Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 35
Publié le 20/02/12 à 21:25:21 par Spyko
Je demeurai figé, incapable de bouger devant ce que je voyais. La raison des regards méfiants de David à chacune de mes crises s'expliquait également ; il savait d'où elles provenaient. Et voici où nous en étions. Deux futurs nécromorphs, en train d'affronter tous les autres. Inévitablement, l'entre d'entre nous finirait par tuer l'autre. Par devoir ou par folie, selon le meurtrier. Et cette pensée me démolissait encore davantage. La porte s'ouvrit.
« Matt, qu'est-ce que tu fous, t'en met du temps pour trouv... »
Il s'immobilisa net en me voyant debout devant la cabine. Sa bouche s'ouvrait et se refermait sans qu'il ne dise quoi que ce soit. Nous étions tous deux dans la même situation. Choqués.
« Toi aussi, pas vrai? »
« Oui... répondis-je faiblement. »
« Je me disais aussi... »
Nous restâmes de longues minutes face à face, sans pour autant nous regarder directement. La situation devenait de plus en plus tordue. Un brouillard jaunâtre recouvrit entièrement mon champ de vision, puis les détails apparurent. Un nécromorph se tenait en face de moi, les lames levées. Je saisis instantanément mon arme, paré à faire feu. Mais pourtant... Quelque chose me retint, et je vacillai, avant de tout revoir comme avant.
Je m'aperçus que mon pistolet était dirigé vers mon coéquipier. Et que lui aussi avait fait le même mouvement, et probablement vu la même chose. Nous avions le souffle court et, lentement, nous rangeâmes nos armes dans leurs étuis. Je m'avançai vers lui, prudemment.
« Tu as vu la même chose que moi? risquais-je. »
« J'imagine... Bon, Matt, ce qu'il se passe est en train de tout faire dégénérer. »
« Je suis d'accord. On aurait mieux fait de ne pas savoir l'un pour l'autre. »
« On oublie ce problème pour le moment? On en a un plus gros sur les bras. »
« Ok... Partenaire. »
C'était bien évidemment plus facile à dire qu'à faire, mais il fallait réussir. Silencieusement, nous nous mîmes en route à travers une multitude de couloirs tous plus sanglants les uns que les autres. Après plusieurs minutes de marche, nous arrivâmes à une petite passerelle qui nous permettrait de passer dans la bâtiment d'à côté. Il nous fallait juste monter d'un niveau pour l'utiliser.
Les marches étaient fissurées, et un petit éboulement avait bouché l'entrée du premier étage. Nous dûmes donc aller au supérieur afin de pouvoir emprunter ce fameux pont. Hélas, arrivé en haut, un nouveau problème se posait ; il n'y avait qu'un mur au-dessus de notre objectif, et pas de porte. C'était logique, évidemment, personne n'ayant l'idée de mettre une porte donnant sur du vide, mais tout de même gênant. Nous n'avions pas trente-six solutions.
« David? T'avais pas des explosifs? »
« Mmmh? Euh... Si je crois. »
« Ca suffirait à éclater ce mur? »
« Si je les mets tous... Bah, on va voir ça de suite. »
Il s'approcha de l'obstacle, puis sortit plusieurs tubes métalliques de sa veste. Il les vida dans ses mains et colla toutes les capsules qu'ils contenaient sur le mur. Je le vis tapoter chacune d'entre elles, qui s'allumèrent alors d'une lumière verte, et il revint vers moi, une petite télécommande à la main.
« On ferais peut-être mieux de s'éloigner... »
Nous allâmes donc au bout du couloir, avant de nous accroupir. Mon coéquipier pressa le petit commutateur, et les capsules virèrent au rouge. Puis tout explosa.
Le mur vola en éclats, ceux tout autour furent largement fissurés et carbonisés. La déflagration nous projeta en arrière dans une odeur de brulé qui agressait les narines. Un affreux sifflement me vrilla les tympans le temps que je parvienne à me relever, non sans difficultés. Tout le sol devant nous était noirci, et mes vêtements étaient roussis. Dave se releva lentement.
