Une histoire de merde
Par : Fehling
Genre : Nawak , Science-Fiction
Status : Terminée
Note :
Chapitre 2
L'INFILTRÉ
Publié le 15/08/11 à 19:46:27 par Fehling
Moi, c'est Steven Barn. Je suis infiltré dans la mafia californienne pour le compte de la Police d'État. On bosse avec l'équipe depuis six mois sur tout un un réseau de trafiquants de drogue, et on arrive à la finalité de l'enquête. Jeudi soir, un des patrons des la pègre va marquer un gros coup et on va récupérer tout le magot.
- Salut, Steve, me lança Vincent, un des mecs qu'on essaye de traquer.
- Hey Vince. En forme pour la plus grosse soirée de l'année ?
- Pas qu'un peu, mon gros, mate un peu les canons sciés que je nous ai ramené pour l'occasion, sortit-il, assez fier de lui.
-Putain, merci, mec.
C'est vrai qu'il était pas mal, son canon scié. Il va pouvoir l'apprécier quand je vais lui braquer sur la nuque ce soir.
Il est deux heures, la nuit est claire, la lune est pleine, et le sang risque de couler à flot cette nuit. L'opération consiste à récupérer simultanément deux familles rivales qui se battent pour quelques kilos de bonne coke bolivienne.
Moi, je suis là pour avertir les mecs de la police que les Ritals -ceux chez qui je suis infiltré- sont arrivés au point de rendez-vous. Les Ritals veulent braquer une planque du gang des Noirs, comme on les appelle ici, et repartir avec les cinquante kilos de coke. Autant dire que ça va être un beau bordel. Enfin, la police a pour ordre d'intervenir le plus tard possible, on attends que les petits s'entre-tuent et on récupère les gros pour les foutre derrière les barreaux. On fait du deux-en-un.
- Barn, grouille ton cul, Marshall vient d'appeler et ils nous attendent, on les rejoint sur la Compton Avenue et on suit la camionnette rouge.
- Okay, prend les armes, et moi je prends le volant ! dis-je, assez excité, bien que conscient des risques de la mission.
C'est fini, après six mois passés à vivre loin de ma famille, dans un environnement de merde, à braquer des petits dealeurs de merde et refourguer de la drogue coupée, je vais pouvoir prendre mes vacances et arrêter toutes ces conneries.
Une fois que Vince a tout foutu dans le coffre, je démarre en trombe et je rejoins le centre-ville. Toutes nos voitures sont volées et les plaques changées, on court aucun risque sur la route. C'est après que ça va se compliquer.
- Gros, je le sens pas trop ce plan à la con, on va se faire niquer, ils veulent nous mettre en première ligne, on va se faire trou...
VROOOOUM -
- PUTAIN DE CONNARD, JE VAIS T'APPRENDRE À CONDUIRE ! cria Vincent après qu'un mec et sa copine dans une Porsche décapotable rouge pétant nous coupe la route et nous oblige à nous prendre un poteau électrique pour pas qu'on se les prenne.
- ENCULÉ ! Steve, vient, on va lui montrer à qui il a à faire !
- Mais t'es con, Vince, on nous attends pour lancer l'assaut, tu veux tout foutre en l'air ou quoi ? Déjà que l'accident va faire du bruit, si les flics se ramènent et qu'on est en train de butter un chauffard on est bien !
Il se calma un peu, et je repartis sans trop de problèmes, le pare-choc a bien amorti l'accident, et on est juste un peu assommés.
- Ouais, t'as raison. Bon, t'attends quoi pour démarrer, c'est par le boss qu'on va se faire tuer si on continue à traîner !
J'arrive finalement sur la Compton Avenue, et la camionnette rouge part à fond, je reconnais le conducteur qui me regarde avec des gros yeux, sous-entendant sûrement qu'on est un peu en retard...
On s'éloigne plus en plus du centre pour gagner la banlieu, et on se gare à quelques rues de l'hotel ou se trouve la planque des Noirs.
- Vince, Barn, vous partez vers l'hotel tous les deux, discretement. Vous faites pas de bruit et vous gardez un air naturel, les autres seront probablement à l'affut des moindres types qui débarquent, c'est la dernière nuit avant qu'ils refourguent tout, dit le boss.
Nous nous executâmes, et, arrivés au niveau de la planque, Vincent me gueule qu'il reconnaît la voiture du mec qui nous a foutu dans la merde tout à l'heure.
- Je te jure que c'est elle, je reconnais sa putain de plaque ! Je vais lui démonter sa gueule à ce connard dès qu'on en a fini avec les Noirs !
- Vince ? dis-je, assez étonné par le spectacle auquel j'assistais.
- Quoi ?
- Le mec, là-haut.
Je le désignais du doigt rapidement, il devait être à quelque chose comme le douzième étage, mais on voyait clairement ce qu'il tenait dans ses mains, la nuit était plutôt éclairée, et la pièce ou il se trouvait aussi...
