Dead Space: L'artefact d'origine
Par : Spyko
Genre : Action , Science-Fiction
Status : C'est compliqué
Note :
Chapitre 26
Publié le 15/02/12 à 19:46:28 par Spyko
Nous poussâmes un profond soupir de soulagement. Nathalie vint nous rejoindre après avoir activé le pilote automatique. Elle était plus pâle qu'à l'ordinaire.
« C'était... quoi cette chose? »
« Une vieille connaissance..., répondis-je sombrement. »
« On l'a découvert au début de notre voyage, dans notre ancienne base, et depuis, on dirait qu'elle nous poursuit. »
« C'est pas qu'on dirait qu'elle nous poursuit, c'est qu'elle nous poursuit. C'est après moi que ces saloperies en ont de toute manière. »
« Arrêtes de dire ça Matt, c'est surement des hasards. »
« Des hasards!? Un hasard que ces trucs sachent systématiquement où on est? Un hasard que ma maison ai plus morflé que les autres? Que des hommes aient tués ma fille? Que la ville ai été bombardée? Ils m'en veulent parce que je sais tout ce qu'il se passe, donc non, ce ne sont pas des hasards! »
« Matt... »
Sans trop savoir pourquoi j'avais dit ça, je me pris la tête dans les mains, la bouche ouverte dans un hurlement silencieux. Tellement de choses se bousculaient dans mon esprit, tellement d'émotions différentes. Mais ces deux personnes n'y étaient pour rien. Ca ne servait à rien de m'en prendre à eux. Ils se regardaient, bouche bée, et je me détournai, les yeux fixés sur l'extérieur.
Les yeux fixés sur plusieurs points noirs dans l'étendue nuageuse.
Des points noirs qui s'approchaient. Vite. Trop vite pour être naturels.
Ils suivirent mon regard en me voyant froncer les sourcils. Dave eut un mouvement de recul, malgré les portes qui étaient bien fermées.
« Putain, c'est quoi ces trucs encore... »
« Ils nous lâcheront jamais... »
Les créatures se rapprochaient. Quand elles furent à une distance suffisante pour être identifiées, nous vîmes qu'elles ressemblaient à de grotesques oiseaux de proie, avec une gueule béante et étrangement longue. Celle du nécromorph de tête luisait faiblement d'une lueur jaunâtre, une lueur qui réveillait un souvenir de mon périple. Nathalie retourna à toute allure dans le cockpit et désactiva le pilote automatique. Elle consultait plusieurs capteurs qui indiquaient surement la vitesse, l'altitude et autres paramètres.
« C'est impossible... Ils peuvent pas voler assez vite pour nous rattraper, aucune créature vivante ne le pourrait... »
« Bah faut croire que si. Dave, je crois pas que ton fusil te sera d'une grande utilité à cette distance. »
« Je crois aussi... Eh bah, tu t'es calmé vachement vite dis-moi. »
« Je peux toujours te jeter dans le vide si tu préfère me voir sur les nerfs... »
« Je crois que je m'en passerais. »
« Tant mieux. Prépare-toi. »
« Les garçons, j'espère que vous êtes ok, il sont à moins de 200 mètres maintenant. Je crois que le pilote automatique avait déclenché une vitesse inférieure à celle que j'espérais. »
« Compris. »
Les rapaces changèrent de formation. Il prirent de l'altitude et finirent par se glisser au-dessus de nous, si bien qu'il nous était impossible de les voir. On entendait plus que le bruit des moteurs. Je mis un chargeur dans mon fusil d'assaut. Le calme avant la tempête.
Un cri strident retentit, et ils fondirent sur nous. L'un d'eux s'écrasa brutalement sur le toit, ce qui enfonça la tôle et déséquilibra le vaisseau. Les autres encerclèrent notre navette, et deux d'entre eux s'accrochèrent aux ailes à l'aide de serres luisantes. Nous fûmes ballotés en tout sens lorsqu'ils entrèrent tous en contact avec nous au même moment. Un tonneau nous envoya nous écraser tour à tour sur le plafond puis le plancher. David eu la bonne idée de s'attacher au siège, et je m'apprêtai à faire de même.