« J'en ai peut-être mis un peu trop... »
« J'te le fais pas dire... »
Au moins, le résultat était là. Le plafond avait souffert et menaçait de s'effondrer, mais l'obstacle n'existait plus. Des grognements retentirent des étages en-dessous.
« J'ai pas l'impression qu'on ai été très discrets par contre... »
L'instant d'après, nous nous élancions vers la brèche, le bruit de nos pas se répercutant sur l'acier recouvert de suie. J'arrivai le premier à destination, mais je ne vis malheureusement pas le morceau de métal déchiqueté qui trainait, ce qui eut pour effet de me faire un vol plané inattendu. Je m'écrasai lourdement sur la passerelle, à l'étage en dessous, aussitôt rejoint par David, qui tentait visiblement de cacher son fou rire. Je me relevai, et nous nous engouffrâmes par la porte.
Une autre console holographique était là, suspendue au-dessus de plusieurs gantelets. Mon partenaire s'en saisit et le passa à sa main, très curieux.
« Je me demande à quoi ça sert ce truc... Ouah! »
D'un petit cercle de verre au centre de la paume, un mini-hologramme, représentant la même carte que celui à coté de nous, s'afficha.
« Pratique... »
« On traverse ce bâtiment, et c'est dans celui d'à côté. Ca devrait aller vite. »
Nous nous mîmes immédiatement en route, encouragés par les grognements venant de l'entrepôt d'où nous venions. Après une course interminable, nous arrivâmes en vue de la prochaine passerelle. Et du prochain ennui.
Un nécromorph se détacha du plafond en poussant un cri strident. Si j'avais du le comparer à quelque chose, j'aurais choisis une araignée. La créature se déplaçait d'un manière étrange, le ventre de l'humain qu'elle avait été dirigé vers le haut. En plus de ses bras et jambes qui paraissaient désarticulés, on aurait dit que quatre côtes avaient transpercé la chair pour fournir quatre point d'appuis supplémentaires. Cela dit, ces membre en plus semblaient articulés et acérés. La tête s'était fendue sur le dessus du crâne, transformant les éclats d'os en dangereuses mandibules. Enfin, de longs filaments de chair pendaient du dos de l'humain, autrement dit, du ventre du monstre.
Il se dressait entre nous et notre destination, et, dans notre dos, les grognements progressaient toujours. Avec une vélocité étonnante, il se jeta sur nous, mandibules à l'avant. Les filaments nous claquèrent au visage alors que nous nous baissions pour esquiver l'assaut. Après son attaque infructueuse, l'araignée sauta au plafond et ses pattes pivotèrent sur le corps pour que les tentacules pendent librement.
Ceux-ci se retrouvèrent soudainement animés d'une vie propre et enlacèrent David, avant de le soulever du sol. Au centre de cet amoncellement de chair, une petite cavité s'ouvrit et forma une sorte de bec, assez similaire à ceux que l'on trouvait sur les pieuvres. Mon coéquipier l'aperçut et s'agita de plus belle, tendit que sa tête se rapprochait dangereusement de l'ouverture. Je me mis à vider mon chargeur à la base des filaments, qui claquèrent en se brisant. Dave tomba à terre, et je le saisis pour le relever. Quelques secondes après, les appendices avaient repoussés et recommençaient à se tendre vers nous.
Au même moment, à l'autre bout du couloir, un des nécromorph cuirassés et plusieurs autres créatures de base apparurent en hurlant. Sans réfléchir un instant de plus, nous fîmes volte-face pour nous engager sur la passerelle dans une folle course contre la mort. Pendant son sprint, David jetait de fréquent regards à la carte qui apparaissait sur son gant.
« Attends, tourne à gauche là, à gauche! »
Nous bifurquâmes pour entrer dans une cage d'escalier. Je sautai les dernières marches d'un bond, avant de me réceptionner et de franchir une nouvelle porte. Un long couloir s'étendait devant nous, et l'on distinguait une porte blindée tout au fond.