- Oh merde, je le reconnais, c'est le mec de la Porsche, me hurle Vince. CONNARD, JE T'ENCULE !
- C'est pas du PQ qu'il tient dans ses mains ? Et c'est quoi cette odeur de merde ?
Putain, il y avait de la chiasse sous nos pieds. Et quelques secondes plus tard sur nos têtes.
- Salut, Steve, me lança Vincent, un des mecs qu'on essaye de traquer.
- Hey Vince. En forme pour la plus grosse soirée de l'année ?
- Pas qu'un peu, mon gros, mate un peu les canons sciés que je nous ai ramené pour l'occasion, sortit-il, assez fier de lui.
-Putain, merci, mec.
C'est vrai qu'il était pas mal, son canon scié. Il va pouvoir l'apprécier quand je vais lui braquer sur la nuque ce soir.
Il est deux heures, la nuit est claire, la lune est pleine, et le sang risque de couler à flot cette nuit. L'opération consiste à récupérer simultanément deux familles rivales qui se battent pour quelques kilos de bonne coke bolivienne.
Moi, je suis là pour avertir les mecs de la police que les Ritals -ceux chez qui je suis infiltré- sont arrivés au point de rendez-vous. Les Ritals veulent braquer une planque du gang des Noirs, comme on les appelle ici, et repartir avec les cinquante kilos de coke. Autant dire que ça va être un beau bordel. Enfin, la police a pour ordre d'intervenir le plus tard possible, on attends que les petits s'entre-tuent et on récupère les gros pour les foutre derrière les barreaux. On fait du deux-en-un.
- Barn, grouille ton cul, Marshall vient d'appeler et ils nous attendent, on les rejoint sur la Compton Avenue et on suit la camionnette rouge.
- Okay, prend les armes, et moi je prends le volant ! dis-je, assez excité, bien que conscient des risques de la mission.
C'est fini, après six mois passés à vivre loin de ma famille, dans un environnement de merde, à braquer des petits dealeurs de merde et refourguer de la drogue coupée, je vais pouvoir prendre mes vacances et arrêter toutes ces conneries.
Une fois que Vince a tout foutu dans le coffre, je démarre en trombe et je rejoins le centre-ville. Toutes nos voitures sont volées et les plaques changées, on court aucun risque sur la route. C'est après que ça va se compliquer.
- Gros, je le sens pas trop ce plan à la con, on va se faire niquer, ils veulent nous mettre en première ligne, on va se faire trou...
VROOOOUM -
- PUTAIN DE CONNARD, JE VAIS T'APPRENDRE À CONDUIRE ! cria Vincent après qu'un mec et sa copine dans une Porsche décapotable rouge pétant nous coupe la route et nous oblige à nous prendre un poteau électrique pour pas qu'on se les prenne.
- ENCULÉ ! Steve, vient, on va lui montrer à qui il a à faire !
- Mais t'es con, Vince, on nous attends pour lancer l'assaut, tu veux tout foutre en l'air ou quoi ? Déjà que l'accident va faire du bruit, si les flics se ramènent et qu'on est en train de butter un chauffard on est bien !
Il se calma un peu, et je repartis sans trop de problèmes, le pare-choc a bien amorti l'accident, et on est juste un peu assommés.
- Ouais, t'as raison. Bon, t'attends quoi pour démarrer, c'est par le boss qu'on va se faire tuer si on continue à traîner !
J'arrive finalement sur la Compton Avenue, et la camionnette rouge part à fond, je reconnais le conducteur qui me regarde avec des gros yeux, sous-entendant sûrement qu'on est un peu en retard...
On s'éloigne plus en plus du centre pour gagner la banlieu, et on se gare à quelques rues de l'hotel ou se trouve la planque des Noirs.
- Vince, Barn, vous partez vers l'hotel tous les deux, discretement. Vous faites pas de bruit et vous gardez un air naturel, les autres seront probablement à l'affut des moindres types qui débarquent, c'est la dernière nuit avant qu'ils refourguent tout, dit le boss.
Nous nous executâmes, et, arrivés au niveau de la planque, Vincent me gueule qu'il reconnaît la voiture du mec qui nous a foutu dans la merde tout à l'heure.
- Je te jure que c'est elle, je reconnais sa putain de plaque ! Je vais lui démonter sa gueule à ce connard dès qu'on en a fini avec les Noirs !
- Vince ? dis-je, assez étonné par le spectacle auquel j'assistais.
- Quoi ?
- Le mec, là-haut.
Je le désignais du doigt rapidement, il devait être à quelque chose comme le douzième étage, mais on voyait clairement ce qu'il tenait dans ses mains, la nuit était plutôt éclairée, et la pièce ou il se trouvait aussi...
- Oh merde, je le reconnais, c'est le mec de la Porsche, me hurle Vince. CONNARD, JE T'ENCULE !
- C'est pas du PQ qu'il tient dans ses mains ? Et c'est quoi cette odeur de merde ?
Putain, il y avait de la chiasse sous nos pieds. Et quelques secondes plus tard sur nos têtes.
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