Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Une histoire de merde


Par : Fehling
Genre : Nawak, Science-Fiction
Statut : Terminée



Chapitre 3 : LA DOUCHE


Publié le 15/08/2011 à 19:47:09 par Fehling

J'étais aux anges quand je me suis rendu compte que la fille dont je rêvais depuis toujours m'invitais à passer la nuit chez elle, et j'ai mis un temps fou à m'en rendre compte, bourré comme j'étais. Mona, dans sa courte robe rouge, genre pin-up -effet totalement réussi, d'ailleurs, j'avais la pine haute comme pas possible- était magnifique.

- Je vous en prie, mademoiselle Reeves, dis-je en lui tenant la porte du côté passager.
- Merci, mon cher gentleman, me répondit-elle sur un ton convainquant.

Nous rions tous les deux de bon coeur.
Putain, je suis amoureux, cette fille est géniale.
Et putain, je la raccompagne chez elle.

Je me mets donc au volant de ma voiture de sport et je décapote le toit, non pas qu'il fasse particulièrement chaud, mais je voulais surtout faire de l'effet à ma belle compagne. Je suis con quand je bois. Enfin je suis con tout le temps. Mais plus quand je bois.

J'exhibe fièrement la puissance de ma Porsche en mettant le turbo, et on part rapidement à des vitesses excessives.
Mona rit, moi aussi. Je crois que c'est dans la poche, on s'éclate bien.

Le rire devient communicatif et on rigole tous les deux pour rien, si bien que je fais n'importe quoi pour l’impressionner, je grille un feu rouge à pleine vitesse, et on entend la voiture qui allait passer se prendre un mur ou quelque chose.

On se marre tous les deux de plus belle quand le mec gueule, vous savez, comme dans les livres ou dans les films.

- J'ai passé une soirée géniale, lança Mona sensuellement en sortant de la voiture... Tu veux venir prendre un café avec moi ?

Nous montons tous les deux dans sa suite, plutôt sympa, d'ailleurs. Mona me fais patienter quelques instants et revient dans le sallon en me tendant les lèvres pour que j'y dépose un baiser, et elle commence à faire tomber les bretelles de sa robe sur ses épaules, toujours en me regardant avec son regard de braise...

Bordel, elle est parfaite. Son corps, sa façon de m'allumer comme ça... J'en suis tout retourné, j'ai l'impression d'avoir une sorte de boule au ventre.
C'est assez bizarre...

Bordel.
C'est pas elle qui me fait cet effet là.

- Mona, je crois que je devrais aller me doucher, je fais vite ! lançai-je sans lui laisser le temps de répondre.
Je cours à la salle de bain, j'allume la douche à fond et je vomis.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
Merde. C'est le cas de le dire. Pas le temps de réagir, je pose mon cul sur les chiottes et je lâche une coulée d'enfer. Le mélange est assez dégueulasse, je pense que vous l'avez compris. J'ai plus rien dans les tripes. Le laxatif marchait bien, en fait.

Mona n'a rien entendu, j'ai eu le réflexe d'allumer la douche, couvrant tout le bruit.

- Mon chéri, Jason, je te rejoins dans la douche, ne bouge pas... dit Mona de la façon la plus bandante que j'ai jamais eu l'occasion d'entendre de ma vie.

Putain de bordel de merde. La chasse d'eau marche pas.
Je prends mon courage à deux mains et je les entoure de papier toilette, puis je les fourre dans les chiottes. Après tout, j'ai plus rien à vomir, et j'ai la femme de ma vie qui va rentrer d'une seconde à l'autre dans la salle de bain.

La poignée bouge.
- Chéri, ouvre la porte, je ne peux pas rentrer.
J'ai les mains pleines de merde, je peux pas trop là ! Je balance tout par la fenêtre. Vous savez, quand on est bourré, qu'il est deux heures du mat, et qu'une bombe sexuelle veut vous sauter dans la douche, réfléchir c'est pas évident.

Merde.
- CONNARD, JE T'ENCULE !
J'entends le mec gueuler en bas, il en a eu plein la gueule. En plus il avait levé la tête pour me regarder. Je m'en fous, ma priorité c'est d'avoir ma partie de jambes en l'air dans la douche. La question du mec en bas c'est pour plus tard.

Chiottes vidées, je lave vite fait avec l'eau de la douche, et je me rince les mains, les savonne bien, et ouvre finalement la porte.

Mona, nue, entre et me saute littéralement dessus.
Je vous laisse imaginer la suite. Bordel ce que c'était bon.


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