« C'est là-bas. Merde, cours! »
Les marches derrières nous cédèrent sous le poids du gros nécromorph, qui s'était élancé du palier supérieur. En quelques coups surpuissants, il avait suffisamment agrandi la porte pour lui permettre un passage. Mais nous étions déjà à mi-chemin. J'abandonnai quelques grenades au milieu du couloir, dans une ultime manoeuvre pour ralentir sa progression. La détonation fut suivi d'un bref cri de douleur, mais les grondements de ses pas reprirent dans la seconde qui suivit.
Dave arriva le premier, et martela l'interrupteur qui lui demandait un mot de passe.
« Merde, merde.... »
« Essaie des codes au hasard, n'importe quoi! »
Je lui empruntai son arbalète pendant qu'il tapait des chiffres sur la commande. Le premier carreau se planta dans le crâne de la créature, qui s'écrasa en avant en gémissant.
« Putain, j'avais vu un code quelque part, mais il a changé... Merde! »
« C'est devenu la propriété des unitologues, essaie une date qui leur correspondrait, ce que tu veux! »
Déjà, le nécromorph se relevait en grognant, me fixant d'un regard qui indiquait sans détour toute la haine qu'il avait envers nous. Il envoya sans précédent une cosse acide contre le mur juste à coté.
« Putain, c'est pas ça... Peut-être ça... »
« Grouille! »
« Je crois que... Oui! »
Un déclic caractéristique, et les verrous s'ouvrirent. La créature s'élança à toute allure pendant que nous nous engouffrions dans le tunnel. La porte blindée se verrouilla dès qu'elle fut fermée, et un impact, suivit d'un craquement sinistre et d'un gémissement de douleur, retentirent. Je tombai à genoux, le coeur battant la chamade, le souffle court.
« Co... Comment t'as trouvé? »
« J'ai tout essayé, et j'ai testé l'année des évènements de l'Ishimura... »
« La découverte du monolithe copié... »
« Ouais, cet article unitologue censuré par le gouvernement... Je m'en suis souvenu... »
« Franchement... Chapeau mec. C'était juste. »
« Et c'était un gros coup de bol. »
J'acquiesçai. Il s'en était fallu de peu. De très peu. Le monstre continuait de marteler la porte, qui tremblait sous les chocs. Et, alors que nous nous croyons en sécurité, des aboiements se répercutèrent le long de la paroi du tunnel.
C'était peut-être la dernière ligne droite, mais ce ne serait pas la plus simple...
« Matt, qu'est-ce que tu fous, t'en met du temps pour trouv... »
Il s'immobilisa net en me voyant debout devant la cabine. Sa bouche s'ouvrait et se refermait sans qu'il ne dise quoi que ce soit. Nous étions tous deux dans la même situation. Choqués.
« Toi aussi, pas vrai? »
« Oui... répondis-je faiblement. »
« Je me disais aussi... »
Nous restâmes de longues minutes face à face, sans pour autant nous regarder directement. La situation devenait de plus en plus tordue. Un brouillard jaunâtre recouvrit entièrement mon champ de vision, puis les détails apparurent. Un nécromorph se tenait en face de moi, les lames levées. Je saisis instantanément mon arme, paré à faire feu. Mais pourtant... Quelque chose me retint, et je vacillai, avant de tout revoir comme avant.
Je m'aperçus que mon pistolet était dirigé vers mon coéquipier. Et que lui aussi avait fait le même mouvement, et probablement vu la même chose. Nous avions le souffle court et, lentement, nous rangeâmes nos armes dans leurs étuis. Je m'avançai vers lui, prudemment.
« Tu as vu la même chose que moi? risquais-je. »
« J'imagine... Bon, Matt, ce qu'il se passe est en train de tout faire dégénérer. »
« Je suis d'accord. On aurait mieux fait de ne pas savoir l'un pour l'autre. »
« On oublie ce problème pour le moment? On en a un plus gros sur les bras. »
« Ok... Partenaire. »
C'était bien évidemment plus facile à dire qu'à faire, mais il fallait réussir. Silencieusement, nous nous mîmes en route à travers une multitude de couloirs tous plus sanglants les uns que les autres. Après plusieurs minutes de marche, nous arrivâmes à une petite passerelle qui nous permettrait de passer dans la bâtiment d'à côté. Il nous fallait juste monter d'un niveau pour l'utiliser.
