Nous empruntons la porte d’où est sorti la créature. Verdugo prends bien soin de fermer la porte mais quelque chose l’attrape et le tire en arrière.

Il hurla pendant que le groupe se précipité dans la pièce précédente, je vois Verdugo avec une sorte de tentacule attachée à son pied, qui le tirait vers un couloir sombre.

-AIDEZ MOI !

Je fut le premier à se jeter à sa poursuite, trainant tant bien que mal mon gros sac et mon fusil. Ce couloir est interminable, je me retourne et aperçois les autres sur mes talons, mais Verdugo quand a lui, après un dernier regard apeuré, disparaît dans la pénombre d’une grande pièce remplie d’ordinateurs.
Michael et les autres arrivent, essouflés.

-BON SANG ! Cria-il.

-Qu’est-ce qu’on fait ? Murmura Seb.

-Il ‘n y a plus rien à faire pour lui, ne perdons pas de temps, déclara Allen.

Seb lui adressa un regard noir mais Michael, accepta, à contre cœur.

Nous retournons donc dans la pièce où nous étions il y a quelques instants. Le moral du groupe a largement baissé, mais nous savons tous qu’il fallait s’y préparer, on ne reviendra pas tous de cette « expédition ».

-Ca doit être cette pièce, dit Michael en éclairant un groupe d’ordinateurs.

Radio : << Capitaine ? Ici Michael, on est dans un grand labo, peut-être qu’il y a l’unité ADN ici ? >>
<< Cherchez quelque chose qui ressemblerait à un grand microscope>>
<< Bien chef, autre chose… Verdugo a disparu. >>
<< Bon sang… >>

Un silence se fit, le Capitaine n’a pas repris la parole. Michael refléchit quelque secondes, les yeux dans le vide. Puis reprends :

-Bon, cherchez une sorte de gros microscope, moi je vais voir si il y a un groupe électrogène, cette vitre m’intrigue.

En effet, le labo donne sur une
longue vitre totalement noire. Michael sortit par une petite porte.

Dix minutes plus tard, après avoir tout fouillé, nous ne trouvons rien ressemblant à un « grand microscope » Quand tout à coup, l’électricité revint. Michael fait irruption dans la pièce, annonçant gaiement que le courant est rétabli, mais il s’arrêta lorsqu’il aperçu le regard de Alexis, fixant mon dos, l’air terrifié. Oh non…

-Quoi ?! M’exclamais-je.

Je me retourne et voit une gigantesque pièce blanche immaculée, par le biais de la vitre… Remplies d’espèces d’unité centrale ou de gros serveurs. Au fond, un énorme alignement d’écrans de PC, et au milieu, trône un grand microscope…

-Bon sang, fallait s’y attendre, grogna Michael.

-OH PUTAIN ! Hurla Alexis.

-Quoi Quoi ?!

-J’ai vu une sorte de truc à quatre pattes sur le mur là-bas !
Michael scruta du regard la zone indiquée par Alexis mais ne vit rien, moi non plus.

<< Capitaine, on a trouvé le truc ADN, le problème, il est au fond d’une grande pièce, et apparemment il y a des infectés ! >>
<< Allez-y on vous rejoins, on a trouvé quelque chose nous aussi. >>
<< Bien reçu >>

Michael s’apprêta à reprendre la parole mais il fut interrompu par puissant bruit sourd qui secoua violement la porte d’où nous sommes rentrés.

-Pas besoin de les chercher, ils nous trouvent eux-même, s’exclama Allen en épaulant son arme.
La porte est de nouveau secouée.

-Ca sert à rien de gaspiller des munitions Allen ! rétorqua Michael, en descendant j’ai vu une porte, ça doit être celle de la pièce.
Sur ces mots le groupe se jeta vers la petite porte de derrière, qui s’ouvrit sur des escaliers métalliques que nous nous empressons de dévaler. A ma gauche un long couloir, à ma droite une porte qui semble bien donner sur la grande pièce.

-Vite ! Par là ! Ordonna Michael en tournant les talons sur la droite. Nous le suivons, Seb est le dernier, il referme la porte, essoufflé.

-Putain, on y arrivera jamais, murmura Alexis, dépité.

-Bon, allons-y.
Michael s’engouffra dans cette forêt de câbles et de machins électroniques.