Alors que je marchai, un autre de ces oiseaux se mis au niveau des portes. Sa gueule luit d'une lueur plus intense qu'auparavant lorsqu'il l'ouvrit. Puis, un abondant liquide jaune aspergea le métal, qui se mit à produire un sifflement et une odeur atroce. Les charnières métalliques qui la retenaient fondirent lentement, et la coque se perça peu à peu, faisant entrer un gigantesque courant d'air dans l'habitacle.
« Matt, attaches-toi, vite! »
Je me précipitai sur le siège et bouclai ma ceinture à la seconde où les gonds abandonnaient leur fardeau. La porte craqua, puis s'arracha avant d'amorcer sa descente, percutant l'un des volatiles au passage. L'appel d'air fut tellement brutal que je crus un instant que les banquettes allaient simplement s'extirper du plancher et nous précipiter à l'extérieur.
Les deux nécromorphs accrochés aux ailes ouvrirent leur gueules à leur tour, prêt à cracher l'acide sur le métal, ce qui nous mènerait à coup sur à notre perte. Sans hésiter un instant, je me mis en joue et tirai une salve en direction des deux créatures. Le recul me surpris tellement que la majeure partie de la rafale s'écrasa sur l'aile et le plafond. Je me repris légèrement, raffermis ma prise et en tirait une seconde.
L'une des bêtes lâcha prise, touchée à mort. Le jet d'acide, au lieu d'être projeté sur sa cible d'origine, toucha principalement son coéquipier, qui fondit sur place avec des hurlements déchirants. Un véritable flot de chair se consuma dans les airs, et ce spectacle me retourna l'estomac.
Nathalie amorça un looping, et une giclée de sang recouvrit la vitre à l'avant du vaisseau lorsqu'elle percuta un des oiseaux. Les trois volatiles restant tentèrent une nouvelle stratégie. Le premier se campa sur ses griffes et entreprit de défoncer consciencieusement le vitrage du cockpit à l'aide de son crâne. Le second disparut de notre champ de vision, et le troisième décida de nous rendre une petite visite. Il s'agrippa de chaque coté de l'ouverture et passa la tête à l'intérieur du vaisseau. Le tube qui projetait l'acide se rétracta et forma un bec aux dents pointues.
Il claqua les machoires à plusieurs reprises à quelques centimètres de nous, puis tenta de se glisser complètement à l'intérieur pour être sur de nous avoir. Dave décrocha son fusil à pompe, puis tira une fois, deux fois, trois fois. Elle mourut dans un couinement pathétique, et le corps glissa à l'extérieur.
A l'avant, Nathalie essayait de piloter à travers le sang qui recouvrait la vitre. Le blindage de cette dernière s'était montrée plus résistant que le crâne de son agresseur, qui n'avait pas supporté les chocs répétés et avait recouvert le glace de restes de cervelle et d'os. Au loin, un dernier cri strident retentit, preuve que le dernier rescapé de l'escadron avait abandonné la partie.
Chacun de nous poussa un profond soupir de soulagement.
« Bon... Bonne nouvelle, après tout ça, on a fait quasiment toute la route. On sera à destination d'ici un quart d'heure. »
« Parfait. Juste le temps de se remettre les idées en place et de se préparer. »
La dernière portion du voyage se déroula tranquillement. Nous arrivâmes peu à peu en vue de notre destination, et Nathalie commença à perdre de l'altitude. Enfin.