Les marches étaient fissurées, et un petit éboulement avait bouché l'entrée du premier étage. Nous dûmes donc aller au supérieur afin de pouvoir emprunter ce fameux pont. Hélas, arrivé en haut, un nouveau problème se posait ; il n'y avait qu'un mur au-dessus de notre objectif, et pas de porte. C'était logique, évidemment, personne n'ayant l'idée de mettre une porte donnant sur du vide, mais tout de même gênant. Nous n'avions pas trente-six solutions.
« David? T'avais pas des explosifs? »
« Mmmh? Euh... Si je crois. »
« Ca suffirait à éclater ce mur? »
« Si je les mets tous... Bah, on va voir ça de suite. »
Il s'approcha de l'obstacle, puis sortit plusieurs tubes métalliques de sa veste. Il les vida dans ses mains et colla toutes les capsules qu'ils contenaient sur le mur. Je le vis tapoter chacune d'entre elles, qui s'allumèrent alors d'une lumière verte, et il revint vers moi, une petite télécommande à la main.
« On ferais peut-être mieux de s'éloigner... »
Nous allâmes donc au bout du couloir, avant de nous accroupir. Mon coéquipier pressa le petit commutateur, et les capsules virèrent au rouge. Puis tout explosa.
Le mur vola en éclats, ceux tout autour furent largement fissurés et carbonisés. La déflagration nous projeta en arrière dans une odeur de brulé qui agressait les narines. Un affreux sifflement me vrilla les tympans le temps que je parvienne à me relever, non sans difficultés. Tout le sol devant nous était noirci, et mes vêtements étaient roussis. Dave se releva lentement.
« J'en ai peut-être mis un peu trop... »
« J'te le fais pas dire... »
Au moins, le résultat était là. Le plafond avait souffert et menaçait de s'effondrer, mais l'obstacle n'existait plus. Des grognements retentirent des étages en-dessous.
« J'ai pas l'impression qu'on ai été très discrets par contre... »
L'instant d'après, nous nous élancions vers la brèche, le bruit de nos pas se répercutant sur l'acier recouvert de suie. J'arrivai le premier à destination, mais je ne vis malheureusement pas le morceau de métal déchiqueté qui trainait, ce qui eut pour effet de me faire un vol plané inattendu. Je m'écrasai lourdement sur la passerelle, à l'étage en dessous, aussitôt rejoint par David, qui tentait visiblement de cacher son fou rire. Je me relevai, et nous nous engouffrâmes par la porte.
Une autre console holographique était là, suspendue au-dessus de plusieurs gantelets. Mon partenaire s'en saisit et le passa à sa main, très curieux.
« Je me demande à quoi ça sert ce truc... Ouah! »
D'un petit cercle de verre au centre de la paume, un mini-hologramme, représentant la même carte que celui à coté de nous, s'afficha.
« Pratique... »
« On traverse ce bâtiment, et c'est dans celui d'à côté. Ca devrait aller vite. »
Nous nous mîmes immédiatement en route, encouragés par les grognements venant de l'entrepôt d'où nous venions. Après une course interminable, nous arrivâmes en vue de la prochaine passerelle. Et du prochain ennui.
Un nécromorph se détacha du plafond en poussant un cri strident. Si j'avais du le comparer à quelque chose, j'aurais choisis une araignée. La créature se déplaçait d'un manière étrange, le ventre de l'humain qu'elle avait été dirigé vers le haut. En plus de ses bras et jambes qui paraissaient désarticulés, on aurait dit que quatre côtes avaient transpercé la chair pour fournir quatre point d'appuis supplémentaires. Cela dit, ces membre en plus semblaient articulés et acérés. La tête s'était fendue sur le dessus du crâne, transformant les éclats d'os en dangereuses mandibules. Enfin, de longs filaments de chair pendaient du dos de l'humain, autrement dit, du ventre du monstre.
