Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel: :noel:

Quand VOUS êtes un connard


Par : LePatriarche
Genre : Action, Réaliste
Statut : Terminée



Chapitre 154


Publié le 29/01/2017 à 15:45:58 par LePatriarche

La 6) :hap:

La situation est ultra critique. Vous constatez avec effroi 5 hommes attendre des directives avant d'en finir avec un petit groupe de français, pour revendiquer une nouvelle fois leur idéologie nauséabonde et souiller votre pays... Le pays dans lequel vous avez fait tous vos ownages... Le pays dans lequel vous avez baigné dans la décadence avec vos multiples embrouilles, prises de têtes, joies... Votre Rionrion adorée est totalement en panique, et tel un homme, vous décidez d'utiliser vos couilles.

- Bon Marion, je chuchote... Ecoutes attentivement ce que je vais te dire... Tu vas courir... Le plus vite possible vers l'arrière du bâtiment... Tu monteras des escaliers... A partir de là, tu seras sur un balcon... Tu m'attends 5 minutes... Si je reviens pas... Tu sautes, et tu pars loin. Très loin...
-.. Me dis pas... que... Tu comptes.. :snif: Rester... :( ... Ici ?!!!
- Chhhhht... Dès que je donnerais le signal, tu te faufiles entre les panneaux publicitaires...

Vous commencez l'opération évacuation du colis. Soudainement, vous simulez une crampe à l'adducteur. Vous vous levez, gémissant comme un porc. Votre corps se tortille au sol, sous le regard stupéfait des otages. Certains, tellement en PLS, n'ont même pas captés que vous étiez en train d'agoniser :hap: L'un des hommes se rapproche de vous. Apparemment c'est Farid. Directement, il vous file un coup de pied pour que arrêter ce petit stratagème. Le con vous connait après tout. Mais pas aussi bien... Car pour aller loin dans la connerie, vous êtes un Ben Laden :hap:

- Relèves toi l'hmar
- Ahfh hfhfh hsqh hhf hhggg hhh

Lâchant un filet de bave par le biais de votre bouche, vous commencez à convulser sévère. Agacé par votre petit manège, Farid s'accroupit... Flancher les genoux, c'est baisser sa garde. A peine eut-il baisser son centre de gravité, vous vous relevez à la vitesse de l'éclair, l'avant bras sur sa gorge, et votre main sur son flingue, que vous aviez localisé tout à l'heure, pour le diriger contre sa tempe. Rien à foutre, c'est pas en baissant les yeux, en faisant la fiotte les mains sur la tête ou attendant que la mort vienne comme un autiste qu'on combat efficacement le terrorisme, n'en déplaise à Manuel Valls :hap:

Directement après votre prise de pouvoir, Marion s'est échappé au nez et à la barbe des 4 autres, focalisé à vous regarder tenir leur pote entre vos mains... Dire que ce gars là était aussi votre pote :hap:

- Je ne peux pas me faire tuer par un kouffar
- Manque de bol, c'est ce qui risque de t'arriver mon pote
-... Allez y.

Directement, ses compères pointent tous leurs armes... Sur vous :hap: Plus précisément sur Farid. Attendant quelques instants, ils s'échangent quelques mots en arabe pendant une poignée de secondes. Comme pour se mettre d'accord. Un signal ? Un adieu ? Pas le temps de réagir. Lançant le signal guerrier, ils déchainent les balles sur Farid !! Putain de merde, les balles vont les traverser et vous touc... Mais attends un peu. Vous n'avez rien eu. Comme si quelque chose retenait les coups... Putain, le con a une ceinture explosive et un gilet par balle :hap:

Avant même de réaliser, vous lui décocher un putain de coup de pied afin de le propulser vers ses acolytes à quelques mètres, et vous lancez votre corps vers l'arrière de toutes vos forces ! Mais trop tard. Avant de faire le saut crucial et de s'éloigner, l'explosion retentit. Vous n'avez pas pu éviter tous les dommages. Votre corps s'est fait propulser par le souffle à quelques mètres de là. Un brouhaha général a lieu, une panique immense se fait sentir, tout le monde crie. Farid est probablement mort, certains de ses compères aussi. Marion s'est échappé, et parmi tous les otages, une partie tente de quitter les lieu. Votre corps est là, allongé au sol. Pas possible de bouger la jambe sans qu'une immense douleur vous y prenne.

Vous ne pouvez que constater le spectacle. Soudainement, des coups en rafales approchent de la zone enfumée. L'un des 5 terroristes a survécu, et enclenche l'extermination finale. TOUS ceux qui courent, bougent, passent sous ses balles. Néanmoins, à peine 4 victimes sont à déplorés... Le spectacle est saisissant. Ça vous fait même froid dans le dos de savoir à quel point on peut tuer aussi facilement, sans état d'âme. Est-ce que vous y seriez arriver ? Avec Thibault, certes, mais dans des conditions aussi perfides, malsaines et violentes ?

Votre corps flasque baigne dans un sang au goût amer. Celui de la défaite. Votre colonne vertébrale s'est pris quelques débris, et votre crâne a percuté le sol à une violence inouïe. Avantage de votre prise de risque : Une vingtaine de personne ont pu quittés l'établissement... Ceux que vous avez sauvés n'ont même pas regardés derrière eux... Situation de survie ? Egoisme pur et simple ? Choc émotionnel lié au terrorisme qui fait perdre les sens des réalités ? Aucun moyen de le savoir. L'homme en question, lui aussi amoché par le choc, s'approche de vous. Certainement pour en finir.

Son arme pointe sur votre corps. Ses mots pointent sur votre esprit. Vous ne les comprenez en rien. Mais vu sa réaction de rage, il doit certainement maudire votre vie, votre descendance, votre famille, d'avoir fait cafouillé une partie du plan. Car après tout, il y avait bien 3 commandos ? Ou peut-être 4 ? Tellement difficile de réfléchir... Votre cerveau ne percute même plus les choses simples. Un oeil baignant dans le sang, c'est avec l'autre que vous voyez une image finale, d'un homme, un inconnu, un connard, un enculé, prêt à vous abattre comme un chien auquel on abrégerait ses souffrances.

Et bien soit, qu'il en soit ainsi.


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