Chapitre Annexe I Partie I : La survie de Cédric.


Je ne sais pas ce qui m'a pris de me sacrifier pour Nathan et Bastien. Mais ce qui est fait est fait. Je me retrouve maintenant à courir dans la rue avec un nombre incalculable de cinglés cannibales à mes trousses.
J'arrive en haut de l'avenue Gambetta, mais je me retrouve face à un chantier, le chantier du tramway. Trop tard, ils m'encerclent. Dans un dernier espoir, je vide mon chargeur en hurlant de toutes mes forces, et là, incroyable ! Ils reculent, d'autres fuient même ! Je profite de cet instant de répit pour m'engouffrer dans un tram abandonné, l'électricité de secours marche, je ferme les portes.

-Putain, dans quel merdier j'me suis fourré, me dis-je à moi même.

J'en compte au moins une quarantaine, à taper contre les vites comme des dératés. Mais tout à coups je vois un hélico en flamme qui me survole de près, les infectés se retournent tous, assez longtemps pour apercevoir ce que je crois être un caméraman, accompagné d'un autre homme, je les interpelles mais trop tard. Les infectés les repèrent et foncent vers eux.

Je me suis terré dans le tramway toute la nuit. Les infectés ont dû finir par m'oublier, le jour se lève et comme nous l'avons remarqué, ils sont moins nombreux le jour. Nathan et Bastien on dû s'en sortir, je décide de suivre leur traces sur la route de Paris. Je me dégote une voiture, mais comme par hasard, après une heure de route, elle tombe en rade. Je me retrouve paumé sur une nationale à la con, sans aucun véhicule et avec un demi chargeur. Génial. Je marche deux heures, marque une pause, puis reprends ma route. Soudain j'entends un bruit de véhicule. A un kilomètre environ, un groupe de 4x4 militaires sont poursuivis par des dizaines d'infectés. Je me planque dans un bosquet et observe. Ils finissent par disparaître, je reprends donc ma route. La nuit tombe déjà. Je crois apercevoir une lueur au loin. Un camp ? Un combat ? J'avance, pour avoir le cœur net.

Mais un instant plus tard, des tirs retentissent et résonnent dans toute la vallée. J'accélère le pas, mais quand j'arrive, il est trop tard. C'était bien un petit camp, il y a des tentes, et le corps de plusieurs infectés par terre, je repère une voiture qui m'est familière... C'est ma Golf ! Bon sang, Nathan et Bastien sont passés par là ! Il faut que je les rattrape.