« Navette TX-37, vous survolez un espace aérien protégé, fit une voix grésillante par l'interphone. Veuillez quitter la zone immédiatement. »
« C'est quoi ce bordel... »
« Navette TX-37, quittez votre trajectoire sur le champ. Aucun véhicule n'est autorisé à s'approcher de la base, par ordre du haut commandement. »
« Mais qu'est-ce que vous racontez, vous savez pas ce qu'il se passe ou quoi? répondit la jeune femme d'une petite voix. »
« Quittez la zone, ne nous obligez pas à tirer. »
« Attendez, je dois parler à un commandant, nous sommes venus de... »
« Le commandant n'est pas... disponible. Ceci est notre dernier avertissement. »
Nous nous regardâmes tous. Pourquoi ne voulaient-ils pas nous laisser atterrir? Ils ne pouvaient pas ne pas être au courant de la situation, pas alors que ces créatures se déplaçaient partout! Dave pris la parole le premier.
« Attendez... Vous croyez que... Que les unitologues ont pris le contrôle de la base? »
« Impossible, ils ne peuvent pas... »
Un bruit me stoppa net. Une série de petits « bip » se succédaient les uns aux autres. Nathalie jeta un regard affolé à tout les systèmes, et s'arrêta sur l'un d'eux. Plusieurs petits triangles rouges s'approchaient du point blanc qui représentait le vaisseau. Elle devint transparente. Il n'y avait pas besoin d'explication. Nous nous précipitâmes sur les banquettes, bouclâmes les ceintures, mîmes les casques.
Puis se fut l'impact.
Le premier missile percuta l'arrière de plein fouet, et la moitié des réacteurs furent hors service en l'espace d'une seconde. Le second explosa sur l'aile gauche, et la déflagration recouvrit la porte encore intacte. Les stabilisateurs de secours se mirent en marche immédiatement, nous évitant de partir dans une vrille meurtière.
Les deux derniers explosèrent au niveau du cockpit. Un tiers de la navette vola en éclat, et je crus que j'allais être brulé sur place.
Les derniers moteurs ralentirent, crachotèrent, puis s'arrêtèrent. Tout se figea autour de nous, tandis que nous perdions lentement de l'altitude, puis de plus en plus vite. Les deux autres avaient les mains crispées sur les poignées des sièges. Dave fermait les yeux. Nat' gardait les siens fixés sur ses genoux. Le sol se rapprochait, de plus en plus, dans un sifflement atroce.
Un choc brutal, et le noir total.
« C'était... quoi cette chose? »
« Une vieille connaissance..., répondis-je sombrement. »
« On l'a découvert au début de notre voyage, dans notre ancienne base, et depuis, on dirait qu'elle nous poursuit. »
« C'est pas qu'on dirait qu'elle nous poursuit, c'est qu'elle nous poursuit. C'est après moi que ces saloperies en ont de toute manière. »
« Arrêtes de dire ça Matt, c'est surement des hasards. »
« Des hasards!? Un hasard que ces trucs sachent systématiquement où on est? Un hasard que ma maison ai plus morflé que les autres? Que des hommes aient tués ma fille? Que la ville ai été bombardée? Ils m'en veulent parce que je sais tout ce qu'il se passe, donc non, ce ne sont pas des hasards! »
« Matt... »
Sans trop savoir pourquoi j'avais dit ça, je me pris la tête dans les mains, la bouche ouverte dans un hurlement silencieux. Tellement de choses se bousculaient dans mon esprit, tellement d'émotions différentes. Mais ces deux personnes n'y étaient pour rien. Ca ne servait à rien de m'en prendre à eux. Ils se regardaient, bouche bée, et je me détournai, les yeux fixés sur l'extérieur.
Les yeux fixés sur plusieurs points noirs dans l'étendue nuageuse.
Des points noirs qui s'approchaient. Vite. Trop vite pour être naturels.
Ils suivirent mon regard en me voyant froncer les sourcils. Dave eut un mouvement de recul, malgré les portes qui étaient bien fermées.
