Les Zombies n'existent pas - PARTIE II – Prologue.



-AAArgh ! Ma tête !

Mes yeux semblent scellés. Je ne vois rien et n'entends rien, je ne suis même pas sur d'être vivant. Mon ouïe reviens peu à peu, j'arrive à distinguer la pluie, dehors. Après plusieurs minutes mes yeux semblent enfin vouloir s'ouvrirent. Le petit bâtiment dans lequel j'étais n'a pas trop souffert, contrairement à ma tête, qui me fait horriblement souffrir. La pluie est noire et fine, au loin je distingue un champignon de fumée, je n'ai aucune idée de combien de temps je suis resté évanoui. Ma mémoire reviens peu à peu. Le Capitaine ! Nathan et les autres ! Je prie pour qu'ils s'en soient sorti.

Le sol est jonché de cadavres d'infectés, je ne vois pas de traces de l'équipe du Capitaine, mis à part des douilles un peu partout... Je met en joue tant bien que mal mon arme, qui n'a pas vraiment d'utilité, et avance prudemment, essayant de retrouver le chemin du bus. Je refais la petite route en marche arrière, lorsque je me ravise. Et si le Capitaine et les autres avaient survécu? Ou pire, si ils étaient blessés ? Je peux pas les laisser comme ça. Je décide d'inspecter la zone, de toute façon, l'explosion à dû faire fuir les infectés. Je crois reconnaître une silhouette, près d'une voiture en flamme, oui, c'est Lilian !

-Lilian !

Il n'a pas l'air vivant... Je pose mes doigts sur son cou, non...rien...

Je me relève tristement, et aperçoit le Capitaine, Lucie adossée contre lui, aucun signe de vie... Un peu plus loin je vois... Non ! C'est impossible ! Nathan, Benjamin et Verdugo sont à terre, le visage en sang. Plus loin, le reste du groupe aussi est à terre, tout le monde est mort...

-NOOOON !!

C'est impossible !! Ils n'étaient pas ici ! Ils n'ont pas pu atterrir ici !! Je dois rêver ! Oui c'est obligé, je rêve... Je me tape le visage.

-AAAAH !

Qu'est-ce que... Je suis dans un lit, dans une chambre, blanche et propre...
-Monsieur, il s'est réveillé ! Mais sont état n'est pas stable !

-Réinjectez lui la dose maximale, c'est trop tôt.


Deux silhouettes me regardent en face, par le biais d'une vitre, mais ma vue se trouble et je me rendors...