Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Les prisonniers de l'île


Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 38


Publié le 25/01/2014 à 23:27:07 par Camion2LaGalayr

Nous avons sautés du toit le plus proche. La porte n'était plus très loin, on y voyait une foule immense essayer de la franchir.

Quelques hommes courageux se préparaient à défendre les fuyards mais pour ma part, j'avais déjà trop donné.
Je fis la courte échelle à Guillaume pour qu'il passe au dessus de la palissade. Il fallait que je trouve un moyen de passer par dessus, et ce rapidement.
Je regardais partout autour de moi, je cherchais du regard des objet assez massifs pour me permettre de passer, quand tout à coup me vînt une idée. Devant moi, une petite maison proche de la palissade avec deux minces piliers de bois pour soutenir le toit. Bien la maison en mousse ? :noel:
Je pris mon épée et frappais les piliers. Une fois ces derniers détruits, le toit glissa vers l'avant et tomba juste en face de la palissade.
Je me mis à monter dessus, je pris de l'élan et je sauta par dessus le mur de bois, tel un athlète de la Grèce antique :cool:

Une fois dehors, je cherchais les autres du regard dans ce bordel digne du classement de mes fichiers ''important'' sur mon paycay :bave:

Soudain, quelque chose m'attrapa l'épaule, je donna un magnifique coup de coude dont je fus fier pendant environs une seconde, le temps que je me retourne et que je remarque que je venais de frapper Guillaume.

« Putain mon nez ! Pourquoi t'as fais ça enfoiré ! <img src=(">

_ Sorry mon frayre, je croyais que t'étais un draugr :hap:

_ Ok, mais suis moi vite, j'ai trouvé les autres.

_ Ok ! »

Je courrais derrière Guillaume qui m’emmena au bord de la rivière. Là-bas, Marie et Alice attendaient.

« J'ai fais le plein d'eau et j'ai eu le temps de prendre quelques vivres à la maison, dit Marie.

_ GG, maintenant, on va où ?

_ Faut attendre Jérémy avant de partir, dit Alice.

_ …

_ T'as pas vu Jérémy ? demanda Guillaume.

_ Jérémy s'est fait powned avant même que les monstres entrent dans la ville.

_ Putain ! Merde ! Lâcha Marie.

_ Paix à son âme, dit Guillaume doucement. »

Alice s'est mise à sangloter, alors que les autres étaient abattus.

Pourtant, ce n'était pas l'heure de pleurer : la ville était en ruine, énormément de monstres étaient encore tout près et des ombres approchaient dans la nuit, vers le ruisseau.
Heureusement pour nous, c'était quelques survivants qui venaient s'approvisionner en eau.

Ils venaient de plus en plus nombreux aux abords de l'eau. Beaucoup de blessés et peu d'enfants.
J'osais même pas imaginer le nombre d'enfants qui n'ont pas réussi à s'en sortir.

Un couple de vieux, la cinquantaine environs, alla s'installer à coté de nous.

« Les enfants, vous ne devriez pas rester seuls, allez rejoindre vos parents, dit la vielle femme.

_ On a pas de parents sur l'île... dit Guillaume.

_ Oh, désolé, avez vous quelqu'un pour s'occuper de vous ? Continua la vielle femme.

_ On se débrouille très bien tout seuls, répondit Marie.

_ On a déjà passé des semaines dans la nature, Rambo like :cool:

_ Vous ne savez pas où se trouve la ville la plus proche ? Demanda Marie.

_ À une semaine de marche à l'Est, une ville mieux fortifiée que celle-ci d'après ce que j'en ai entendu dire, affirma le vieil homme.

_ Merci. On se met en route demain alors on devrait dormir.

_ Vous devriez suivre les survivants, c'est trop dangereux d'y aller seuls, ajouta le vieil homme.

_ Écoute mon p'tit pote ( :hap: ), je sais qu'un grand groupe de personne attire beaucoup de monstres, alors on va plutôt s'éloigner de vous et si vous voyez des corps de monstres destroy, tu sauras que nous sommes passés par là :cool:

_ Vous pensez que la horde va suivre les survivants jusqu'à l'autre ville ? Demanda t-il.

_ La horde ? Demanda Guillaume.

_ C'est comme ça que l'on appelle ces troupeaux de monstres. Ils sont comme une nuée de sauterelles, il ne reste rien là où ils passent.
Il y en a deux ou trois sur l'île entière, seules les villes ayant les défenses les plus solides sont encore debout.
Cette ville, avait cent ans mais elle a été rasée en quelques heures.

_ :peur:

_ Ça va Matthieu ?

_ :peur:

_ Ça ne change rien pour nous, nous nous dirigerons vers cette ville demain. »


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