Il se dressait entre nous et notre destination, et, dans notre dos, les grognements progressaient toujours. Avec une vélocité étonnante, il se jeta sur nous, mandibules à l'avant. Les filaments nous claquèrent au visage alors que nous nous baissions pour esquiver l'assaut. Après son attaque infructueuse, l'araignée sauta au plafond et ses pattes pivotèrent sur le corps pour que les tentacules pendent librement.
Ceux-ci se retrouvèrent soudainement animés d'une vie propre et enlacèrent David, avant de le soulever du sol. Au centre de cet amoncellement de chair, une petite cavité s'ouvrit et forma une sorte de bec, assez similaire à ceux que l'on trouvait sur les pieuvres. Mon coéquipier l'aperçut et s'agita de plus belle, tendit que sa tête se rapprochait dangereusement de l'ouverture. Je me mis à vider mon chargeur à la base des filaments, qui claquèrent en se brisant. Dave tomba à terre, et je le saisis pour le relever. Quelques secondes après, les appendices avaient repoussés et recommençaient à se tendre vers nous.
Au même moment, à l'autre bout du couloir, un des nécromorph cuirassés et plusieurs autres créatures de base apparurent en hurlant. Sans réfléchir un instant de plus, nous fîmes volte-face pour nous engager sur la passerelle dans une folle course contre la mort. Pendant son sprint, David jetait de fréquent regards à la carte qui apparaissait sur son gant.
« Attends, tourne à gauche là, à gauche! »
Nous bifurquâmes pour entrer dans une cage d'escalier. Je sautai les dernières marches d'un bond, avant de me réceptionner et de franchir une nouvelle porte. Un long couloir s'étendait devant nous, et l'on distinguait une porte blindée tout au fond.
« C'est là-bas. Merde, cours! »
Les marches derrières nous cédèrent sous le poids du gros nécromorph, qui s'était élancé du palier supérieur. En quelques coups surpuissants, il avait suffisamment agrandi la porte pour lui permettre un passage. Mais nous étions déjà à mi-chemin. J'abandonnai quelques grenades au milieu du couloir, dans une ultime manoeuvre pour ralentir sa progression. La détonation fut suivi d'un bref cri de douleur, mais les grondements de ses pas reprirent dans la seconde qui suivit.
Dave arriva le premier, et martela l'interrupteur qui lui demandait un mot de passe.
« Merde, merde.... »
« Essaie des codes au hasard, n'importe quoi! »
Je lui empruntai son arbalète pendant qu'il tapait des chiffres sur la commande. Le premier carreau se planta dans le crâne de la créature, qui s'écrasa en avant en gémissant.
« Putain, j'avais vu un code quelque part, mais il a changé... Merde! »
« C'est devenu la propriété des unitologues, essaie une date qui leur correspondrait, ce que tu veux! »
Déjà, le nécromorph se relevait en grognant, me fixant d'un regard qui indiquait sans détour toute la haine qu'il avait envers nous. Il envoya sans précédent une cosse acide contre le mur juste à coté.
« Putain, c'est pas ça... Peut-être ça... »
« Grouille! »
« Je crois que... Oui! »
Un déclic caractéristique, et les verrous s'ouvrirent. La créature s'élança à toute allure pendant que nous nous engouffrions dans le tunnel. La porte blindée se verrouilla dès qu'elle fut fermée, et un impact, suivit d'un craquement sinistre et d'un gémissement de douleur, retentirent. Je tombai à genoux, le coeur battant la chamade, le souffle court.
« Co... Comment t'as trouvé? »
« J'ai tout essayé, et j'ai testé l'année des évènements de l'Ishimura... »
« La découverte du monolithe copié... »
« Ouais, cet article unitologue censuré par le gouvernement... Je m'en suis souvenu... »
« Franchement... Chapeau mec. C'était juste. »
« Et c'était un gros coup de bol. »
J'acquiesçai. Il s'en était fallu de peu. De très peu. Le monstre continuait de marteler la porte, qui tremblait sous les chocs. Et, alors que nous nous croyons en sécurité, des aboiements se répercutèrent le long de la paroi du tunnel.
C'était peut-être la dernière ligne droite, mais ce ne serait pas la plus simple...
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