« Putain, c'est quoi ces trucs encore... »
« Ils nous lâcheront jamais... »
Les créatures se rapprochaient. Quand elles furent à une distance suffisante pour être identifiées, nous vîmes qu'elles ressemblaient à de grotesques oiseaux de proie, avec une gueule béante et étrangement longue. Celle du nécromorph de tête luisait faiblement d'une lueur jaunâtre, une lueur qui réveillait un souvenir de mon périple. Nathalie retourna à toute allure dans le cockpit et désactiva le pilote automatique. Elle consultait plusieurs capteurs qui indiquaient surement la vitesse, l'altitude et autres paramètres.
« C'est impossible... Ils peuvent pas voler assez vite pour nous rattraper, aucune créature vivante ne le pourrait... »
« Bah faut croire que si. Dave, je crois pas que ton fusil te sera d'une grande utilité à cette distance. »
« Je crois aussi... Eh bah, tu t'es calmé vachement vite dis-moi. »
« Je peux toujours te jeter dans le vide si tu préfère me voir sur les nerfs... »
« Je crois que je m'en passerais. »
« Tant mieux. Prépare-toi. »
« Les garçons, j'espère que vous êtes ok, il sont à moins de 200 mètres maintenant. Je crois que le pilote automatique avait déclenché une vitesse inférieure à celle que j'espérais. »
« Compris. »
Les rapaces changèrent de formation. Il prirent de l'altitude et finirent par se glisser au-dessus de nous, si bien qu'il nous était impossible de les voir. On entendait plus que le bruit des moteurs. Je mis un chargeur dans mon fusil d'assaut. Le calme avant la tempête.
Un cri strident retentit, et ils fondirent sur nous. L'un d'eux s'écrasa brutalement sur le toit, ce qui enfonça la tôle et déséquilibra le vaisseau. Les autres encerclèrent notre navette, et deux d'entre eux s'accrochèrent aux ailes à l'aide de serres luisantes. Nous fûmes ballotés en tout sens lorsqu'ils entrèrent tous en contact avec nous au même moment. Un tonneau nous envoya nous écraser tour à tour sur le plafond puis le plancher. David eu la bonne idée de s'attacher au siège, et je m'apprêtai à faire de même.
Alors que je marchai, un autre de ces oiseaux se mis au niveau des portes. Sa gueule luit d'une lueur plus intense qu'auparavant lorsqu'il l'ouvrit. Puis, un abondant liquide jaune aspergea le métal, qui se mit à produire un sifflement et une odeur atroce. Les charnières métalliques qui la retenaient fondirent lentement, et la coque se perça peu à peu, faisant entrer un gigantesque courant d'air dans l'habitacle.
« Matt, attaches-toi, vite! »
Je me précipitai sur le siège et bouclai ma ceinture à la seconde où les gonds abandonnaient leur fardeau. La porte craqua, puis s'arracha avant d'amorcer sa descente, percutant l'un des volatiles au passage. L'appel d'air fut tellement brutal que je crus un instant que les banquettes allaient simplement s'extirper du plancher et nous précipiter à l'extérieur.
Les deux nécromorphs accrochés aux ailes ouvrirent leur gueules à leur tour, prêt à cracher l'acide sur le métal, ce qui nous mènerait à coup sur à notre perte. Sans hésiter un instant, je me mis en joue et tirai une salve en direction des deux créatures. Le recul me surpris tellement que la majeure partie de la rafale s'écrasa sur l'aile et le plafond. Je me repris légèrement, raffermis ma prise et en tirait une seconde.
L'une des bêtes lâcha prise, touchée à mort. Le jet d'acide, au lieu d'être projeté sur sa cible d'origine, toucha principalement son coéquipier, qui fondit sur place avec des hurlements déchirants. Un véritable flot de chair se consuma dans les airs, et ce spectacle me retourna l'estomac.
Nathalie amorça un looping, et une giclée de sang recouvrit la vitre à l'avant du vaisseau lorsqu'elle percuta un des oiseaux. Les trois volatiles restant tentèrent une nouvelle stratégie. Le premier se campa sur ses griffes et entreprit de défoncer consciencieusement le vitrage du cockpit à l'aide de son crâne. Le second disparut de notre champ de vision, et le troisième décida de nous rendre une petite visite. Il s'agrippa de chaque coté de l'ouverture et passa la tête à l'intérieur du vaisseau. Le tube qui projetait l'acide se rétracta et forma un bec aux dents pointues.
