmi la foule.
— Ah, je le savais ! J’avais bien entendu !
— Que s’est-il passé ? demanda Jean.
— Euh, rien du tout, vraiment rien, répondis-je.
Ne me croyant pas, il s’approcha des deux hommes, qui n’étaient plus vraiment en état de bouger. Il me fit signe de le rejoindre. Agrippant les cheveux d’un des agresseurs, il me posa cette question :
— Vraiment rien ?
— Je pourrais vous raconter plus tard, si vous voulez. Et cette date ?
— Dans deux jours, rendez-vous à la chaine d’usinage de la Marters Industries. Histoire de fouiller un peu.
Du haut de ce même immeuble, un homme en jogging, sac à dos posé au sol, observait la scène grâce à des jumelles. Non content d’être si bien informé, il rangea sa miniradio dans son sac. La Marters l’avait envoyé sur le terrain, pour essayer d’en apprendre le maximum sur cette histoire de rébellion. Jérémy était un habitué des rues, il sautait d’immeuble en immeuble, pendant le plus clair de son temps. On l’eu engagé pour ces compétences-ci, qui furent plus que pratique.
Pensant que sa mission étant nettement accomplie, il rattacha la bandoulière de son sac, avant de rejoindre l’immeuble voisin, par un long saut. Il se rattrapa de justesse avant de recommencer, pour ainsi rejoindre son lieu de travail.
_________________
AHHHHHH ! J'ai faillit oublié !
Merci à Sipro et Snake-Suicide pour les personnages, qui sont respectivement, dans l'ordre, Asa et Jérémy (ololo le deuxième s'appelle Jérémy, onche. ). Et non, pas de threesome, désolé. Dommage, hein ? Rangez votre Z, maintenant.
La télévision était restée allumée tout la nuit, j’avais oublié de l’éteindre sur le coup. Je partis me chercher un verre d’eau dans la cuisine, avant de m’asseoir doucement dans le fauteuil du salon et de changer de chaîne. Quelques nouvelles diverses, mais certaines sortirent du lot. Cette nuit-là, une petite boutique sous la tutelle de la Marters Industries avait brûlé, dans un énorme incendie. La SACOM et les services d’urgences étaient présents sur le terrain. Le bilan de la soirée était net : plus aucun article potable, ni récupérable. 2 morts, ainsi que 11 blessés dont 3 graves.
— Ceci est en partie dû au piratage de notre chaîne partenaire, hier, expliqua le journaliste. Les forces de l’ordre auraient enregistré quelques autres perturbations, mais d’un niveau inférieur. Nous vous tenons au courant de tout ceci.
J’enclenchais le mode couleur des mes lunettes. Un léger brouillage se fit au niveau de ma vue, avant que tout soit normal. Le réalisme était vraiment de mise, l’impression de voir sans ces lunettes m’était presque réelle. Je me levais de mon fauteuil, afin de rejoindre la salle de bain et de me regarder silencieusement dans le miroir. Quelques secondes passèrent, je me rendis compte d’un détail : j’avais vraiment l’air con avec ces lunettes.
La planque était presque vide. Une seule personne était présente, dont je ne connaissais même pas le nom. Sûrement un des subordonnés.
— Ah, Bastien ! J’ai un message pour vous.
— Vous vous rappelez de mon nom ? demandais-je à voix basse.
— Ce n’est pas le plus important. Tenez.
Il me tendit une lettre, que je m’empressai d’ouvrir.
Un immeuble abandonné, c’était là que Jean m’avait donné rendez-vous pour assister à une petite réunion. Un immeuble complètement désert, vidé de toutes décorations ou habitations. Il n’en restait plus que les simples fondements.
La réunion avait lieu au dernier étage. L’ascenseur étant en panne, je rejoignis celui-ci par les escaliers. Une fois arrivé, je me fis le plus discret possible. J’étais déjà sujet à de nombreux regards, non tous très amicaux. Jean était au milieu de cette petite foule, il me fit signe de voir.
— Te voilà Bastien. Bon, je ne vais pas te présenter tout le monde, car moi-même je n’en connais que la moitié.
— Ces lunettes te vont à ravir... fit Ellena, en s’approchant de moi.
— Merci... répondis-je en détournant le regard.
Un immense brouhaha se fit pendant quelques minutes, avant l’organisateur de tout ceci prenne la parole.
— Bon, écoutez-moi, je vais essayer de faire court... expliqua Jean. Je vous ai réuni ici, car j’aurais besoin du maximum de personne possible pour contrecarrer un énorme projet.
— Abrégez, merde ! cria un homme dans le groupe.