Il claqua les machoires à plusieurs reprises à quelques centimètres de nous, puis tenta de se glisser complètement à l'intérieur pour être sur de nous avoir. Dave décrocha son fusil à pompe, puis tira une fois, deux fois, trois fois. Elle mourut dans un couinement pathétique, et le corps glissa à l'extérieur.
A l'avant, Nathalie essayait de piloter à travers le sang qui recouvrait la vitre. Le blindage de cette dernière s'était montrée plus résistant que le crâne de son agresseur, qui n'avait pas supporté les chocs répétés et avait recouvert le glace de restes de cervelle et d'os. Au loin, un dernier cri strident retentit, preuve que le dernier rescapé de l'escadron avait abandonné la partie.
Chacun de nous poussa un profond soupir de soulagement.
« Bon... Bonne nouvelle, après tout ça, on a fait quasiment toute la route. On sera à destination d'ici un quart d'heure. »
« Parfait. Juste le temps de se remettre les idées en place et de se préparer. »
La dernière portion du voyage se déroula tranquillement. Nous arrivâmes peu à peu en vue de notre destination, et Nathalie commença à perdre de l'altitude. Enfin.
« Navette TX-37, vous survolez un espace aérien protégé, fit une voix grésillante par l'interphone. Veuillez quitter la zone immédiatement. »
« C'est quoi ce bordel... »
« Navette TX-37, quittez votre trajectoire sur le champ. Aucun véhicule n'est autorisé à s'approcher de la base, par ordre du haut commandement. »
« Mais qu'est-ce que vous racontez, vous savez pas ce qu'il se passe ou quoi? répondit la jeune femme d'une petite voix. »
« Quittez la zone, ne nous obligez pas à tirer. »
« Attendez, je dois parler à un commandant, nous sommes venus de... »
« Le commandant n'est pas... disponible. Ceci est notre dernier avertissement. »
Nous nous regardâmes tous. Pourquoi ne voulaient-ils pas nous laisser atterrir? Ils ne pouvaient pas ne pas être au courant de la situation, pas alors que ces créatures se déplaçaient partout! Dave pris la parole le premier.
« Attendez... Vous croyez que... Que les unitologues ont pris le contrôle de la base? »
« Impossible, ils ne peuvent pas... »
Un bruit me stoppa net. Une série de petits « bip » se succédaient les uns aux autres. Nathalie jeta un regard affolé à tout les systèmes, et s'arrêta sur l'un d'eux. Plusieurs petits triangles rouges s'approchaient du point blanc qui représentait le vaisseau. Elle devint transparente. Il n'y avait pas besoin d'explication. Nous nous précipitâmes sur les banquettes, bouclâmes les ceintures, mîmes les casques.
Puis se fut l'impact.
Le premier missile percuta l'arrière de plein fouet, et la moitié des réacteurs furent hors service en l'espace d'une seconde. Le second explosa sur l'aile gauche, et la déflagration recouvrit la porte encore intacte. Les stabilisateurs de secours se mirent en marche immédiatement, nous évitant de partir dans une vrille meurtière.
Les deux derniers explosèrent au niveau du cockpit. Un tiers de la navette vola en éclat, et je crus que j'allais être brulé sur place.
Les derniers moteurs ralentirent, crachotèrent, puis s'arrêtèrent. Tout se figea autour de nous, tandis que nous perdions lentement de l'altitude, puis de plus en plus vite. Les deux autres avaient les mains crispées sur les poignées des sièges. Dave fermait les yeux. Nat' gardait les siens fixés sur ses genoux. Le sol se rapprochait, de plus en plus, dans un sifflement atroce.
Un choc brutal, et le noir total.
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