— Tais-toi et ça ira beaucoup plus vite, lui répondit une femme brune.
Jean siffla une seule fois, avec force, afin de mettre à terme à cette petite dispute. L’homme se dirigea au fond de la salle, sous le regard de chacune des personnes présentes. Un léger vent soufflait dans la pièce, à cause de trous béants dans les murs, qui étaient à la base les emplacements pour les fenêtres.
— Je disais donc... un point d’impact. Il nous faudrait un point d’impact. Et pour ceci, il nous faut une date précise. Des propositions ?
— On pourrait peut-être taper directement chez la Marters, non ? proposa quelqu’un.
— Oui, pour tomber sur la SACOM juste après... bien sûr... répliqua un autre.
Je ne savais que dire. La foule était sûrement une des choses que je n’aimais pas. Je décidai de me rendre dehors, pour prendre l’air, après en avoir averti Jean. L’air été assez frais dehors, mais le printemps se sentait venir. La femme qui était intervenue tout à l’heure m’avait suivi, avec un paquet de cigarettes à la main. Elle m’en tendit une, que j’acceptais après une légère hésitation.
— On m’a dit que Jean t’avait pris sous son aile, dit-elle tout en me tendant un briquet.
— Oui, on va dire ça. Et merci pour la clope.
— Et qu’est-ce que tu fous avec des lunettes de soleil au mois de mars ?
— C’est une longue histoire. Et je préfère ne pas en parler.
J’allumais la cigarette, avant de la porter doucement à mes lèvres. Je n’avais jamais fumé, avant cela. Après avoir rendu le briquet à sa propriétaire, j’entamais une première bouffée. Mon visage se figea une fraction de seconde et ainsi, je toussais fortement. Quant à elle, elle se mit à rire avant d’allumer sa cigarette à son tour.
— Moi c’est Asa, ça fait toujours plaisir de rencontrer des personnes sympas.
— Je ne suis pas vraiment là pour sympathiser... répondis-je, d’un ton légèrement froid.
— Allez, on peut bien souffler deux minutes, non ?
— Je m’appelle Bastien.
Et puis ce fut le silence. Je continuais de fumer, sans dire un mot, en lâchant parfois quelques toussotements. Deux hommes passèrent soudainement dans la rue, avec un pas non assuré. Ils marchaient tous deux lentement, regardant le sol. En observant bien, ils se dirigeaient tous deux droit devant, pour une quelconque direction. Mais en relevant légèrement la tête, l’un d’eux m’aperçut. Son visage changea radicalement d’expression, avant que celui-ci se mît à marcher un peu plus rapidement. Le deuxième ne tarda pas à le rattraper. Je remuais légèrement ma tête pour dégager une mèche de cheveux qui me barrait la vue.
— Tu les connais ? demandais-je.
— Ah, on peut se tutoyer maintenant ? C’est cool ça ! s’exclama-t-elle.
— Non, mais...
En arrivant à notre hauteur, le premier commença à lever son bras droit, avant de l’abattre juste devant moi. J’eus le réflexe de me décaler juste avant, pour éviter le coup. L’autre l’accompagnant ne tarda point à faire de même, toujours sur moi. Et ainsi, je me retrouvais dos contre la façade du bâtiment, ne pouvant plus reculer. Ni une ni deux, je n’hésitai pas à écraser la cigarette sur le visage de l’opposant, qui poussa un énorme cri de couleur. Mais tout ceci ne fait qu’accentuer sa haine, il redoubla ainsi d’effort pour essayer de m’atteindre. Juste avant que le coup parvienne, Asa agrippa son poignet, avant de lui enfoncer violemment son poing droit dans le ventre. L’homme tomba sur le sol, les bras croisés au niveau du ventre. Prévoyante, elle y ajouta un coup de pied, toujours au même endroit. Je me décalais, pour m’éloigner le plus possible de l’agresseur, mais le second en profita pour m’asséner un coup au niveau du dos. Rapidement, je chutais pour me retrouver complètement à terre, après avoir lâché un juron.
— C’est moi ou il y a du grabuge dehors ?
— Non, restez concentrés, répondit Jean. Nous n’avons pas que ça à faire. Nous avons trouvé un lieu, il nous faut maintenant une tête.
— J’ai aussi entendu un cri, enfin, il me semble... renchéri une femme.
— Bon, écoutez. Si aucun de vous ne se sent concerné, vous pouvez tous partir. Et maintenant, si vous le voulez.
Et ainsi, un lourd silence se fit dans la salle. Et Jean reprit la parole.
— Bastien... Dateuil... souffla le deuxième, encore debout.
Le vent souffla, légèrement. Il s’était arrêté, pour regarder le ciel. Soudain, il prit sa tête entre ses mains, un cri inhumain sortit du fond de son être. Mon crâne commença à reprendre place, me signalant que le mode couleur de mes lunettes n’était plus apte à être utilisé. Je basculais donc en noir et blanc, avant de me relever lentement.
Il regardait maintenant le sol, les bras ballants. Asa s’approcha de lui, sur ses gardes. Il releva soudainement la tête, avant de foncer vers moi. Il trébucha côté ventral, suite à balayette bien placée.
— Nous devons éliminer... la cible... Bastien Dateuil...
— Ouais, ouais, parle toujours, fit-elle en prenant place sur son dos, son genou placé au niveau des omoplates.
Elle glissa un bras sous son tee-shirt, afin d’en sortir un pistolet, avant d’orienter son canon sur le crâne de l’homme. Mais finalement, elle retourna l’arme pour lui asséner un violent atémi. Elle se releva enfin, avant de secouer légèrement ses cheveux avec ses mains. J’étais resté à plat ventre, tout le long de la scène, à regarder le massacre. Cette fille était vraiment dangereuse. Mais douée d’un grand charme. Elle tendit sa main, pour m’aider à me relever. Je l’attrapais avec entrain, avant de relever la tête. Mon regard fixa pendant quelques secondes sa poitrine, ce qu’elle ne manqua de remarquer. Je déglutis.
— Et bien, ça ne va pas ? demanda-t-elle avec un petit rire.
— Euh, non, rien, rétorquais-je tout en rougissant. Je me disais juste que même en noir et blanc... tu es assez mignonne.
— En noir et blanc ? En voilà une drôle de technique pour faire des avances !
— Euh, pardon ? C’est juste que... mais...
Elle se remit à rire, d’une manière un peu plus décontractée. Jean et le reste du groupe arrivèrent au moment même où je me relevais. Un cri de victoire s’élevait parmi la foule.
— Ah, je le savais ! J’avais bien entendu !
— Que s’est-il passé ? demanda Jean.
— Euh, rien du tout, vraiment rien, répondis-je.
Ne me croyant pas, il s’approcha des deux hommes, qui n’étaient plus vraiment en état de bouger. Il me fit signe de le rejoindre. Agrippant les cheveux d’un des agresseurs, il me posa cette question :
— Vraiment rien ?
— Je pourrais vous raconter plus tard, si vous voulez. Et cette date ?
— Dans deux jours, rendez-vous à la chaine d’usinage de la Marters Industries. Histoire de fouiller un peu.
Du haut de ce même immeuble, un homme en jogging, sac à dos posé au sol, observait la scène grâce à des jumelles. Non content d’être si bien informé, il rangea sa miniradio dans son sac. La Marters l’avait envoyé sur le terrain, pour essayer d’en apprendre le maximum sur cette histoire de rébellion. Jérémy était un habitué des rues, il sautait d’immeuble en immeuble, pendant le plus clair de son temps. On l’eu engagé pour ces compétences-ci, qui furent plus que pratique.
Pensant que sa mission étant nettement accomplie, il rattacha la bandoulière de son sac, avant de rejoindre l’immeuble voisin, par un long saut. Il se rattrapa de justesse avant de recommencer, pour ainsi rejoindre son lieu de travail.
_________________
AHHHHHH ! J'ai faillit oublié !
Merci à Sipro et Snake-Suicide pour les personnages, qui sont respectivement, dans l'ordre, Asa et Jérémy (ololo le deuxième s'appelle Jérémy, onche. ). Et non, pas de threesome, désolé. Dommage, hein ? Rangez votre Z, maintenant.
13/06/11 à 01:29:24
Attention à ne pas mélanger passé et présent dans ta narration.
Quelques phrases un peu ... ésotériques (manque des mots je crois ... ) . Ou alors c'est la fatigue qui me gagne.
Et confusion entre moëlle osseuse et möelle épinière. Dommage que ce soit l'infirmier de Nf qui pointe ça, ça fait tâche ...
Rassure toi, ce sont de menus détails. L'intrigue est bien foutu, sans incohérences. Les peronnages sont attachants, l'ambiance générale colle bien?
Bref, envoye la suite , et fissa .
12/06/11 à 20:23:33
Elle est où la sweet ?
BOUGE TON DEEEEEEEEERCH'
01/06/11 à 10:48:38
Très bon chapitre, comme toujours, ni trop long, ni trop court, il donne envie de le lire.
C'est bien écris, peut être quelques fautes m'enfin rien de bien grave.
Continue
Vous devez être connecté pour poster un commentaire